Kachidoki Posté(e) Aout 7 Partager Posté(e) Aout 7 (modifié) Bonjour à tous pour un nouveau test haut en couleur ! Suite au test de l'Original Prusa MK4, j'ai la chance de pouvoir poursuivre l'aventure avec l'upgrade multi-couleur => l'Original Prusa MMU3. Comme toujours je précise que j'essaie d'être le plus critique possible durant mes tests. Alors c'est parti pour le test live ! Commençons par le carton : Comme souvent emballage impeccable et très condensé. Il s'agit ici de la version avec les pièces imprimées en usine. A l'intérieur de ce carton on retrouve les éléments triés et étiquetés, un ensemble de sous-carton, ainsi que le plus important de tous les éléments, le paquet de Haribo : Je vous fais grâce de toutes les photos du montage, ça n'apporte rien de plus que le manuel en ligne (ici pour le Français) qui explique tout ça très bien. Cependant je peux vous faire part de mon ressenti durant ce montage. Tout d'abord et comme souvent, le manuel en ligne en version anglaise est bien plus utile grâce aux nombreux commentaires que l'on y retrouve. La plupart du temps il s'agit de commentaires obsolètes dont on voit qu'ils ont été écouté car le manuel a été adapté au fur et à mesure des retours des utilisateurs. Parfois on y retrouve des commentaires rigolos, mais aussi quelques-uns utiles au moment où on en besoin. Généralement lorsqu'une étape donnée possède plusieurs dizaines de commentaires, c'est qu'il y a quelque chose à savoir sur cette étape. L'ensemble du montage s'est déroulé de manière fluide, excepté à deux moments où j'ai du "improviser". Dans les deux cas il s'agissait d'un problème dû à une imperfection dans les pièce imprimées en usine. Le hic c'est que ça arrive forcément lorsqu'il faut rentrer de force un palier en laiton ou un tube PTFE, et que tenter de le retirer à mi-parcours c'est prendre le risque de l'abimer. Rien d'insurmontable toutefois, un bon bricoleur saura s'en sortir. Hormis ces deux "points durs", les tolérances entre les pièces imprimées sont très bonnes, bien que ces dernières soient de qualité moyenne. Le montage prend du temps, j'ai passé 4h uniquement sur le MMU3. On rajoute bien une heure ou deux pour le buffer et les supports de bobines. Ces supports sont très simple à monter, mais le travail de collage des petits patins en mousse est assez fastidieux (60 en tout à coller). Le buffer quant à lui est assez ludique, aves ses grandes roues qui rappelle les Meccano pour les plus anciens. C'est aussi la partie qui comporte le plus de visserie, quand on nous demande d'étaler 25 petites vis d'un coup on sait qu'on va s'amuser. Il fallait bien trouver un moment pour les manger ces Haribo. Car oui, le manuel n'indique pas quand et combien de gummy bear il faut manger. C'est le point noir de ce guide. Comparé au MMU2, et ce n'est pas une découverte, on voit tout de suite les similitudes. Des tas de petits détails sont différents cependant. Mais on peut tout de même s'étonner de certains choix, tel que la "PD-board". Cette carte n'est là que pour corriger un défaut de design électronique qui avait été relevé depuis des années sur le forum de Prusa. Il existait plusieurs techniques pour solutionner ce problème, shunter une diode sur la carte électronique, ou augmenter la tension d'entrée. Cette "PD-board" fait ce travail d'augmentation de tension. Mais alors, pourquoi de pas l'avoir intégré directement sur la carte électronique principale, ou tout simplement corrigé le défaut de design ? D'autant plus que Prusa manufacture ses cartes électronique dans sa propre usine. Il y a quelque chose qui m'échappe. Toujours est-il que cela ressemble à un patch mis sur un produit existant, et non pas à un nouveau produit avec une conception révisée. Voici où j'en suis pour le moment. La prochaine étape, marquée comme "très difficile" dans le manuel (j'en tremble ) consistera à effectuer l'upgrade du Nextruder de la MK4. C'est à dire qu'il s'agit de faire ce que l'on déconseille à tous les nouveaux sur le forum => démonter une machine qui fonctionne parfaitement pour l'upgrader. J'en reparlerai en temps voulu. Modifié (le) Aout 7 par Kachidoki 7 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DataPocalypse Posté(e) Aout 7 Partager Posté(e) Aout 7 Ca fait plaisir du contenu FR sur la MK4, merci pour ton test, hâte de lire la suite Concernant le démontage j'aurais dit le contraire, après j'ai le biais d'avoir monté le kit mais si on est pas bourrin et qu'on suit le guide il n'y a pas de raisons que ça ne remarche pas ^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 7 Auteur Partager Posté(e) Aout 7 C'était une boutade, j'en suis pas à ma première prusa en kit. J'ai dû monter 8 machines de type i3 je crois, pas toutes des prusa bien sûr, même une DIY (une i3-RDX). J'ai aussi fait pratiquement toutes les mises à jours successives sur ma première MK2 passée en MK2S, puis MK2.5 etc... Idem sur deux MK3 passées MK3S. Et même chose pour le multi-couleur, j'ai eu le MMU1, le MMU2 et j'ai encore le MMU2S. Le démontage ne me fait pas peur, au contraire ça sera l'occasion de voir la tête du nextruder après un an d'utilisation plus ou moins intensif. J'avoue ne même pas avoir ouvert ne serait-ce que le levier une seule fois depuis son assemblage. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 9 Auteur Partager Posté(e) Aout 9 Hello, j'ai avancé, et complété de montage du MMU3 ! Il me restait notamment l'upgrade du Nextruder à faire. Alors ça n'a pas été une mince affaire, j'ai passé une bonne demi-heure sur la première étape (n°5 en vrai), consistant à retirer le sandwich de l'engrenage planétaire de l'arbre moteur. Impossible de tirer l'ensemble sans user d'une force excessive. Je lis les commentaires et je vois que je ne suis pas le seul. Je commence par démonter la hotend, puis les deux premières couches du sandwich (qui de toute façon seront désassemblés plus tard dans le guide) pour y voir plus clair. Et j'ai rien vu d'autre que de la graisse. Par l'ouverture latéral (le idler) je glisse un petit tournevis plat entre le moteur et le nextruder, et je fais levier délicatement. Ca ne bouge pas et je sens que je vais marquer les pièces si je force plus. Bref, je tourne en rond, je tire, je pousse, je "wiggle", plus fort, j'essaye avec l'outil de mise en place des engrenages, je re-tente après avoir tourné le tout sur plusieurs angles. Rien à faire. Dernière tentative avant le chat support, j'utilise le manche d'une pince brucelles pour faire levier. De cette manière j'ai plus de surface de contact, et donc plus de force avant de marquer les pièces. Et bingo, c'est sorti sans même forcer... Mis à par ça, l'intérieur du nextruder est comme neuf après un an d'utilisation, juste la graisse qui est devenue noir, mais c'est globalement très propre et les roulements n'ont pas de jeu. Passé ce cap, le reste a été un jeu d'enfant. Petit bémol sur le système de fixation du MMU3 sur le cadre de la MK4. C'est censé être un système de clipsage, mais qui ne se clipse pas du tout en réalité. Les commentaires le confirment, et j'ai même réimprimé les clips dans le doute et pareil. Ca clipse un poil mieux sur un cadre de MK3 mais c'est pas ouf. Les clips du MMU2 font vraiment "click!" et le système est maintenu fermement en place. Là il peut bouger librement de gauche à droite, et ne tient que par gravité en somme. Rien de méchant, mais bizarre. A un moment le guide nous demande de littéralement de casser la MK4 à coup de pince, fait assez notable pour le souligner : => J'installe le dernier firmware de la MK4 (via la clé USB), puis le dernier firmware du MMU3 (via PrusaSlicer et le câble USB). D'ailleurs j'ai dû tâtonner un peu pour trouver celui du MMU3, car je voulais prendre les firmware depuis github, et celui du MMU3 n'est pas diffusé à chaque release. Du coup j'ai maintenant le firmware 6.0.4 pour la MK4 et le firmware 3.0.3+896 pour le MMU3 (que l'on trouve sous la release 6.0.0). Et nous y voilà, une MK4 + MMU3 : Un nouveau menu de gestion des filaments fait son apparition : Oui il y a de la poussière, mais ce serait mentir que de faire comme si cette MK4 était neuve. Il faudra patienter le temps que je joue un peu avec pour vous donner mon ressenti. Pour le moment je n'ai fait que charger les cinq filaments jusqu'à l'extrudeur pour vérifier que tout fonctionne bien, et c'est le cas. Je peux déjà dire à chaud là que le nouveau système de support de bobine est peu pratique, et que le positionnement du buffer impose d'avoir accès à l'arrière de la machine car les "cassettes" avec les poulies sont à l'arrière, mais en contrepartie à l'avant on voit très clairement ce qu'il se passe dans le buffer. Ce positionnement à droite gêne encore plus l'accès à l'interrupteur (situé derrière l'alimentation) depuis l'avant de la machine, il faudrait que je regarde si c'est réversible. Sur mon MMU2S (qui est dans un placard) j'utilise avec satisfaction ce système qui se charge par l'avant et qui ressort par l'arrière, et j'ai mes bobines sur l'étagère au dessus. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 11 Auteur Partager Posté(e) Aout 11 (modifié) Salut Petit retour sur les premiers tours de roue du MMU3. J'ai démarré assez petit, avec deux gecko (différents), et ~200 changements de filament. Petite difficulté supplémentaire ici, pour le "marron" j'ai utilisé du Prusament rPLA Algae, qui semble assez fluide et s'imprime plus froid. Il s'agit d'un recyclage de déchets industriels de PLA, avec des pigments organique. L'odeur est assez particulière mais pas désagréable. Bref, voici quelques photos : Premier essai Qui me regarde ?! Photo de famille avec la tour de purge : Aucune difficulté pour l'imprimante et le MMU3, malgré un changement de température sur un des filaments. Les couleurs sont parfaitement alignées, aucune bavure, aucun défaut autres que ceux inhérents à la technologie FDM. C'est vraiment parfait. Second essai Pour le second essai, j'ai voulu quelque chose qui fasse travailler le MMU plus longtemps, et qui ait des couleurs sujettes au bleeding (mélange de couleurs après purge). J'ai donc utilisé un modèle de Baby Dory et j'ai laissé la machine tourner toute la journée, ~15h et 650 changements de filament. Hormis le fait que mon filament bleu mériterait un passage au séchoir, c'est franchement nickel. Aucune intervention n'a été nécessaire, la machine a fait son taf toute seule et de manière assez discrète. En regardant de plus près, on distingue nettement un défaut de bleeding sur le modèle de gauche. On voit une bande de jaune qui traverse toute la partie bleue du modèle. Ce problème est également présent sur le modèle de droite, mais dans une bien plus faible proportion, il faut vraiment bien regarder. Une petite photo de famille, ouistitiiii : Pour le moment le MMU3 totalise ~850 changements de filament de manière fiable. Je vais faire encore quelques tests bien spécifiques pour essayer de le mettre en défaut, et je ferai un retex un peu plus détaillé. J'aimerai aussi faire certaines comparaisons avec le MMU2S. Il faudra patienter encore un peu car je suis sur plusieurs fronts. N'hésitez pas à interagir, je peux répondre aux questions et aux propositions de test. Bon dimanche. Modifié (le) Aout 11 par Kachidoki 6 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Motard Geek Posté(e) Aout 11 Partager Posté(e) Aout 11 Les prints sont super canons ! C'est compatible TPU au fait ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 11 Auteur Partager Posté(e) Aout 11 Merci. Le TPU c'est une bonne question faut que je tente. Vu le mécanisme, si le fil passe correctement le tambour du MMU ça devrait le faire. A tester, merci pour l'idée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 13 Auteur Partager Posté(e) Aout 13 Hello, Le 11/08/2024 at 17:59, Motard Geek a dit : C'est compatible TPU au fait ? Alors "a priori" je dirais que ce n'est pas supporté, car aucun profil de filament TPU n'existe pour cette imprimante dans PrusaSlicer, même pas le générique. Je suis donc sorti des sentiers battus et j'ai forcé l'utilisation d'un profil TPU incompatible. Et tadaaa : En noir du TPU eSun 95A, en violet du PLA Eco Arianeplast => 100 changements de filament. J'ai dû assister la machine à deux reprises au tout début, sur les 2-3 premiers millimètres car le TPU n'entrait pas dans le Nextruder. Très simple à corriger, on ouvre la trappe, on déconnecte le bowden, on sort le fil on recoupe et hop la machine reprend comme si de rien n'était. Je pense que c'est dû à la chaleur, j'ai commencé ce test en fin de journée mais il faisait encore 32°C dans ma véranda. Au fil de l'impression, la température est descendue vers 26°C et je n'ai plus eu de problème du tout. Vue de dessous après démontage des supports : Test concluant pour moi. 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Motard Geek Posté(e) Aout 13 Partager Posté(e) Aout 13 Ca c'est génial, pour mon usage c'est clairement un truc qui manque à l'AMS ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 13 Auteur Partager Posté(e) Aout 13 On vient de déplacer la machine dans mon bureau, car il faisait trop chaud dans la véranda pour continuer les tests. Elle est placé à côté de la Prusa XL, et elle occupe plus de surface que cette dernière à cause de toutes les bobines à plat. Aussi j'ai remarqué que le système de buffer ne pouvait se situer que sur la droite, car à gauche il y a le moteur X qui gêne. Du coup ça limite le choix possible pour l'emplacement des 5 supports de bobine => à droite de la machine. En gros c'est la disposition qu'il y a sur les photos plus haut. Techniquement en mettant la machine à 90° (c'est comme ça que je voulais la mettre au départ), on pourrait aussi mettre les bobines à l'arrière, mais la disposition fait que ça prend encore plus de place en longueur avec les tubes PTFE. J'ai la chance d'avoir un plan de travail en îlot, qui me permet d'accéder à l'avant de la machine pour les impressions, sur le côté pour les bobines, à l'arrière pour l'interrupteur, le chargement du buffer, la maintenance du MMU etc... Pour le moment je laisse dans cette disposition pour rester au plus proche des recommendations du constructeur, mais je ne manquerai pas à un moment donné de basculer sur mon ancienne disposition avec le MMU2, et voir si cela a un impact sur la fiabilité du système. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DataPocalypse Posté(e) Aout 13 Partager Posté(e) Aout 13 (modifié) Salut ! J'avais vu passer une technique sympa avec la XL qui consistait à imprimer le support en PETG avec un Z-distance à zero dans la config slicer sur une impression PLA pour avoir un rendu aussi lisse que sur la première couche du plateau. Je me demande si c'est possible avec le MMU, sans forcément faire de multi-couleur mais uniquement multi-matérial optimisé, par exemple imprimer seulement les 2 ou 3 dernières couches du support en PETG pour éviter trop de changements. En tout cas merci pour ton retour, c'est vrai que ça prends de la place ^^ Modifié (le) Aout 13 par DataPocalypse Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 13 Auteur Partager Posté(e) Aout 13 Salut @DataPocalypse, c'est exactement la technique que j'ai utilisé ici. Pièce de test en TPU, supports en PLA, avec un profil supports "solubles" donc zéro gap entre le support et la pièce. Oui c'est possible avec le MMU, c'est une pratique que j'avais déjà expérimenté depuis le MMUv1. Mais le problème c'est qu'en ayant une seule hotend, il faut la purger complètement pour passer de PLA à PETG et vice versa. Si la purge n'est pas complète, alors le peu de contamination fera que la liaison inter-couche sera pauvre là où il y a eu changement de matière. En clair les pièces imprimées avec cette technique sur des système multi-filament à une seule hotend (MMU, AMS) vont délaminer aux interfaces des supports à la première solicitation mécanique. On peut donc utiliser cette technique que pour de la déco, et/ou en purgeant un max, au minimum 3 à 5 fois le volume normal de purge, et encore. C'est la plupart du temps impayable en déchets. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DataPocalypse Posté(e) Aout 13 Partager Posté(e) Aout 13 Ok et j'imagine que le réglage de la purge est global ? ou alors injecter manuellement du gcode pour qu'il purge plus fort à partir d'une certaine hauteur et une fois les couches de PETG terminées on revient en purge normale. Car en cas de multi-couleur + support PETG, ça va faire de la perte sur de gros volumes. Faudrait que je me motive à faire un essai à la main voir comment ça se comporte, si trop compliqué j'irais voir le banquier pour une XL multi-têtes ça sera moins compliqué ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 13 Auteur Partager Posté(e) Aout 13 Tu peux changer les volumes de purge pour chaque transition de filament. Par exemple avoir une plus grande purge en sortant du support qu'en sortant du filament de la pièce. Ce qui revient finalement à ta proposition. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DataPocalypse Posté(e) Aout 13 Partager Posté(e) Aout 13 Merci beaucoup c'est bon à savoir, ça va grandement m'aider à faire un choix ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 15 Auteur Partager Posté(e) Aout 15 Un peu booké mais j'ai quand même rajouté 150 changements de filament au compteur avec ces petits toad : Ils ne font que 3cm de haut. Les seuls défauts apparents sont ceux de l'impression FDM, le surplomb sur la partie arrondie à la base. Pour le moment aucune assistance demandée, le MMU3 fait son job. Tout comme avec le MMU2, il y a un avantage particulier à ce système, c'est qu'il décharge le filament de la hotend à la fin de l'impression. De ce fait la buse ne bave pas du tout lors de la mise en chauffe de l'impression suivante. C'est d'autant plus appréciable sur la MK4 qui utilise la buse pour palper le plateau. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 17 Auteur Partager Posté(e) Aout 17 Encore un petit 650 changements de filament pour une quinzaine d'heures d'impressions. Mais 6 couleurs. La tour de purge parait énorme (elle l'est !) mais en réalité elle est majoritairement vide : C'est difficile à montrer, faudrait que je puisse couper l'avant proprement. Il y a deux raisons au fait qu'elle soit bien vide : Il y assez peu de couleur par couche, au max 4 au niveau des yeux, mais la plupart du temps 2 ou 3 seulement. Une partie de la purge se trouve dans l'infill de l'objet lui-même. En effet ça ne se voit pas mais Yoshi est tout coloré de l'intérieur. Pour la sixième couleur j'ai fait soft, juste un changement de filament sur la semelle des chaussures, en utilisant la fonction idoine dans PrusaSlicer. La machine s'est mise en pause en éjectant le filament par l'avant du MMU3, c'est surprenant lorsqu'on ne sait pas comment ça fonctionne la première fois. Il suffit alors de suivre les instructions à l'écran : retirer le filament et charger le nouveau en appuyant sur continuer. Tout se fait tout seul. Ou presque => En réalité ces figurines sont la deuxième tentative d'impression. A la première tentative, au moment du changement de filament je n'ai pas utilisé l'écran, mais les boutons directement sur le MMU3, comme j'ai l'habitude de le faire pour charger les filaments. En faisant ça, l'écran de l'imprimante affiche un autre message indiquant ce qu'il se passe sur le MMU3. Le hic c'est qu'alors on perd l'accès à l'écran initial de pause, on a plus aucun moyen de cliquer sur continuer. Pire, j'ai terminé sur un reset de la machine avec écran rouge et alarme stressante m'indiquant un timeout marlin je sais plus quoi. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre une photo tant je voulais vite arrêter ce biiiiip. Si on utilise la machine normalement, pour le moment elle fait son taf et elle le fait bien. Mais faut pas trop sortir du cas nominal, il y a encore des trous dans la raquette des testeurs chez Prusa. A+ 4 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PPAC Posté(e) Aout 17 Partager Posté(e) Aout 17 Wahou ! une impression avec 6 couleurs réussie au second essai ! bien joué ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 18 Auteur Partager Posté(e) Aout 18 Merci @PPAC, mais je n'y suis pas pour grand chose, c'est la machine qui travaille. Le plus long c'est presque de trouver des modèles prêts (et bien faits !) pour le multi-couleur qui correspondent aux goûts de la maison. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Aout 28 Auteur Partager Posté(e) Aout 28 Peu d'activité sur le MMU3 ces derniers jours. Faut dire que les congés sont terminés et que le test de la XL donne beaucoup plus de matière. Le MMU3 fonctionne, c'est tout simplement fluide, on lance une impression pour la nuit sans se demander si elle va se mettre en pause pour demander une assistance. C'est malheureusement ce qu'auraient dû être les MMU2 et MMU2S dès le départ. Histoire de passer au moins la barre des 2000 toolchanges sur le MMU3, j'ai lancé cette petite impression hier : Les lignes vertes sont des looongs bridges d'un trait d'extrusion. Rien à voir avec le MMU3 car là c'est la qualité de la MK4 (non S) et de sa ventilation qui donne ce résultat. Il y a quelques poils, mais ces trois bobines ne sont pas passé par la case séchage, et pour ceux qui suivent le test de la XL on a démontré combien il était important de sécher ses filaments. D'ailleurs on voit quelques microbulles d'air dans les lignes vertes. L'hexagone quant à lui rend très mal sur les photos, il s'agit d'un PLA+ Slik Noir, le rendu est beaucoup plus lisse à l'oeil nu, là les lumières sont trop dures. Je vais bientôt lancer les comparatifs avec le MMU2S, qui a bénéficié de la mise à jour logiciel du MMU3. J'avais abordé ce sujet il y a pile un an sur ce topic, c'est l'occasion ici de voir ce que ça donne. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) lundi à 18:55 Auteur Partager Posté(e) lundi à 18:55 Petit comparo qui va intéresser du monde => MK3S & MMU2S vs MK4 & MMU3 vs XL 5T J'ai pris le modèle d'elfe articulé ici => https://www.printables.com/model/12916-articulated-christmas-toys-multimaterial Que j'ai réduit à 50%, et profil 0.20mm STRUCTURAL par défaut pour les trois imprimantes, sans supports. J'ai tout laissé tel que, même la purge à l'intérieur de l'objet (oui même pour la XL) afin de comparer au plus proche entre chaque machine. A gauche une i3 MK3S & MMU2S, au milieu une MK4 & MMU3, à droite une XL 5 têtes. En détails MK3S & MMU2S On note un bleeding important, surtout du noir dans les chaussons rouge et au niveau des yeux. J'ai eu trois demandes d'assistance de la machine, ça chaque fois le filament restait coincé dans le tube reliant le MMU à l'extrudeur. C'est un point qui a été amélioré sur le MMU3. MK4 & MMU3 Je suis assez étonné, pas de bleeding notable, même pas le noir vers le chair. Aucune assistance, la machine a fait sa vie pendant que je faisais la mienne. XL 5T Bien évidemment aucun bleeding possible, même si je m'attendais à voir les couleurs de purge par transparence (je rappelle que la purge dans l'objet est activée). Cependant je note que la finition est un poil moins bonne que sur les deux autres, un peu plus de dépôts parasites que sur les autres impressions (filaments séchés juste avant l'impression). C'est mineur mais plus présent que sur les autres impressions. Purges Oui, la purge sur la MK3S est plus importante que sur la MK4. Cela avait été annoncé. C'est même encore mieux, sur la MK4 lorsque le filament repart vers le MMU après son ramming, on se retrouve pratiquement dans une situation de cold pull. Il n'y a pratiquement aucune matière résiduelle à purger. On peut le voir les dégradés de la tour de gauche qui ne sont plus là sur la tour de droite. En chiffres Temps Les temps sont les valeurs réelles, et non estimées par le slicer 9h45 pour la MK3S & MMU2S 5h51 pour la MK4 & MMU3 2h54 pour la XL 5T Poids J'ai tout pesé sur ma balance de cuisine à +/- 1 gramme, ce sont des valeurs réelles, et non estimées par le slicer Les deux lutins ensemble font 17 grammes sur les trois impressions. Les tours de purge font : 48 grammes sur la MK3S & MMU2S 37 grammes sur la MK4 et MMU3 15 grammes sur la XL En résumé Au titre de la qualité d'impression, la MK4 & MMU3 sort vainqueur de ce match. La perte se réduit par rapport à son aînée, tout en étant mieux purgée et en étant surtout bien plus rapide. Honnêtement et vu la qualité du ramming qu'offre la MK4, je pense qu'en optimisant le volume de purge on peut drastiquement réduire la perte. Si l'on considère la vitesse et la perte, alors la XL passe devant, et de loin. Même avec une purge optimisée (et la XL aussi peut tout a fait réduire sa tour), le MMU n'arrivera jamais a des valeurs aussi basses sans bleeding. Et quand bien même, le toolchanger sera bien plus rapide quoiqu'il arrive. Cependant elle n'est pas aussi docile, il lui faut des filaments parfaitement secs. Je conclue que pour une application uniquement multi-couleur, le MMU3 en combo de la MK4 est un bon choix. De tout façon si vous hésitiez encore il suffit de comparer les budgets pour se convaincre que la XL c'est overkill pour uniquement de la couleur, ce n'est pas son créneau. Pour une activité professionnelle ça se discute (time is money). 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Motard Geek Posté(e) mardi à 07:37 Partager Posté(e) mardi à 07:37 Clairement le prix de la XL est rédhibitoire pour le particulier mais niveau vitesse et perte c'est quand même génial. Niveau qualité la différence m'a l'air quand même assez minime en photo. Une idée de ce qui pourrait causer ces dépôts parasites ? Buse mal nettoyée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) mardi à 08:16 Auteur Partager Posté(e) mardi à 08:16 il y a 26 minutes, Motard Geek a dit : Clairement le prix de la XL est rédhibitoire pour le particulier mais niveau vitesse et perte c'est quand même génial. Je suis d'accord. Simplement ça se contre-balance, celui qui peut s'offrir la XL 5T ne devrait pas être trop dérangé par la perte plus importante du MMU3. Le delta coût entre les deux bécanes permet de se payer 83kg de Prusament. Donc pour une utilisation exclusivement multi-couleur, je choisirai une MK4S+MMU3+83kg de Prusament. Reste le gain de temps qui lui attirera le professionnel. il y a 26 minutes, Motard Geek a dit : Niveau qualité la différence m'a l'air quand même assez minime en photo. C'est vrai que ce n'est pas flagrant sur ce modèle. Si on parle de qualité d'extrusion pure, oui c'est minime, c'est surtout de la peau de saumon due aux VFA qui est invisible sur la MK4, j'avais fait une photo comparative avec le Yoshi. Mais si on ajoute les dépôts parasites qui peuvent parfois s'inclure dans l'objet et pourrir son esthétique, c'est moins minime à mon sens. il y a 26 minutes, Motard Geek a dit : Une idée de ce qui pourrait causer ces dépôts parasites ? Buse mal nettoyée ? Il faut bien comprendre qu'il y a deux grosses différences entre la XL et le MMU par rapport au filament au parking. Sur le MMU le filament est rétracté et parqué froid. Sur la XL le filament reste dans la tête et sera parqué à minimum 70°C pour toute la durée du print. Ce qui fait que le filament va sécher, et son humidité va tenter de sortir quoiqu'il arrive. Ce problème est en principe traité par la tour de remise en pression, qui extrude un peu pour remettre du filament "frais" dans la hotend. C'est ce qui provoque les fils entre le parking et la tour, voire entre la tour et l'objet si le volume extrudé est trop faible lors de la sortie de parking. La seconde différence est lors de la mise au parking, c'est celui-ci je pense qui provoque les dépôts parasites plus importants. Sur le MMU, lors du ramming la buse reste parquée au dessus de la tour de purge, en effectuant des va-et-vient. Sur la XL la buse va voyager entre la tour et le pad silicone du dock. Et c'est précisément durant ce voyage que quelques secondes qu'il peut y avoir un micro-oozing, un petit millimètre ou deux, qui vient se déposer sur le côté gauche de la buse lorsqu'elle se frotte au pad silicone. Cette accumulation peut parfois se déposer sur la tour, parfois sur l'objet. C'est un problème inexistant avec le MMU. Sur la XL j'ai remarqué une très nette différence sur le oozing et le stringing lorsque les filaments sont parfaitement secs. Le MMU quant à lui s'en fiche, il mange même du vieux filament sans râler. J'en profite pour ajouter une précision : Il y a 13 heures, Kachidoki a dit : J'ai eu trois demandes d'assistance de la machine, ça chaque fois le filament restait coincé dans le tube reliant le MMU à l'extrudeur. C'est un point qui a été amélioré sur le MMU3. Il s'agissait à chaque fois du PLA Blend "Viva La Bronze" => Un filament qui gonfle énormément en sortie de buse. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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