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Que vaut une prothèse de main imprimée en 3D

Prothèse de main

C’est l’histoire de Jose Delgado, 53 ans, qui a vécu toute sa vie avec une malformation de la main gauche. Il a très vite pu bénéficier des avancées de la médecine et porte une prothèse de type myoelectric fort coûteuse, plus de 40 000 dollars. Avec les possibilités incroyables de l’impression 3D, il a essayé une nouvelle prothèse de main imprimée en 3D et qui ne coûterait que 50 dollars à produire. Jose donne son avis et son retour d’expérience est précieux pour justifier ou pas de l’intérêt de l’impression 3D dans le monde médical.

Depuis sa naissance, Jose a essayé et utilisé de nombreuses prothèses pour palier à la malformation de sa main gauche. Sa dernière, une myoelectric, vaut 42 000 dollars dont seulement une partie a été prise en charge par son assurance. Ce coût est très difficile à supporter pour la plupart des gens et certains doivent même se passer de prothèse, faute de moyens.

Partant de ce constat, Jose a cherché des solutions alternatives et s’est laissé convaincre par l’impression 3D. Quelques exemples prouvent qu’une imprimante 3D peut déjà imprimer une main robotique et même un exosquelette, il n’y avait donc pas de raison que son idée échoue mais un point important était à résoudre : le prix. Ce prototype de main imprimé en 3D devrait coûter la modique somme de 50 dollars, c’est-à-dire une broutille pour ceux qui ont déjà été obligés de dépenser des dizaines de milliers de dollars pour vivre normalement.

Cette vidéo montre Jose avec ses deux prothèses, dont la Cyborg Beast 2.0, celle imprimée en 3D. Il en fait un comparatif, pas précisément le type de comparaison technique comme on pourrait faire d’un smartphone, mais en terme de fonctionnalités pour réussir les tâches basiques du quotidien.

Vidéo comparatif d’une prothèse de main imprimée en 3D avec une prothèse traditionnelle

Outre le prix, cette prothèse de main imprimée en 3D est une révolution pour les personnes atteintes de malformations ou qui ont subi une amputation. Il serait ainsi possible de mieux l’adapter, en changer plus souvent et même réparer la prothèse en quelques heures en réimprimer la pièce cassée.

Bien sûr, il faut disposer d’une telle imprimante mais des modèles à moins de 2000€ seraient capables d’imprimer ce type d’objets. On imagine aussi que les hôpitaux pourront s’équiper à moindre coût pour mutualiser une seule imprimante et plusieurs demandeurs.

On peut conclure par cette phrase : merci internet et merci l’impression 3D de permettre à des personnes malchanceuses de pouvoir vivre comme tout le monde avec une prothèse qui coûte mille fois moins cher que certains modèles.

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