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Posté(e)

Bon, j'arrive à réguler correctement l'humidité dans mon AMS... J'ai installé la petite pièce avec les clapets, je voulais quand même essayer. J'ai réglé le seuil haut d'humidité à 35, la T° à 49°c... Entre les phases de marche et les phases d'arrêt de la chauffe, mon petit capteur Chinois varie entre 10 et 18%, ce qui me semble correct et meilleur que mes AMS avec juste le gel desiccant. Donc je vais laisser comme ça pour l'instant...

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  • 2 weeks later...
Posté(e)

Bonjour, je viens de monter ça sur mon Sunlu.

Ca permet d'automatiser l'ouverture et la fermeture du clapet. Ca fonctionne bien. Nécessite une prise connectée qui mesure la puissance et un fingerbot.

Il faut créer une scène (s'ouvre à partir de 6 W et se ferme et dessous de 5 W)

 

https://makerworld.com/fr/models/1878208-sunlu-ams-heater-vent-cover-pusher#profileId-2010931

20251105_143312.jpg

Posté(e)

Je viens de découvrir cet AMS heater, je me suis dit initialement que le produit était ultra pertinent parce que l'AMS 1 était très aboutit hormis la fonction de séchage qui lui faisait défaut, ce que vient corriger celui-là. Et en plus, contrairement à l'AMS2 pro, on peut sécher et utiliser l'AMS1 en même. Bref top sur le papier, sauf que je me pose la question de l'électronique de l'AMS 1 dans cet histoire.

Pendant longtemps, il était déconseillé de mettre des imprimantes 3D ouvertes dans des caissons hermétiques car l'intégralité de l'électronique était alors soumis à des températures supérieures à 50°C pour ceux qui souhaitait imprimer de l'ABS, et il était mentionné plusieurs fois sur le forum que ça réduisait de manière drastique la durée de vie des composants électroniques.
Si j'applique ce principe aux AMS1, qui n'ont pas spécialement était conçu pour être exposé à des températures de 70°C dans leur conception, il y a potentiellement un risque de flinguer prématurément son électronique en rajoutant ce sécheur.
Des gens calés en électroniques pour répondre à cette question ?

Posté(e) (modifié)
Il y a 21 heures, 3xkirax3 a dit :

....

Pendant longtemps, il était déconseillé de mettre des imprimantes 3D ouvertes dans des caissons hermétiques car l'intégralité de l'électronique était alors soumis à des températures supérieures à 50°C pour ceux qui souhaitait imprimer de l'ABS, et il était mentionné plusieurs fois sur le forum que ça réduisait de manière drastique la durée de vie des composants électroniques.
Si j'applique ce principe aux AMS1, qui n'ont pas spécialement était conçu pour être exposé à des températures de 70°C dans leur conception, il y a potentiellement un risque de flinguer prématurément son électronique en rajoutant ce sécheur.
Des gens calés en électroniques pour répondre à cette question ?

Je pense qu'il ne faut pas être aussi catégorique et propager des idées toutes faites qui ressemblent à des dogmes alors qu'un problème trouve toujours sa solution. Une électronique logique (hors puissance) qui fonctionne à 50° en permanence ne risque absolument rien. Un composant électronique supporte en général plus de 100° en interne, soit bien plus que le plastique qui l'entoure. Il faut alors séparer les composants qui chauffent beaucoup qui nécessitent éventuellement une ventilation spécifique qui doit être traité à part. Bien entendu qui dit ventilation, dit extraction, et si l'imprimante est dans un caisson fermé, la température risque de monter probablement plus haut que ne pourraient supporter certains composants. Donc enfermer dans un caisson une imprimante est parfaitement possible à condition de ventiler le caisson avec de l'air frais venant de l'extérieur. Ca peut être par un ventilateur mais aussi par simple convection en ménageant de larges orifice en bas et en haut

Pour autant, même sur une imprimante fermée qui chauffe par nature (buse et plateau) doit être ventilée afin d'extraire l'air chaud à l'intérieur de l'enceinte. Ca vaut pour l'électronique de puissance comme pour sa structure même qui risque de se "ramolire" avant de tomber en panne.

Si l'on veut enfermer son imprimante dans un caisson maison pour éviter les courants d'air, il faut alors qu'il puisse se ventiler, mais seulement lorsque la température interne est trop haute, soit 30 à 40°. Pour cela on peut réaliser un petit montage qui va s'occuper de le faire automatiquement. D'une part on limite le warping et de l'autre on évite de monter trop haut en température et des problèmes d'extrusion.

Il existe probablement plusieurs solutions pour le faire, moi j'en ai réalisé une qui me convient bien car tout est intégré au ventilateur, il n'y a donc qu'à le brancher et ca fonctionne pour quelques euros https://www.premium-forum.fr/viewtopic.php?p=13366#p13366

Désolé pour le hors sujet

Modifié (le) par Premium
Posté(e)

@Premium J'ai l'impression que tu nous as un peu fait une réponse de politicien là 😅
Globalement, si je comprends bien ce que tu dis, c'est qu'en étudiant correctement une installation avec de l'électronique, on peut trouver une solution pour pas qu'elle morfle...oui, jusque là 100% d'accord, c'est le principe même d'une bonne conception. 

Moi ma question, c'est justement le cas ou tu soumets de l'électronique à un environnement pour lequel à la base il n'est pas conçu. En posant cette question, je n'ai pas l'impression de propager une idée toute faite mais au contraire de cherche à savoir à quelle point cette idée est pertinente ou non.
En tout cas je reste preneur d'une réponse à ce cas spécifique.

Posté(e)
il y a 2 minutes, 3xkirax3 a dit :

@Premium J'ai l'impression que tu nous as un peu fait une réponse de politicien là 😅
Globalement, si je comprends bien ce que tu dis, c'est qu'en étudiant correctement une installation avec de l'électronique, on peut trouver une solution pour pas qu'elle morfle...oui, jusque là 100% d'accord, c'est le principe même d'une bonne conception. 

Moi ma question, c'est justement le cas ou tu soumets de l'électronique à un environnement pour lequel à la base il n'est pas conçu. En posant cette question, je n'ai pas l'impression de propager une idée toute faite mais au contraire de cherche à savoir à quelle point cette idée est pertinente ou non.
En tout cas je reste preneur d'une réponse à ce cas spécifique.

Je veux dire qu'enfermer une machine qui n'est pas faite pour demande une attention spécifique au refroidissement interne (au lieu de dire déconseillé).

La différence entre ou machine ouverte et une fermée est simplement ce fameux ventilateur chargé d'extraire l'air chaud de l'enceinte. Ca ne demande pas de connaissance particulière, il suffit juste de vérifier que la température interne ne dépasse pas 30° pour éviter les problèmes d'extrusion avec un fil trop mou pour l'extrudeur.

L'électronique peut fonctionner des dizaines d'années avec des composants à 80°, il n'y a pas non plus de notion d'usure spécifique des composants à chaud, mais il existe toutefois des limites à ne pas dépasser sous peine de panne.

Je n'ai probablement été très clair mais ma réponse était générique et non pour ce cas particulier, je m'en excuse

 

Pour ta question, je comprends que l'enceinte de l'AMS doit monter à 70° et tu as peur que l'électronique interne ne le supporte pas.

Moi je pense que c'est la carrosserie qui va avoir du mal à supporter 70° mais bon c'est un détail. Pour savoir si une électronique embarquée va supporter une température X, il faut avant tout savoir de quel type d'électronique on parle. Si c'est exclusivement de la logique numérique sans puissance, il n'y aura aucun soucis. Si par contre on a des éléments qui chauffent lors de l'usage et sont aussi confinés, là on risque des problèmes. La solution réside alors à compartimenter ces éléments du reste qui est chaud et de les ventiler si nécessaire. Si par contre cette électronique dont tu parles n'est pas alimentée lors de la chauffe, il n'y aura aucun risque pour elle d'être exposée à 70°.

Mais bon je ne connais pas l'AMS ni même ce qu'il comporte comme électronique, je ne vais t'aider plus sur le sujet. Par contre j'ai commandé un AMS Pro 2, j'en saurais un peu plus dans quelques jours.

Posté(e)
Il y a 11 heures, Premium a dit :

L'électronique peut fonctionner des dizaines d'années avec des composants à 80°, il n'y a pas non plus de notion d'usure spécifique des composants à chaud, mais il existe toutefois des limites à ne pas dépasser sous peine de panne.

Ces assertions sont fausses.
Je m'en suis déjà expliqué plusieurs fois ici alors je ne vais pas recommencer.

Posté(e)
il y a 33 minutes, Funboard29 a dit :

Ces assertions sont fausses.
Je m'en suis déjà expliqué plusieurs fois ici alors je ne vais pas recommencer.

Ca ce sont des arguments pertinents, j'adore ce type de réponse

Jusqu'à preuve du contraire, moi je me contente des data books des fabricants de composants et de mon expérience de 43 ans de maintenance électronique

Un processeur Intel  i9-13900K gravé en 10nm avec une TDP de 125W supporte une Tj de 100°c, tu peux le vérifier. Cependant, une Tj n'est pas la température du boitier et c'est cette notion qui fait que nous devons installer un ventilateur. Un transistor de puissance c'est 150 à 200° tu peux aussi le vérifier

 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Funboard29 a dit :

Ces assertions sont fausses.
Je m'en suis déjà expliqué plusieurs fois ici alors je ne vais pas recommencer.

Ces assertions ne sont pas forcément fausses ou justes. Les composants destinés à un fonctionnement en environnement chaud sont les mêmes que les autres, ils sont pris sur la même chaine de fabrication et ils sont juste sélectionnés avec une période de fonctionnement prolongée à très haute température : ceux qui ont résisté sont bons pour un fonctionnement à haute température, ceux qui n'ont pas fonctionné sont des déchets...

Au final, si le composant est bon, cela fonctionnera sans problèmes dans un caisson à 50°C, si non, il rendra les armes prématurément... 

Posté(e) (modifié)
il y a une heure, silvertriple a dit :

Ces assertions ne sont pas forcément fausses ou justes. Les composants destinés à un fonctionnement en environnement chaud sont les mêmes que les autres, ils sont pris sur la même chaine de fabrication et ils sont juste sélectionnés avec une période de fonctionnement prolongée à très haute température : ceux qui ont résisté sont bons pour un fonctionnement à haute température, ceux qui n'ont pas fonctionné sont des déchets...

Au final, si le composant est bon, cela fonctionnera sans problèmes dans un caisson à 50°C, si non, il rendra les armes prématurément... 

La fiche technique des composants précise bien les températures max (Tj) à ne pas dépasser. Si une version d'un composant supporte une plus haute température, sa référence produit change (souvent une lettre ou un chiffre de plus à droite) mais c'est souvent lié au type de boitier et donc à sa capacité de dissipation intrinsèque. Donc on doit se fier à ce qui est écrit dans la data-sheet du composant pour sa référence très précise. Sauf exception (qui ne me vient pas à l'esprit), aucun composant électronique ne supporte moins de 100° en Tj (température de jonction, càd, la température des broches externes au composant), à ne pas confondre avec la température du boitier qui est nécessairement plus basse.

Maintenant, malgré ces spécifications, le risque de panne électronique existe et a toujours existé, à froid comme à chaud. Il est bien entendu que la température max d'un composant sous entend qu'elle soit mesurée dans les conditions les plus extrêmes lors de son fonctionnement et donc de la température ambiante max, mais aussi en fonction de ce qu'il dégage lui-même comme calories. C'est du reste la raison pour laquelle on installe des radiateurs et des ventilateurs dans le but d'évacuer les calories à l'extérieur de l'appareil. 

De mémoire de technicien, une carte qui fonctionne toujours à très haute température sera confrontée à des problèmes soudures sèches ou des micros fissures au niveau de ses soudures, bien avant une panne de composant. 

Modifié (le) par Premium
Posté(e)
Il y a 1 heure, Premium a dit :

Ca ce sont des arguments pertinents, j'adore ce type de réponse

Depuis que je suis inscrit ici j'ai expliqué trois fois avec preuve à l'appui que la température impacte directement la durée de vie des composants. Alors à force on se lasse de se répéter.
Après un demi-siècle d'électronique, je me suis forgé cette opinion et pas seulement avec les databooks.
J'ai été concepteur et fabricant d'ampli de puissance audio en classe A.
J'aurais été très heureux de trouver des bipolaire résistant à plus de 150° plusieurs années.
Comme tu as l'air d'être un lecteur assidu des databooks, consulte celui des condensateurs à usage professionnel.
Tu y trouveras le nombre d'heures de vie à 40° et à 80°. C'est assez édifiant.
Pour en finir avec ça, il existe une marque d'ampli Hifi japonaise de très haut de gamme, Accuphase.
Il sont spécialisé depuis très longtemps dans le classe A. Le courant élevé de polarisation fait que ces amplis chauffent, beaucoup moins de 150° mais ils chauffent.
Ces amplis se vendent très cher d'occasion, plusieurs milliers d'euros, mais à une condition.
Au delà de 20 ans ils doivent avoir été recapé et transistors neufs.
On peu peut-être revenir à Sunlu.
 

Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Premium a dit :

La fiche technique des composants précise bien les températures max (Tj) à ne pas dépasser. Si une version d'un composant supporte une plus haute température, sa référence produit change (souvent une lettre ou un chiffre de plus à droite) mais c'est souvent lié au type de boitier et donc à sa capacité de dissipation intrinsèque. Donc on doit se fier à ce qui est écrit dans la data-sheet du composant pour sa référence très précise. Sauf exception (qui ne me vient pas à l'esprit), aucun composant électronique ne supporte moins de 100° en Tj (température de jonction, càd, la température des broches externes au composant), à ne pas confondre avec la température du boitier qui est nécessairement plus basse.

Maintenant, malgré ces spécifications, le risque de panne électronique existe et a toujours existé, à froid comme à chaud. Il est bien entendu que la température max d'un composant sous entend qu'elle soit mesurée dans les conditions les plus extrêmes lors de son fonctionnement et donc de la température ambiante max, mais aussi en fonction de ce qu'il dégage lui-même comme calories. C'est du reste la raison pour laquelle on installe des radiateurs et des ventilateurs dans le but d'évacuer les calories à l'extérieur de l'appareil. 

De mémoire de technicien, une carte qui fonctionne toujours à très haute température sera confrontée à des problèmes soudures sèches ou des micros fissures au niveau de ses soudures, bien avant une panne de composant. 

La référence produit change effectivement... Mais pas parce qu'ils sont produits différemment: ils sont justes passés par des étapes de validations supplémentaires. Et le composant sans indications particulière n'aura juste pas été validé côté température (j'ai fait un stage chez un fabriquant de composants électroniques il y a très longtemps, et on m'avait expliqué ces distinctions)... Alors bien évidement, on peut ajouter la soudure sur le pcb dans l'équation, ainsi que les éléments de refroidissement dans l'équation, mais cela ne change pas fondamentalement la donne...

Modifié (le) par silvertriple
Posté(e)

Bienvenu au club, j'ai derrière moi 5O années de maintenance dans le matériel industriel et informatique dont 13 ans sur les imprimantes 3D. Les pannes c'est donc un peu mon truc.

Un ampli audio qui chauffe par nature, n'est pas comparable à une logique digitale ou même à la puissance globale d'une imprimante 3D qui de plus est ventilée.

J'ai horreur des dogmes qui s'opposent au véritable savoir, mais le savoir ce n'est pas comme la confiture, il ne s'étale pas, il s'explique rationnellement, et c'est ce que je tente de faire ici.

On ne peux pas dire, "il ne faut pas" mais dire "comment le faire" ou "pourquoi ne pas le faire". Ca veut aussi dire, avancer dans ses connaissances sans se voir opposer des phrases impératives comme on le trouve souvent sur les forums. Ce que je dis est d'autant plus vrai que sur certains forums ont dit n'importe quoi comme se féliciter pour l'achat d'un câble AC à 150€ en plaqué or blindé, en se foutant complètement de ce qui se trouve en amont de ce câble, une prise 230V avec des fils pourris qui ont plus de 50 ans (j'imagine que tu comprends que je parle de ton domaine)

Bref, tout est à contextualiser, mettre une imprimante ouverte dans un boitier est possible à condition de ventiler ledit caisson avec une entrée d'air pour l'air frais et une sortie à l'opposé. Cette explication est rationnelle et à le mérite de faire avancer les choses par une meilleure conscience des problèmes et des solutions à mettre en oeuvre.

il y a une heure, silvertriple a dit :

La référence produit change effectivement... Mais pas parce qu'ils sont produits différemment: ils sont justes passés par des étapes de validations supplémentaires. Et le composant sans indications particulière n'aura juste pas été validé côté température (j'ai fait un stage chez un fabriquant de composants électroniques il y a très longtemps, et on m'avait expliqué ces distinctions)... Alors bien évidement, on peut ajouter la soudure sur le pcb dans l'équation, ainsi que les éléments dans l'équation, mais cela ne change pas fondamentalement la donne...

Alors, oui, pour un processeur et sa vitesse, c'est en effet un procédé de test qui valide sa capacité à travailler plus ou moins vite. En fait, c'est surtout lié à sa capacité à dissiper la puissance à l'extérieur tout en sachant que cette puissance dissipée est directement liée à la vitesse à laquelle on le fait fonctionner. Par contre, en ce qui concerne un composant traditionnel qui n'a pas vocation à travailler à des vitesse extrêmes, il n'y a souvent que des caractéristiques de puissance max et de température à ne pas dépasser. Il est faux de dire qu'un composant s'use anormalement en travaillant dans une ambiance chaude car en fait ca ne change rien à son espérance de vie. Par contre, dans la mesure ou l'on ne peut contrôler cette température à tout moment et dans toutes les ambiances, il est raisonnable de faire en sorte que ces composants travaillent en dessous des limites du constructeur. Dans mon métier de la réparation, j'ai changé autant de composants qui fonctionnaient à froid que ceux qui fonctionnaient à chaud, je n'en tire donc aucune conclusion si ce n'est de dire qu'un composant de puissance a souvent une espérance de vie plus courte, qu'une porte logique, un transistor de commutation et pire encore un processeur Intel ou Amd. Dans ma carrière, je n'ai constaté qu'un seul processeur (Cyrix) HS sur des milliers de PC qui sont passés dans nos ateliers pour réparation. 

Posté(e) (modifié)
il y a une heure, Premium a dit :

Alors, oui, pour un processeur et sa vitesse, c'est en effet un procédé de test qui valide sa capacité à travailler plus ou moins vite. En fait, c'est surtout lié à sa capacité à dissiper la puissance à l'extérieur tout en sachant que cette puissance dissipée est directement liée à la vitesse à laquelle on le fait fonctionner. Par contre, en ce qui concerne un composant traditionnel qui n'a pas vocation à travailler à des vitesse extrêmes, il n'y a souvent que des caractéristiques de puissance max et de température à ne pas dépasser. Il est faux de dire qu'un composant s'use anormalement en travaillant dans une ambiance chaude car en fait ca ne change rien à son espérance de vie. Par contre, dans la mesure ou l'on ne peut contrôler cette température à tout moment et dans toutes les ambiances, il est raisonnable de faire en sorte que ces composants travaillent en dessous des limites du constructeur. Dans mon métier de la réparation, j'ai changé autant de composants qui fonctionnaient à froid que ceux qui fonctionnaient à chaud, je n'en tire donc aucune conclusion si ce n'est de dire qu'un composant de puissance a souvent une espérance de vie plus courte, qu'une porte logique, un transistor de commutation et pire encore un processeur Intel ou Amd. Dans ma carrière, je n'ai constaté qu'un seul processeur (Cyrix) HS sur des milliers de PC qui sont passés dans nos ateliers pour réparation. 

Non, je parle bien de test en environnement chauffé pour valider des specs de résistance température, qui rentrent en compte pour des caractéristiques particulières. Ces composants sont les même à l'origine, il sont juste validés pour des fonctionnements dans des conditions spéciales (aérospatiale ou autres)...

Modifié (le) par silvertriple
Posté(e)
il y a 7 minutes, silvertriple a dit :

Non, je parle bien de test en environnement chauffé pour valider des specs de résistance température, qui rentrent en compte pour des caractéristiques particulières. Ces composants sont les même à l'origine, il sont juste validés pour des fonctionnements dans des conditions spéciales (aérospatiale ou autres)...

Ce type de test n'existe pas dans les data-sheets des constructeurs car elle est subjective alors que celle de la température de jonction est véritablement objective. Par ailleurs aucun fabricant de composants ne donne une espérance de vie de ses produits ni même d'une espérance de vie en fonction d'une température. Dans les faits le seul moyen de déterminer une espérance de vie, c'est de multiplier les échantillons de test et de donner un MTBF (temps moyen entre panne) sur un temps qui est finalement très court, ce qui est une maigre consolation mais comment faire autrement pour "vieillir" un composant sans y passer 20 ou 30 ans ? D'ailleurs, cette notion de MTBF n'existe pas pour un composant, elle n'existe que pour des ensembles ou sous-ensemble OEM.

Posté(e)

Je te réfère à la norme CEI 60068-2-2 met l'accent sur les tests à haute température, évaluant les performances des produits sous une chaleur intense, et je n'irai pas plus loin dans l'argumentation.

Posté(e) (modifié)

Ça y est vous avez fini de jouer a qui a la plus grosse (expérience)? 🤣

Le monsieur voulais juste savoir si la chaleur du Sunlu heater va flinguer l’électronique de son AMS...

Tu veux une réponse pas scientifique du tout?

- L’électronique de l'AMS ca va quand même pas très loin

- Je doute que tu chauffes a 70 degrés (pour du PLA certes, ptet même PETG) par exemple vu qu'a 50 ça commence déjà à déformer.

- A moins de malchance, le temps que l’électronique lâche, ton imprimante sera vieille et t'en auras déjà acheté une autre ... 😁

Juste un peu d'humour n'y voyez aucune ironie ou quoi que ce soit 🙂

Modifié (le) par Tilienna
  • Haha 1
Posté(e) (modifié)

Je suis bien d'accord avec toi, le sens de ma réponse c'est que justement, y avait pas de règle (si un composant doit lâcher, il lâchera peut être juste un peu plus vite)... Quand au reste, ma X1C fonctionne dans un caisson pax fermé depuis 2 ans maintenant, et elle se porte plutôt bien (et ça facilite pour les filaments à haute température)... 

Modifié (le) par silvertriple
Posté(e)
Il y a 20 heures, 3xkirax3 a dit :

@Premium J'ai l'impression que tu nous as un peu fait une réponse de politicien là 😅
Globalement, si je comprends bien ce que tu dis, c'est qu'en étudiant correctement une installation avec de l'électronique, on peut trouver une solution pour pas qu'elle morfle...oui, jusque là 100% d'accord, c'est le principe même d'une bonne conception. 

Moi ma question, c'est justement le cas ou tu soumets de l'électronique à un environnement pour lequel à la base il n'est pas conçu. En posant cette question, je n'ai pas l'impression de propager une idée toute faite mais au contraire de cherche à savoir à quelle point cette idée est pertinente ou non.
En tout cas je reste preneur d'une réponse à ce cas spécifique.

bonjour

pour avoir un début de réponse concret, l'AMS2 pro donc ams chauffé ne dépasse pas 65° ventilé (c.a.d. ? ), je pense donc qu'il n'est pas recommandé de monter au delà de cette température, donc utilité des 70° du sunlu heater annoncé par certains , mais il est vrai que ce n'est qu'une donnée technique

mon  chauffe filament ams  maison atteint tranquillou 50° après 18mn et 60° après 25mn, comme il est déstiné à chauffer le filament (j'imprime au sous-sol et j'ai déjà eu moultes surprises avec filament froid) je reste max à 31°. maintenant faut aussi que je me fasse un sèche filament (marre du four)

H.S: en été j'imprime de l'asa et de l'abs sans soucis, en ce moment avec de températures de 14 à 15.5° la chambre ne dépasse pas les 45° donc pratiquement impossible pour l'abs et l'asa, je suis en train " d'habiller" la chambre.

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