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Filtrer l'air d'une imprimante


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Il y a 21 heures, Yo' a dit :

Y aurait il un moyen de nettoyer l'air avec de l'eau ?

Tu veux faire un immense narguilé?

Comment vas-tu recycler cette eau contaminée? La rejeter dans la nature, les canalisations d'eaux usées (les stations d'épurations sont-elles capables de retenir ces nano particules?

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Eau contaminée, le mot est bien fort.

Tout comme l'aspirateur qui fonctionne avec de l'eau, ou comme l'eau qui me sert à laver le sol, ou la voiture, ou moi : évacuée avec les eaux usées (lavabo, évier, douche, baignoire, etc ...).

 

Ce message remet bien les choses à leur niveau.

Nous ne somme pas des industries lourdes utilisant des produits fortement toxiques.

 

🙂

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il y a 31 minutes, fran6p a dit :

Comment vas-tu recycler cette eau contaminée? La rejeter dans la nature, les canalisations d'eaux usées (les stations d'épurations sont-elles capables de retenir ces nano particules?

Y en a toujours un, pour nous faire l'écolo de service !!!  🤔😄😄

Un peu de sérieux, tu n'as pas une multinationale en face, il ne va pas plus polluer l'eau que toi quand tu te laves les mains avec ton savon ou quand tu fais popo avec tous les pesticides et antibiotiques que tu ingères régulièrement 

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A l'âge que j'ai, je pourrai appliquer la devise  "après moi, le déluge" mais j'ai des enfants, bientôt des petits enfants. J'aimerai avant de partir ne pas leur laisser un monde trop invivable.

Écolo, je ne le suis pas plus que ça mais je fais partie de ces gens qui pensent encore que chacun de nos gestes peut contribuer à un meilleur monde: je sais, je suis un utopiste. Les pesticides, j'essaie de les éviter le plus possible en sélectionnant quand je le peux mes aliments et les antibiotiques, c'est pas automatique: je n'en prends que lorsque mon médecin m'en prescrit.

"Les petits ruisseaux font les grandes rivières" isn't it ?

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Pour tester l'efficacité ou non de la brumisation il suffit d'utiliser un pulvérisateur à eau quand ça pue bien dans la pièce en fin d'impression.

Pulvériser une dizaine de pschit assez haut env à 2m de haut au raz du plafond, (couvrir de préférence ce qui ne supporte pas l'eau) pour créer une fine douche d'eau qui va coller et alourdir les arômes, particules, poussières et autres, et sans doute les nanos aussi, et les faire chuter au sol. En profiter ensuite pour laver le sol... (de toute façon il en a surement besoin...) et le tour est joué.

Seul inconvénient cela augmente un peu l'hygrométrie de la pièce.

Si vous ne voulez pas polluer avec l'eau de lavage le mieux serait de ne pas imprimer du tout, car le plastique ça pollue à tous les niveaux... on ne fais pas d'omelette sans casser d’œufs, faut juste pas mettre l'eau de lavage dans l'omelette.😉

En Norvège il y a une vingtaine d'années j'utilisais déjà  le vapo pour faire disparaitre les odeurs de clope de ma femme, de chien ou de WC sans aucun produits chimiques, juste avec un petit vaporisateur manuel et de l'eau... à l'époque on trouvait même un produit spécial en vapo qui s'appelait EXit, mais l'eau pure est aussi efficace... et gratos en plus!

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il y a 3 minutes, fran6p a dit :

Les pesticides, j'essaie de les éviter le plus possible en sélectionnant quand je le peux mes aliments

Hélas, j'ai bien peur que même en faisant de t-on mieux pour sélectionné tes aliments, tu en absorbes malgré tous , on en ai envahi

il y a 5 minutes, fran6p a dit :

et les antibiotiques, c'est pas automatique: je n'en prends que lorsque mon médecin m'en prescrit.

Tu en prends bien plus souvent que tu le penses avec toutes les viandes que tu manges et les produits dérivés.

 

Je suis bien d'accord qu’il faut faire un petit, voir grand geste pour préserver notre planète, mais on ait dans un monde tellement pollué qu’une imprimante filtrée a l'eau (encore faut ‘il que ça soit réalisable et efficace) à notre échelle cette pollution et vraiment dérisoire et pas pire que celle envoyer dans l’air sans filtre.

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il y a 4 minutes, ApiViking a dit :

Pour tester l'efficacité ou non de la brumisation il suffit d'utiliser un pulvérisateur à eau quand ça pue bien dans la pièce en fin d'impression.

ça peu être une idée à creusé , à testé par curiosité 

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La brumisation sur les chantiers est surtout utilisée pour diminuer la poussière. Tu en verra rarement en hiver et on asperge même avec des camions le tout-venant sur les gros chantiers de terrassement.

J'ai déjà vu une installation avec des brumisateurs tout autour d'un chantier en cours de dépollution aux hydrocarbures essentiellement. Il faut dire que l'odeur incommodait le voisinage et avait valu un article dans le journal.

Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est efficace contre les particules fines.

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  • 2 weeks later...

Petit UP !

Cette idée... de filtrer avec de l'eau... hum... m'a trotté dans la tête et j'ai réalisé 1-2 choses.
Voici ce que j'ai fait :

https://www.thingiverse.com/thing:3220940

https://www.thingiverse.com/thing:3219950

J'ai déjà imprimé la seconde pièce... mais je suis en train d'imprimer la 1ère... l'adaptateur pour la bouteille.

J'ai déjà fait un "premier test"... avec un verre d'eau... hum... cela fonctionne, à la condition de ne pas mettre trop d'eau... sinon la turbine n'a pas la "puissance" pour pousser l'air dans l'eau.

Promis... une fois tout monté... je pendrais une petite photo... et j'essaierai de faire une vidéo pour vous montrer le résultat.

En attendant... petit schéma, pour vous montrer un peu l'installation :

1717250651_SchmaFiltreEau.jpg.7a318099bed47deb2991549166dc6894.jpg

Edit de 15h30 :

Comme promis... voilà ce que cela donne :

 

Alors... j'ai pas d'outils (fiable) pour mesurer les particules à la sortie... mais le principe... FONCTIONNE.

Modifié (le) par Bosco2509
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Hello,

 

@Bosco2509 : beau travail !

Est ce que l'eau change de couleur ?

 

@panerai : il y a un sujet qui parle de ça : https://www.lesimprimantes3d.fr/forum/topic/18387-imprimantes-3d-et-qualité-de-lair/

 

🙂

Modifié (le) par Yo'
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Moi, je suis sceptique. Pas sur le principe, mais sur la réelle efficacité. Je ne suis pas chimiste, mais il y a quelque chose qui me dérange dans le raisonnement.

Déjà, si tant est que le principe d'échange fonctionne entre l'air et l'eau, pourquoi ne pas faire des tests avec une simple pompe d'aquarium à membrane et un diffuseur placé en tout en bas, comme dans les aquariums? Sur le principe, la fonction est la même, à ceci près que les bulles sont beaucoup plus nombreuses et fines, donc on augmenterait considérablement la surface d'échange air/eau.

A ceci près que dans le cas d'un aquarium, on cherche à transférer des molécules d'oxygène dans l'eau, alors que là, il ne s'agit pas d'un gaz (O²) mais de particules solides. Donc des particules qui ne vont pas nécessairement se combiner avec celles présentes dans l'eau.

Et ce sont les poissons qui utilisent cet oxygène pour respirer, et donc le consomment. Là rien de ce genre, donc on ne peut rien savoir de ce qui est retenu dans l'eau. Ni d'ailleurs, en admettant une quelconque efficacité, à quel moment l'eau va être saturée.

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Il y a 1 heure, Yo' a dit :

Hello,

 

@Bosco2509 : beau travail !

Est ce que l'eau change de couleur ?

 

Merci !
Réponse : Peut-tu percevoir des "nanoparticules" à l'oeil nu ?... moi non.
Alors... NON... l'eau reste claire.
La seule chose qui flotte plus ou moins dans l'eau sont des petits déchets... et résidus de laque.
Pour les voir... là encore... faut appliquer une lampe contre la bouteille... et par effet de transparence, on aperçoit des résidus...
Mais mon analyse s'arrête là... je suis pas scientifique.
 

il y a 41 minutes, rmlc460 a dit :

Moi, je suis sceptique. Pas sur le principe, mais sur la réelle efficacité. Je ne suis pas chimiste, mais il y a quelque chose qui me dérange dans le raisonnement.

Déjà, si tant est que le principe d'échange fonctionne entre l'air et l'eau, pourquoi ne pas faire des tests avec une simple pompe d'aquarium à membrane et un diffuseur placé en tout en bas, comme dans les aquariums? Sur le principe, la fonction est la même, à ceci près que les bulles sont beaucoup plus nombreuses et fines, donc on augmenterait considérablement la surface d'échange air/eau.

A ceci près que dans le cas d'un aquarium, on cherche à transférer des molécules d'oxygène dans l'eau, alors que là, il ne s'agit pas d'un gaz (O²) mais de particules solides. Donc des particules qui ne vont pas nécessairement se combiner avec celles présentes dans l'eau.

Et ce sont les poissons qui utilisent cet oxygène pour respirer, et donc le consomment. Là rien de ce genre, donc on ne peut rien savoir de ce qui est retenu dans l'eau. Ni d'ailleurs, en admettant une quelconque efficacité, à quel moment l'eau va être saturée.

Tu as le droit d'être sceptique.
N'ayant aucun outil de mesure fiable sous la main (je ne vais pas en acheter pour le peu de nombre de gens que cela intéresse, cela ne vaut pas l'investissement).
De ce que je sait : L'eau est plus dense que l'air. L'eau est plus lourde que l'air. Le plastique est plus lourd que l'oxygène.
Je ne pense pas que le plastique... ou tout du moins les particules, puissent se libérer de l'eau ou trouver le chemin de la sortie.
En tout cas... même si tout le plastique n'est pas "retenu" par l'eau... je met ma main à couper, qu'une partie sera "retenu" dans l'eau.

J'ai pensé à la pompe d'aquarium... avec un diffuseur.
Mais ayant complètement "décroché" et vendu tout mon matériel d'aquarium... tout ce qui me reste est 50cm de tuyau, et de la mousse de filtration.
Avec cela... je vais pas loin.

Je veut pas investir dans une pompe d'aquarium (même si cela ne coûte pas une fortune).
J'ai fait avec de la "Récupération"... et cela restera comme cela pour l'instant.
Pour le peu de gens que cela intéresse vraiment... mon avis est que : Cela ne vaut pas le coût d'un investissement financier et même si il est ridicule.
Mon intention est juste de prouver qu'il est possible de le réaliser soi-même, en faisant le plus simple possible.
Alors... après... si quelqu'un veut tester... qu'il le fasse, je ne retient personne.

En l'état... je ne peut pas réduire le diamètre du tuyau... ni de mettre un diffuseur.
La turbine n'a pas la "Pression" suffisante pour cela. J'ai tenté... avec une simple mousse au bout du tuyau... plus d'air ne sortait (plus aucunes bulles dans la bouteille).
Même résultat en mettant de la mousse sur les "aérations" de la bouteille... la turbine "ronfle" et plus d'air ne sort.

Transférer des particules solides (du plastique) dans l'eau... et les faire se combiner est-il possible ?
Si tu veut mon avis, je te retourne la question en exemple d'actualité : Les déchets de plastiques dans les océans se combinent-ils avec l'eau de mer ?
De ce que je sait... quand n'importe qui, toi, moi... n'importe qui, va au bord de la mer, et prend une grande respiration... respirera-t-il des particules de plastiques dans l'air ?
En clair : Respirons-nous des particules de plastique en allant au bord de la mer ?
J'ose espérer que non.
...
Pour en revenir à mon "bricolage" : Je te répondrai dans 1 ou 2 ans (si je suis encore de ce monde) et je te montrerai ce qui a été "retenu" dans l'eau de la bouteille.
C'est pas en... 4 semaines qu'un résultat est visible. Il faudra des années je pense ou en tout cas, plusieurs mois.

Et... si quelqu'un... d'aventure... voulait faire l'expérience autrement... ou concevoir quelque chose d'une autre manière... je l'y invite.
Je me suis posés des questions... et je m'en pose toujours...
Alors si d'aventure, vous vous posez des questions... eh bien... un peu d'huile de coude... et tenter de faire votre propre expérience.

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Bonjour, un petit mot sur les laveurs d’air. C’est utilisé dans l’industrie depuis très longtemps et on commence a en voir a usage domestique.

Sous leurs forme la plus simple, le flux d’air qui passe dans un réservoir d’eau (Knock-Off drum , je ne connais pas de terminologie Française), c’est pas mal utilisé en entrée de torchère pour enlever les plus grosses particules et ce n’est pas très efficace. Pour une meilleure efficacité, il faut prévoir des systèmes de douche, de préférence avec des surfaces, des tamis, etc. Le problème c’est l’encrassement des surfaces. On peut aussi avoir des systèmes de brumisation, mais là il faut prévoir des systèmes pour bloquer les aérosols (qu’on sait faire depuis qu’on traite les problèmes de Légionellose). Et en principe, on doit traiter l’eau. Pour un système efficace, il faut une pompe et faire de l’ingénierie qui peut être assez complexe et on n’a pas les moyens de vérifier l’efficacité du système (pas plus que pour les filtres, d’ailleurs).

On les utilise aussi parfois pour enlever les odeurs, ce qui démontre une certaine efficacité (le nez est un capteur très sensible qui détecte des taux de molécules extrêmement faibles).

Des laveurs a usage domestique:

https://www.cleanairoptima.fr/laveur-d-air/laveur-d-air-ca-807/i/258/ 449 Euros

https://www.trotec24.fr/machines/purification-de-l-air/laveurs-d-air de 200 à 400 Euros

A noter, ces laveurs domestiques ont une ‘fonction’ d’humidification, donc ils recrachent des aérosols qui contiennent les particules qu’ils viennent d’enlever?

Modifié (le) par PRZ
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Oh mais ne t'énerve pas, @Bosco2509, mon but n'est pas d'aller chercher des poux dans la tête! Je comprends parfaitement ta démarche, et les limites que tu évoques. Mais tu avoueras que si une recherche peut être empirique, en revanche, le résultat, lui, s'il n'est pas mesuré, reste de l'ordre de l'incantation.

Mais bon, on parle là de nanoparticules, donc de machins invisibles à l’œil. Difficile donc de quantifier le résultat. Effectivement, ces particules ne peuvent se combiner au niveau atomique, sauf peut-être dans quelques centaines d'années, après dégradation totale.

Après, la comparaison avec une grande bouffée d'air au bord de la mer n'est pas comparable: quand bien même ces particules seraient présentes, les taux de dilutions seraient infiniment plus faibles que dans une pièce. Et puis il y a bien d'autres choses qui viennent se fixer définitivement dans nos poumons! A commencer par tout ce qui traîne dans l'air des grandes métropoles

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il y a 16 minutes, rmlc460 a dit :

Oh mais ne t'énerve pas, @Bosco2509, mon but n'est pas d'aller chercher des poux dans la tête! Je comprends parfaitement ta démarche, et les limites que tu évoques. Mais tu avoueras que si une recherche peut être empirique, en revanche, le résultat, lui, s'il n'est pas mesuré, reste de l'ordre de l'incantation.

Oh Non... on est dans un débat... je m'énerve pas... il m'en faut beaucoup plus plus m'énerver.
Désolé si la formulation avait un sens agressif... je te prie d'accepter mes excuses.

Je suis d'accord avec toi. Il est difficilement mesurable en l'état. Même les récentes "recherches" sur l'impression 3D et les particules qu'elles émettent ne sont pas claires.
J'ai d'ailleurs lu une connerie (conclusion) d'une analyse faite par des scientifiques qui dans leur conclusion et je les cites :

Citation

Ils recommandent d’utiliser ces appareils dans des endroits ventilés, de s’éloigner lors de leur fonctionnement et de régler la température de l’imprimante au niveau le plus bas.

Source : https://www.numerama.com/sciences/441875-les-imprimantes-3d-emettent-des-microparticules-qui-risquent-de-finir-dans-vos-poumons.html

C'est le "régler la température de l’imprimante au niveau le plus bas"... que je trouve être une connerie... c'est mon avis.
J'ai pas l'impression qu'ils utilisent des imprimantes 3D au quotidien.

Modifié (le) par Bosco2509
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Haha!! J'avais aussi entendu cette connerie, mais relayée par des super journaleux pseudo scientifiques, à la télé !

Moi, je dis, le plastoc, faut le faire fondre à 20°, et puis c'est tout! Démerdez-vous !

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  • 1 month later...

Bonjour,

Je reprend un peu ce fil, très intéressant...

Tout d'abord, concernant la température d'impression, c'est effectivement mieux de rester le plus bas possible, le nombre de nano-particules émises est d'autant plus important que la température est élevée (une étude dont je n'ai plus le lien le montre clairement). On est bien d'accord qu'il faut utiliser une température compatible avec le process : vouloir imprimer du PLA à 120°, ça va être compliqué ;o) Mais si ça imprime bien à 190°C, pas la peine de monter à 210°C (sauf si vous souhaitez augmenter l'adhésion inter-couches).

Ensuite, concernant le système de filtration par passage dans l'eau, j'ai quand même un gros doute sur l'efficacité : on voit clairement des grosses bulles percer la surface, ce qui veut dire que l'ai contenu dans ces bulles est rejeté tel quel, et n'est pas du tout filtré. Comme quelqu'un l'a dit, ces systèmes sont surtout efficaces pour les grosses poussières (3 ou 4 ordres de grandeur plus grosses). Ou alors, il faut une mise en oeuvre plus complexe.

J'ai lu une grosse partie des discussions, et il y a une chose qui ressort : malgré les études qui commencent à apparaître, il est très difficile de transposer ça en pratique. Déjà, il faut connaître les limites d'expositions considérées comme dangereuses : elles existent, la législation les définit, mais c'est un peu imbitables quand on n'est pas du métier :o/ Ensuite, il faut faire un calcul de concentration, comme ça a été évoqué par quelqu'un, quelques pages en arrière. Enfin, il faut mettre en place un système de filtration adapté, et être sûr qu'il est efficace (la mécanique des fluides, c'est pas trivial !). Là aussi, ça a été dit plusieurs fois : rien de pire que de se croire protégé. Par exemple, le système ZIMPURE me semble léger pour filtrer les nano-particules (filtres P3 seulement)... Et même avec un bon système de filtration, reste la question du changement de filtres : quand le faire ? Le risque est grand de les laisser pendant des mois, voir des années, et voir leur efficacité se réduire à néant.

Pour la petite histoire, je travaille dans un grand centre de recherche français qui a la sécurité très à coeur, et la question des imprimantes 3D vient juste d'être mise sur le tapis. Je suis justement animateur sécurité, et je me suis proposé pour gérer la problématique des imprimantes 3D. Une étude interne, au siège, a été lancée, et les résultats devraient arriver dans le courant de l'année, avec des recommandations pour les préventeurs. Je demanderai alors la permission de diffuser les information utiles...

Une chose est sûre : d'après la législation, un local contenant une imprimante 3D est de fait reclassé comme 'local à pollution spécifique', et impose une surveillance du taux de particules (et des actions pour le limiter aux valeurs en vigueur). Exit les imprimantes dans les bureaux, donc (y'en a !). Maintenant, la législation est avant tout orientée professionnels, qui ont des parc de machines importants, et des opérateur salariés. Vous le savez, le législateur est moins pointilleux pour les particuliers : on a bien le droit de s'empoisonner avec ce qu'on veut. On peut se dire qu'un particulier ne passe pas 8h par jour dans un contexte d'impression 3D ; d'un autre côté, les conditions d'utilisation sont aussi bien plus mauvaises (genre piaule d'étudiant), donc le risque peut être similaire, voir plus important. Et y'a des mordus qui en font très beaucoup plein !

Pour conclure, je dirais qu'il faut avoir conscience du risque, et qu'il ne faut donc pas faire n'importe quoi. Genre rester le nez collé à la buse trop longtemps (ce que j'ai fait à mes débuts, avec de l'ABS, en plus :o/ ) ; il faut aérer le plus possible (pas simple l'hiver), privilégier des endroits peu fréquentés pour imprimer ou placés à proximité d'une bouche d'extraction de VMC. Bref, faire fonctionner le bon sens plutôt que de faire des calculs compliqués avec un tas de données manquantes ou mal utilisées.

Juste une dernière chose à propos des enceintes fermées : le risque peut être, si mal filtrées, de justement augmenter la concentration, et de tout prendre dans le pif lors de l'accès à l'imprimante... Pas certain que ce soit mieux que de laisser la ventilation de la maison (si elle existe !), évacuer à mesure...

PS : je n'ai pas abordé les COV, car de ce côté, je pense qu'on sait mieux faire, et le ZIMPURE peut être relativement efficace sur ce point (si tant est que son aspiration est bonne, alors qu'on souffle sur le PLA pour le refroidir, projetant des gaz un peu partout :o/ ).

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Je ne connais pas bien les normes en matière de filtration, mais le dernier sigle (Pn) semble correspondre à la taille des particules filtrées, et là, je pense qu'il faut partir sur P3, qui, contrairement à ce que je pensais, semble suffisant pour les nano-particules émises par l'impression 3D¹. Je ne pense pas que le P1 suffise, par contre...

¹ cf tests faits par une équipe du CEA sur le Zimpure : https://www.zimple3d.com/staticprod/apps/zimpure/CEA-Zimple-ZimpureEvaluation.pdf

À propos de ce test, justement, ce qui me chagrine, c'est qu'il manque des infos sur les conditions. Par exemple, ils n'ont utilisé que de l'ABS. Or, je ne sais pas si le ventilateur de refroidissement de la pièce est activé dans le cas d'impression d'ABS sur une Zotrax M200 (quelqu'un le sait-il ?). En enceinte close, ça n'a pas beaucoup d'importance, mais sur une machine ouverte, pour du PLA, par exemple, où on ventile assez fort, j'ai peur que la dépression du Zimpure, du fait des fortes pertes de charges dues au filtre, soit insuffisante pour aspirer les gas et particules émises, qui sont plutôt dispersées dans la nature :o/

Je vais contacter la personne qui a fait le test dans la cadre de mon boulot pour avoir plus d'infos, et éventuellement des recommandations.

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La classification des filtre est la suivante:

A: Gaz et vapeurs organiques dont le point d’ébullition est supérieur à 65 °C (solvants, hydrocarbures, alcools, benzène, éthanol, fréons, white spirit)

B: Gaz et vapeurs inorganiques (sauf le monoxyde de carbone CO) (acide cyanhydrique, brome, chlore, cyanure dioxyde de chlore fluor sulfure d’hydrogène, sulfure de carbone)

E: Dioxyde de soufre (SO_2 ), autres gaz comme les vapeurs acides, généralement associé avec du P3 (acide acrylique, acide formique, acide nitrique, chlorure d’hydrogène, dioxyde de soufre, fluorure d’hydrogène)

K: Ammoniac et dérivés organiques aminés (DMA, DMEA, hydrazine, méthylamine, MMH, UMDS)

P: Particules solides et liquides ((plomb, amiante, fibres céramiques, aérosols), particules radioactives et hautement toxiques, bactéries et virus (grippe aviaire, grippe A/H1N1, SRAS, tuberculose, virus Ebola)

Après je ne sais pas expliqué les chiffres car on trouve par exemple des ensemble de filtre ABEK1P3 (ou c'est une cartouche ABEK1 et un filtre P3) mais le K1? ou alors le 1 est associer a l'ensemble?

Si c'est le cas, la classification semble la suivante:

1: 80%

2: 94%

3: 99%

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D'après cette doc https://github.com/3DModularSystems/Scalar/raw/master/Documentation/Etudes/GazFilter/Quel filtre à air choisir pour votre imprimante.pdf

Le chiffre à la fin de la cartouche pour gaz correspond à sa classe (capacité de filtrage). Cf 

https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/mesures-et-moyens-de-prevention/article/filtres-de-protections-respiratoires

et

http://www.preventistes.com/pdf/1-4-protection-respiratoire.pdf

Si on synthétise, on a :

Classe 1 : teneur en gaz inférieur à 0.1% en volume
Classe 2 : teneur en gaz comprise entre 0.1% et 0.5% en volume
Classe 3 : teneur comprise entre 0.5% et 1% en volume

NB : un filtre de classe A1 résiste 70 minutes à une concentration de 1000 ppm de cyclohexane. Un filtre de classe A2 résiste 35mn à une concentration de 5000 ppm.

Du coup, pour estimer les durées de vie, il faudrait connaître la concentration exacte... Si c'est de l'ordre de 1000ppm (0,1%), ça ne va pas durer longtemps :o/

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Très intéressant tout ça.

La Zortrax M200 est de base ouverte mais il existe un kit pour une enceinte close. L'ABS s'imprime généralement sans ventilation. Donc effectivement les conditions du test peuvent être très variables.

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Bonjour.

Je relance le sujet avec mon projet de caisson. Cela peut donner des idées à certains et de recevoir des critiques constructives (ou pas ) d'autres. Je me suis basé sur les différents schémas d'assainissement et principalement du recyclage d'air.

Le 17/08/2018 at 10:04, Bosco2509 a dit :

896397244_Capturedcran(185).png.30804d8b0e4e1347afac9dd3d174111a.png

Donc voici mon schéma.

DSC_1140.thumb.JPG.7a7cf075a28a0fef2e75945dfb688777.JPG 

Le principe est de faire passer l'air du caisson de l'imprimante dans le caisson au dessus pour réduire le taux d'humidité des filaments entamés (Inutile? ou pas).

Après c'est simple, l'air passe d'un caisson à l'autre en étant filtré par F1 qui retient les particules pendant l'impression. G1/F2 permet un apport d'air neuf si besoin (je pense que ça s'équilibrera tout seul). 

V1 et V2 tourneront en binôme pour l'équilibrage et seront gérés en fonction de T2 alors que T1/H ne sert que pour visualiser la température et l'humidité dans le caisson des filaments.

V3/F3/C est le mode "chasse d'eau". Quand le print est fini, il est temps d'évacuer cet air vicié. On ferme le clapet C et on purge le caisson avec V3 au travers du filtre à charbon F3 pour l'odeur. V1 et V2 seront également en action, je veux éviter un tirage au vide.

Y a plus qu'à ouvrir le caisson "Imprimante" et récupérer sa création.

Je pense que c'est applicable pour le PLA comme l'ABS ou autre. Il faut bien entendu procéder à une baterie de tests de contrôle température, etc...

Je ne vais pas débatre de quel filtre HEPA utilisé, car à moins de vivre dans une bulle stérile, on est confronté aux nanoparticules et je choisis du H12 mais je rapelle que l'air va y faire plusieurs passages. On arrive à attraper de petits poissons même avec un filet à grosses mailles.

Voilà je crois n'avoir rien oublié.

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