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Filtrer l'air d'une imprimante


Messages recommandés

Il y quand même quelque-chose qui me dérange dans cette étude...

Les méthodes de préparation du plateau chauffant changent en fonction des machines, et chaque machine l'a pas été testée avec les mêmes matières...

Cette étude est donc intéressante, mais faillible. Je parie qu'en changeant les matières, ont peut trouver des résultats complètements différents...

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Et hop! Signe des temps!

Autant j'ai répondu en argumentant, grosso modo,  que "oui, bon, d'accord, mais il y a aussi les autres causes, dans la vie"... comme le pékin ordinaire, mode bon sens), autant un esprit plus scientifique trouvera d'autres voies pour développer, et aborder la chose d'une manière plus...sérieuse....

C'est ça qui est pénible dans notre vie actuelle: aucune cause nette n'est jamais définie quand on a un problème! Et partir à la chasse de toutes les sources de contamination dans nos intérieurs, c'est mission impossible... Du moins, ça dépasse les capacités des gens ordianires

Allez, je vous donne un début de solution: habitez à la campagne, minimum 25km d'une agglomération et aérez votre intérieur! Vous pourrez éviter ainsi de bouziller quelques dizaines de mètre de votre substance préférée :)

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Bon en même temps les quelques études déjà réalisées m'ont l'air plutôt sérieuses, réalisées PAR des scientifiques et dans des conditions d'utilisation proches du pékin ordinaire. Il ne s'agit pas de placer 3 gus le nez collé à la buse qui livrent leur impressions au bout d'une heure d'inhalation "tutrouvkessaputoa ?" un des produits omniprésents (bien que minime voir absent dans le pla) de l'étude suivante, me semble particulièrement menaçant s'il s'invite dans nos salons, aération ou pas. c'est le styrène. Il est tout de même reconnu comme hautement cancérigène. Et il n'est pas le seul.

Les données sont là... Vouloir minimiser le coté sérieux des études menées et prétendre que c'est aussi peut être éventuellement dans l'hypothèse que ça vient des vieilles peintures du voisin d'en dessous, c'est tout simplement faire l'autruche. Imprimer en 3d génère des nanoparticules tellement fines qui une fois rentrées dans nos organismes iront dans des endroits que notre corps sera dans l'incapacité d'éliminer.

L'aération c'est évidemment le minimum mais en plein hiver je doute que quiconque s'amuse à aérer son salon pendant les 12 heures que vont durer l'impression de la tête du mohai géante génialissime téléchargé sur thingiverse.

En bref les études sont claires pour qui sait et veut prendre la peine de les lire. Imprimer dans un endroit ventilé (dommage pour le wrapping et on oublie le salon) est le minimum. Les scientifiques concluent par la recommandation aux constructeurs d'installer des filtres et de rechercher des filaments moins nocifs. Y'a un moment où il faut aussi savoir prendre ses responsabilités pour les autres occupants de la maison en écoutant un peu les résultats de gens qui ont prit la peine de nous avertir.

Ou alors ben c'est pas grave on peut même fumer en donnant le biberon à Bébé partant du principe que oui mais bon même le camembert à haute dose ça tue.

http://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/acs.est.5b04983

http://www.3dnatives.com/dangers-imprimantes-3d-01022016/

  • Merci ! 1
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Bon, j'avoue, j'exagère un peu sur mes réflexions! La faute probablement à des causes d'énervement externes au sujet. Évidemment, je comprends bien les remarques, Et sur le fond, je suis entièrement d'accord avec la démarche: A chacun de se régler en fonction de l'importance qu'il accorde à ce problème, de son âge, de son environnement, familial ou autre,

Et tu as raison: l'information et l'éducation ne tuent pas. Jamais.

  • J'aime 1
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Dans le cas d'une pièce fermée, je comprends bien qu'il faut utiliser un filtre, avec toutes les contraintes que cela comporte (une fausse sécurité est pire que de savoir qu'on n'a pas de sécurité). Il faut penser à renouveler le filtre au bon moment (un truc simple serait de changer le filtre à chaque épuisement d'une bobine de fil).

Cas d'une grande salle de cours/TP/TD :  Dans mon cas, je suis prof de science de l'ingénieur, l'imprimante Printo 3D est dans une grande salle non ventilée, avec des élèves...

Je me demande si un système simple comme celui-là ne suffirait pas :  un petit ventilateur pour PC / adaptateur / gaine souple, pour rejeter les vapeurs et poussières à l'extérieur (il faut certes percer un trou dans le mur ou dans une baie vitrée).

Avantages:

* un débit faible peut suffire (il faut seulement que l'enceinte de l'imprimante soit en légère dépression)

* si le débit est faible, il n'y a pas de risque de refroidissement important des pièces à l'intérieur de l'enceinte.

* le coût est modique (ventilo : environ 5€, de même pour les autres pièces)

* le ventilateur serait à brancher de telle façon qu'il se mette en route dès que l'imprimante est en route 

* consommation très faible (le ventilo pourrait être branché sur une carte arduino, avec une résistance en série pour baisser le courant)

Inconvénients :

* on envoie les polluants dans l'atmosphère extérieure (mais ils sont alors fortement dilués)

* il faut faire du bricolage.

56bcb3aac7819_VentilateurpourPrinto3D.jp

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Il me semble bien que ce petit ventilateur de PC sera bien à la peine pour pousser l'aire (ou le tirer hein) passant par cette gaine ;-), là il vaut mieux tabler sur le matos d'extraction d'air dispo en magasin de bricolage (extracteur mural à modifier avec un conduit par exemple)

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Bonsoir,

Je vous invite a lire ceci...

dangers alimentaires

Les catégories 3, 6 et 7 sont à éviter !

Nous nous intoxiquons deux fois plus avec ces bouteilles transparente ,mais le marketing est plus fort que tout car  la transparence du contenant fait vendre.

Et malgré de nombreuses études tout le monde s'en fou...

C'est aussi pour ces raisons que ECOset travailles sur le recyclage et l'impression PEHD.

cdlt.

 

 

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Bon alors après lecture de certains articles, pour les maux de tête : ceux sont les vapeurs de styrène émise lors de la pyrolyse de l'ABS, à priori pas de soucis avec le PLA, mais bon je vais dédramatiser un peu les choses car quand même il faut être conscient de certaines chose : les émissions de particules des voiture on limite à 4,5mg du km en Europe... Et les fumeurs qui en produisent 10 fois plus que les voiture... En moyenne une voiture émet 1mg/km quand elle est neuve... Maintenant l'enquête proposée nous donne une taille en nm des particules, mais on à pas le poids ??? Aprés quelques recherches et quelques calculs : pour le styrène on est à une émission 115µg/minutes, ce qui fait : 0.115mg/minutes.

Les limites pour les voitures  : 4,5 mg du km, si cette voiture roule en agglomération à 50 km/h pendant 5 minutes elle va produire : [(50*5)/60]*4,5 = 18,75 mg

Les diesels sans Fap sont à 20 mg du km donc sur le même tempo : 83,3 mg

Les diesels avec Fap sont à 0,5 mg du Km donc sur le même tempo : 2.08 mg

Et selon certaines études le tabac en produit 10 fois plus....

Et pour notre imprimante qui va tourner 5 minutes : 0,575 mg...

Bref ... Je penses surtout à la nocivité des vapeurs de styrène, Wiki : " 

L'inhalation de concentrations élevées de styrène peut occasionner des troubles du système nerveux, tels que de la dépression ou des difficultés de concentration, de la faiblesse musculaire, des nausées ainsi qu'une irritation des yeux, du nez et de la gorge.

Des études sur des animaux ont révélé que la respiration de vapeurs de styrène pendant de courtes durées entraîne un endommagement des cloisons nasales. Une exposition plus longue occasionne des dégâts au foie. Aucune donnée n'est disponible concernant l'effet sur la santé humaine de la présence de faibles concentrations de styrène dans l'air respiré pendant de longues périodes.

Il n'y a également que peu de données sur les effets sur la santé humaine d'une exposition au styrène par ingestion ou contact avec la peau. Les études sur des animaux ont montré que l'ingestion de concentrations élevées de styrène sur plusieurs semaines occasionnent des dommages au foie, aux reins, au cerveau et aux poumons. Le contact direct sur la peau de lapins entraîne une irritation.

Les études sur des animaux ont également montré un effet négatif de l'exposition à de très hauts taux de styrène pendant de courtes périodes sur la reproduction et le développement du fœtus. Aucune donnée n'est disponible pour l'homme.

D'après le Centre international de recherche sur le cancer, le styrène pourrait être cancérogène pour l'humain. Plusieurs études effectuées sur une population de salariés exposés au styrène ont mis en évidence un risque de leucémie. Des études sur des animaux ont montré que le styrène est faiblement cancérogène par inhalation ou ingestion. En juin 2011, le National Institutes of Health a classé le styrène dans la liste des molécules cancérigènes chimiques et biologiques18."

Donc je penses qu'il est pas la peine de paniquer et de rester sur des utilisation logique : imprimer en journée et ouvrir la fenêtre .... 

Pour ce qui est des filtres : les nanoparticules pour les voitures sont prises en charge par les pot s dits catalytiques ... Tous les filtres proposés dans le commerce à mon avis ne filtreront pas plus que des microparticules... A voir 

Bref je penses qu'il faut rester mesurer sur ce type d’enquête ...

J'au vu aussi des gens monter des systèmes osmotique, alors déjà le tuyau on le met dans l'eau et pas au dessus comme je l'ai vu sur certains schémas et deuzio : pas de production de bulles d'air sinon ça sert rien et il faut utiliser de l'eau osmosée qui contient trais peu de particules pour augmenter la capacité du liquide à fixer les particules , car j'ai vu des montages et des schémas chelous...

Ça ne reste que mon avis..

 

 

Modifié (le) par Tazman69
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Ha oui on est sur des particules d'une taille inférieure à 100 nm donc à 0.1µm, les filtres hepa sont à 300nm... Pour les Abek j'ai pas trouvé de donnée, après il reste les hottes à flux laminaire et encore... Pour les cartouches il faut faire très attention si pas adaptée vous pouvez risquer gros... Vous me direz l'extraction reste la meilleur solution ben oui , c'est sûre jusqu'à ce que toi ou ton voisin aère sa maison...

Aussi je vous laisse faire des recherches sur les microparticules des imprimantes jet d'encre : on avait crié au loup à l'époque et aussi sur les PC qui tournent H24...

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Bon. Je vois que certains développent des argumentaires étayés (bon, on est sur un forum, pas non plus dans une publication sur "Nature"), tandis que d'autres (c'est mon cas) parlent bon sens (enfin, j'essaye). Ça fait plaisir de constater que finalement, étayé ou pas, scientifique ou pas, le débat n'oppose pas toujours.

Quoiqu'il en soit, j'ai une remarque "de bon sens" (qui est tout de même prouvée par les recherches en mécanique des fluides, pour le coup) qui concerne la position obligatoire d'un ventilateur dans une système de ventilation, si on accepte l'idée que l'extraction vers l'extérieur est la plus simple à mettre en œuvre: il faut partir du principe qu'on aura le meilleur rendement si on aspire (on sera limité par la section du conduit, qui doit être proportionnelle au débit du ventilo. Parce que tout simplement, si on propulse l'air, le flux en sortie sera ralenti par les rebonds du fluide sur les paroir du tuyau. Le top étant, on le comprends aisément, d'avoir un ventilo qui pousse et un autre qui aspire un peu plus! Mets de l'huile, petit homme!

Donc, dans notre cas, pour un maximum d'efficacité, le ventilo devra d'une part être positionné directement près de l'évacuation, et d'autre part le diamètre du conduit d'aspiration devra être légèrement supérieur au diamètre des pales (mais pas trop), Bref, si on prend un ventilo de PC, il faut le poser au plus près de la la sortie!

C'est pour cette raison qu'une hotte aspirante dans une cuisine sera toujours moins efficace qu'un groupe d'extraction placé sous les toits. Et en plus, c'est bruyant!

A+
R.

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Concernant la hotte aspirante dans la cuisine, encore faut-il qu'elle evacue l'air en dehors de la pièce; si elle ne fait que filtrer, il faut que le filtre soit efficace et propre... et cela fait un gros débit d'air qui s'en va.

Donc, je pense toujours qu'un petit ventilo (je pense qu'il n'a pas besoin d'être puissant si il n'y a pas de filtrage) doit suffire pour maintenir une légère dépression dans l'enceinte, et évacuer l'air à l'extérieur.

Reste que les particules se retrouvent diluées dehors, certes, mais elles ne sont pas piégées.

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Le 12/2/2016 at 02:15, Tazman69 a dit :

Ha oui on est sur des particules d'une taille inférieure à 100 nm donc à 0.1µm, les filtres hepa sont à 300nm... Pour les Abek j'ai pas trouvé de donnée, après il reste les hottes à flux laminaire et encore... Pour les cartouches il faut faire très attention si pas adaptée vous pouvez risquer gros... Vous me direz l'extraction reste la meilleur solution ben oui , c'est sûre jusqu'à ce que toi ou ton voisin aère sa maison...

Aussi je vous laisse faire des recherches sur les microparticules des imprimantes jet d'encre : on avait crié au loup à l'époque et aussi sur les PC qui tournent H24...

Regardes mon premier post pour la filtration des HEPA, il est plus facile d'attraper les particules inférieur à 0,1µm qu'à 0,3µm (je remet le lien aussi : http://www.globalspec.com/learnmore/manufacturing_process_equipment/filtration_separation_products/hepa_filters_ulpa_filters )

Understanding these three methods makes it clear why particles around 0.3 micrometers are most difficult to filter. Particles less than 0.1 micrometers are easily trapped due to diffusion while particles larger than 0.4 micrometers are trapped by inertial impaction. Particles between 0.1 and 0.4 μm are therefore too large for effective diffusion and too small for inertial impaction and efficient interception, so that the filter's efficiency drops within this range. By specifying a HEPA filter's efficiency at 0.3 μm, standards bodies are really describing a variant of the filter's minimum efficiency. 

A 0,1µm tu as une filtration quasi à 100% (ça doit être du 99,999%) alors qu'à 0,3 tu descends à 99,95% en gros.

 

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  • 4 weeks later...

Accessoirement, au delà du problème du piégeage ou non des particules; je me suis fait une réflexion.

Personne ici n'a relevé un truc pourtant évident! D'origine, le ventilo souffle vers l'opérateur, et non vers l'arrière de la machine.

Mais pourquoi tant de haine? Pourquoi la pièce n'est-elle pas tournée dans l'autre sens? Pourquoi est-on obligés de s'en prendre plein la cafetière dès qu'on s'approche pour vérifier ce qui se passe au niveau de la buse??? Parce que là, d'accord , les nano particules, ça se fourre partout, mais si on avait voulu que l'injection soit optimisée, on ne s'y serait pas mieux pris...

Voyons, réfléchissons, ça demanderait combien de temps, de tourner la pièce???? Est-ce que ça augmenterait le coût de fabrication. J'en ai pas l'impression.....

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Question d'un novice pour les spécialistes : qu'elle serait l'efficacité d'un "filtre à brumisation d'eau". C'est à dire un ventilo à faible débit, juste pour créer une dépression dans le  caisson de l'imprimante, qui aspire et véhicule l'air pollué de l'imprimante au travers d'une boite/caisson équipée d'un petit vaporisateur/brumisateur d'eau (ou d'huile) pour mieux "coller" les nanoparticules et les solvants avant d'arriver au ventilo, qui expulse l'air purifié vers un conduit d'évacuation connecté à une sortie appropriée ou que l'on place dans l’entrebâillement d'une fenêtre...

L'idée vient des filtres à air de coccinelle et des reniflards de vapeur d'huile connectés au filtre à air de la plus part des voitures.9_9

Ce boitier de brumisation pourrait aussi prendre la forme d'un cyclone (en aspiration) pour plus d'efficacité. Un simple bidon de 20 ou 40 l circulaire devrait faire l'affaire.

J'imagine des choses mais je suis peut être complètement à côté de la plaque...:$

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Ça me parrait pas bête il faudrait tester. Le problème c'est que ca va être difficile de faire quelques choses d'efficace parce qu'on a pas les moyens de mesurer correctement la quantité de ces fameuses particules.

Même en utilisant des filtres existant sur le marché, on pourra théoriquement se faire une idée grâce aux donnés des fabriquants mais ça reste de la théorie et de la théorie à la pratique parfois il y a des surprises.Tant qu'on ne pourra pas mesurer correctement avec les moyens adéquats on ne pourra être sûr de rien. 

A notre niveau c'est pas impossible mais pour réaliser un filtre sérieux et fiable ça pourrait coûter cher.

Maintenant est qu'un laboratoire communautaire disposant du matériel adéquat accepterais d'effectuer les tests (gracieusement bien sûr) sur un prototype créé par nos soins??? Ça peut être un projet intéressant pour un fablab!

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  • 2 weeks later...

dans ce fil, j'ai vu les mots "principe de précaution", "nanoparticules", "cancérigène"... autant de mots qui empêchent de réfléchir et qui permettent confortablement de passer en mode panique et sont autant de prétexte à faire n'importe quoi...

entendons nous bien, chacun est bien libre de dépenser ses sous comme il l'entend, je ne remets pas ça en cause (à condition que cela soit bien ses sous, quand il s'agit pour un prof de faire des trous pour ventiler dans un bâtiment qui ne lui appartient pas et sans qu'il ne paye lui même pour ces travaux, je n'ai pas autant de tolérance...).

mais il serait bon de poser un peu les chiffres et de faire des calculs simples, disons niveau collège.

pour mon exemple personnel, j'ai une flashforge, qui imprime de l'abs, soit 40 microgrammes par minute d'après http://www.clubic.com/mag/sciences/actualite-793916-impression-3d-sante.html soit pour une impression de 10 heures, 24 000 microgrammes de "nanoparticules" (le mot pour faire peur) soit 24 milligrammes de vapeurs diverses, et principalement de styrène.

mon imprimante est dans ma chambre, parfois je lance une impression la nuit, et je dors avec l'imprimante en fonctionnement. ma chambre fait 24 m2, avec 2 m 90 sous plafond, soit un volume de 70 m3. en hiver, je dors la fenêtre fermée, je ne ventile pas (en dehors de ce qui passe naturellement sous la porte...) 70 m3 d'air représente 90 kg d'air... on est donc à une concentration à la fin de l'impression de 0,26 ppm (partie par million), avec une chambre 4 fois plus petite que la mienne, on serait toujours à 1 ppm...

ici : http://www.planetoscope.com/Le-corps-humain/1098-litres-d-air-transitant-dans-nos-voies-respiratoires.html on me dit que je respire chaque jour 15 m3 d'air, si je reste 10 heures dans ma chambre, la soirée + la nuit, je respire 6 m3 d'air dans la pièce, soit environ 9 % de l'air contenu dans ma chambre, et si les vapeurs de styrène sont uniformément réparties dans ma chambre, je "mange" environ 2 mg (milligrammes) de styrène par nuit. cependant, vu que le styrène est plus lourd que l'air, je ne vois pas pourquoi il serait uniformément réparti dans l'air et pourquoi il ne se déposerait pas au sol... et comme au petit matin je ne lave pas le sol en le léchant, je suis sauvé... mais restons avec l'hypothèse que je respire ces 2 mg de styrène par nuit. c'est beaucoup ou pas par rapport à 1 taf sur une cigarette ?

et pour conclure, sur le styrène, on lit ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Styrène qu'on le trouve de manière naturelle dans les fruits, les légumes et la viande... alors faut il arrêter de se nourrir pour être logique avec soi même avec ses peurs irrationnelles ?

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Pfououou! ça doit sacrément puer dans ta chambre! Parce que déjà que le PLA, c'est pas folichon,..xD

Bon, blague à part, je suis assez d'accord avec ta brillante démonstration. Ceci dit, il est toujours utile d'avoir pour principe de ne pas évacuer d'un grand geste de la main des interrogations justifiées.

Quant à la nocivité des nanoparticules, il faut bien reconnaître que ça vient évidemment de la quantité qu'on émet. Ajoutée à tout ce qu'on ne contrôle pas. Parce qu'il y a une différence tout de même entre se brûler avec une goutte d'acide en faisant l'appoint de sa batterie de moto, et de s'asperger le bras tout entier. Et dans le cas qui nous préoccupe, il est vrai qu'on ne maîtrise pas grand chose.

Il est donc normal de se poser des questions de nos jours sur notre mode de vie, et les produits soi-disant sains qu'on respire à longueur de journée. Car c'est bien notre mode de vie qui est la cause de l'augmentation des cancers, alzheimer et autres saloperies qui nous polluent la vie... Tout en la rallongeant.

En prime, je trouve quand même que certains de tes arguments sont litigieux: le styrène contenu dans les aliments, on est censé le bouffer, pas le sniffer, c'est dans l'estomac que ça se passe, pas dans les poumons. Et on sait que les poumons ne sont pas équipés pour rejeter des corps aussi petits que les fameuses nanoparticules. Et nous sortir le coup de la clope, je veux bien, mais si on part dans ce sens, on va finir par causer du gas-oil, des pesticides et de Tchernobyl. Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas un argument en soi.

Alors, cette discussion n'est pas inutile, loin de là. Elle a le mérite de faire prendre conscience que chaque action entraîne une réaction. Newton n'a pas vécu pour rien! Après, chacun fait ce qu'il veut.

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on peut être tout à fait d'accord, je rajouterais juste à ta conclusion :

Il y a 15 heures, rmlc460 a dit :

Après, chacun fait ce qu'il veut.

"avec ses sous", pas avec les miens. ce qui implique également de ne pas militer pour que le gouvernement fasse une nouvelle loi environnementale ou comportementale.

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peut être une idée pour déterminer la quantité de matière qui part en gaz et en particules:

peser a la balance de haute précision le poids d'un mètre de filament.

d'imprimer un objet volumineux sans supports et supports d'accroche, mesurer la longueur de filament qui a été consommé, (l'estimation de cura n'est peut être pas précise au centimètres sur une grosse pièce en fonction du diamètre du filament qui peut varier un peu)  et peser l'objet après impression.

si l'imprimante a consommé 300 grammes de filament et que l'objet imprimé pèse 298,5 grammes ça voudra dire que 1,5 grammes ont étés vaporisés dans l'atmosphère.

 

Modifié (le) par xyz
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Citation


 Question d'un novice pour les spécialistes : qu'elle serait l'efficacité d'un "filtre à brumisation d'eau". C'est à dire un ventilo à faible débit, juste pour créer une dépression dans le  caisson de l'imprimante, qui aspire et véhicule l'air pollué de l'imprimante au travers d'une boite/caisson équipée d'un petit vaporisateur/brumisateur d'eau (ou d'huile) pour mieux "coller" les nanoparticules et les solvants avant d'arriver au ventilo, qui expulse l'air purifié vers un conduit d'évacuation connecté à une sortie appropriée ou que l'on place dans l’entrebâillement d'une fenêtre...

L'idée vient des filtres à air de coccinelle et des reniflards de vapeur d'huile connectés au filtre à air de la plus part des voitures.9_9

Ce boitier de brumisation pourrait aussi prendre la forme d'un cyclone (en aspiration) pour plus d'efficacité. Un simple bidon de 20 ou 40 l circulaire devrait faire l'affaire.

J'imagine des choses mais je suis peut être complètement à côté de la plaque...

 

 

 

bonnes idées.

et en ionisant l'air avec un ionisateur avant de le faire passer a travers un brumisateur ultrason a membrane (qui génère un épais brouillard de micro-gouttelettes froides) dans lequel les microparticules seraient piégées ?


(le top serait de faire condenser l’humidité de l'air en le réfrigérant avant de le rejeter mais la ça commence a devenir complexe.)


tiens, je viens de découvrir que des fabricants ont eu l'idée de coupler les deux fonctions ionisateur / brumisateur en un seul appareil:

 

https://www.cleanairoptima.fr/humidificateurs-d'air/humidificateur-d'air-ultrason-ioniseur-ca-601/i/278/

 

Modifié (le) par xyz
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Bonjour,

je viens de créer un compte sur ce site car je lisais déjà les News mais je ne savais pas qu'il y avait un forum. C'est excellent !

Ensuite, pour mon TPE, j'ai créé un caisson de filtration d'air justement, mais en m'appuyant d'un projet de Fabbaloo, j'ai pensé qu'il était préférable de fermer le caisson avec le filtre dedans. Seulement, avec un ventilateur 12V récupéré sur un PC, il semble ne pas y avoir d'extraction d'air. 

Jai brièvement lu les messages et ai vu que l'on pouvait mettre plusieurs ventilos en même temps, mais je manque de place. 

Auriez-vous des conseils ? Merci !image.jpgimage.jpg

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je ne me représente pas bien la résistance a l'air qu’offre ce type de filtre.

 

il faudrait peut être regarder du coté des extracteurs d'air centrifuges ou tubulaires utilisés pour les hottes aspirantes ou en horticulture pour aérer les serres.

 

 

Modifié (le) par xyz
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Il y a 16 heures, xyz a dit :

peut être une idée pour déterminer la quantité de matière qui part en gaz et en particules:

peser a la balance de haute précision le poids d'un mètre de filament.

d'imprimer un objet volumineux sans supports et supports d'accroche, mesurer la longueur de filament qui a été consommé, (l'estimation de cura n'est peut être pas précise au centimètres sur une grosse pièce en fonction du diamètre du filament qui peut varier un peu)  et peser l'objet après impression.

si l'imprimante a consommé 300 grammes de filament et que l'objet imprimé pèse 298,5 grammes ça voudra dire que 1,5 grammes ont étés vaporisés dans l'atmosphère.

 

non, mais c'est sérieux ?

on parle de microgrammes sur 1 m de fil et de milligrammes sur des impressions de plusieurs heures...

en réalité, si on consomme 300 grammes de filaments, l'objet imprimé pèsera 299,9 grammes. le prix d'une balance qui pèse avec cette précision coûte beaucoup plus cher que l'imprimante...

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