Le constructeur Qidi Tech vient de dévoiler une nouvelle génération d’imprimante 3D FDM, la série “4”. Un peu de confusion entre les appellations puisque l’on trouve trois noms pour ce nouveau modèle : Plus4, Plus 4 et X Plus 4. Elle fait en tout cas suite à la X-Plus 3, qu’elle améliore, et prépare l’arrivée d’un boitier multi-couleurs, la Qidi Box à venir début 2025. Avant d’en voir de toutes les couleurs, faisons un test de cette Qidi Plus4 pour voir si elle répond favorablement à sa fiche technique.
Caractéristiques techniques de la Qidi Plus 4
Commercialisée depuis fin septembre 2024, l’imprimante Qidi Plus4 veut remplacer la troisième génération des X-Plus 3 et X-Max 3 en ne proposant plus qu’un seul extrudeur capable de tout et en préparant le multi-couleurs.
Technologie | FDM |
Structure | CoreXY |
Volume maximal d’impression | 305 x 305 x 280 mm |
Type d’extrudeur | Direct Drive avec buse bi-métal |
Température maximale de la buse | 370°C |
Vitesse maximale d’impression | 600 mm/s |
Filaments compatibles | PLA, PETG, TPU, ABS, ASA, PA, PC, fibre de carbone, fibre de verre… |
Chauffage interne | Chauffage actif jusqu’à 65°C |
Connectivité | Ethernet, WiFi et clé USB |
Dimensions | 50.5 x 48.7 x 55 cm |
Poids net | 27 kg |
Concurrence | Qidi X-Plus 3 et X-Max 3, Bambu Lab P1S et X1C, Creality K1C |
Déballage (unboxing)
La réception du carton n’est pas des plus simples avec son poids affiché de 32 kg. Deux poignées aident à porter le gros colis qui, comme d’habitude chez Qidi, protège bien son contenu. Des renforts consolident les angles et de nombreuses plaques de mousse évitent les inévitables chocs liés au transport.
Après un coup de cutter, le premier aperçu se fait sur la documentation papier (traduite en français), une clé USB et une paroi en verre : le capot supérieur. Sous ces éléments se trouve ce qui nous intéresse le plus, la lourde imprimante (une trentaine de kilos). Deux astucieuses poignées rétractables facilitent la sortie de carton mais l’emballage “sachet plastique” aurait pu être scotché sur la partie supérieure au lieu de sous la machine, plus embêtant à séparer. C’est un détail que l’on oublie vite une fois l’engin posé sur un plan de travail. On a immédiatement un sentiment de qualité dans la finition et les matériaux choisis. Le capot supérieur est lui aussi bien fini, avec une petite poignée badgée au nom de l’imprimante.
Enfin, chose surprenante mais gage de confiance du constructeur sur son emballage, on retrouve deux cartons d’accessoires au fond du carton. Ils ont donc fait le voyage sous l’imprimante (si l’on suppose que le colis était transbahuté dans le bon sens) et sont en tout cas arrivés sans une égratignure.
On trouve dans le colis :
- L’imprimante, évidemment
- Deux manuels imprimés
- Le porte bobine
- L’écran à fixer
- Un câble Ethernet
- Un câble d’alimentation électrique
- Un bâtonnet de colle
- Des outils (tournevis, clé plate, clés Allen…)
- Une aiguille
- Une spatule en métal
- Une clé USB dont le contenu est détaillé ci-dessous
Contenu de la clé USB :
- Dossier “Slicer software” avec un simple fichier texte qui renvoie vers le site officiel
- Dossier “Test file” avec 5 fichiers gcode
- Fichier PDF “Quick Start Guide” qui n’est autre que la version électronique du manuel papier
Montage et mise en route Qidi Plus4
Il n’y a pas d’assemblage à proprement parler car la machine est déjà montée. Il n’y a qu’à libérer quelques vis et colliers, étapes simplifiées par le manuel papier fourni.
On ne va pas juger l’opération comme étant complexe mais on a davantage de travail qu’avec la Qidi X-Plus 3 :
- Visser la poignée de la porte avant
- Fixer l’écran 5 pouces
- Brancher le câble d’alimentation électrique
Le guide de démarrage demande d’allumer la machine et de commencer la configuration sur l’écran tactile, avant même de libérer les composants et de visser le support de bobine.
Le premier démarrage logiciel est plutôt lent mais nous sommes récompensés par une belle interface et une excellente lisibilité. Treize langues sont disponibles, dont le français, mais je reste volontairement sur “English” pour m’épargner d’éventuelles erreurs de traduction.
Les opérations suivantes sont affichées à l’écran :
- Libérer la tête d’impression ainsi que les axes X et Y
- Dévisser ce qui maintient le lit d’impression
- Retirer le sachet qui protège la plaque PEI
L’assistant procède ensuite à une initialisation de la plateforme et de la tête d’impression.
Non signalé par la documentation, le constructeur recommande néanmoins de vérifier le serrage de cette vis. Profitons-en pour s’assurer que les autres ne se sont pas desserrées durant le transport.
On reprend ensuite les opérations manuelles, avec :
- Visser le support de bobine à l’arrière gauche de la partie supérieure
- Insérer le bout de tube PTFE à l’arrière gauche, sur la partie latérale
- Y faire glisser du filament
Deux remarques :
- Ce petit PTFE ne fait pas très pro alors que la machine donne un ressenti de sérieux et de qualité
- L’échantillon de 20 grammes de PLA Rapido fait peine à voir (on recevait 250 g avec une X-Plus3)
On ferme la parenthèse pour reprendre les étapes affichées sur l’écran tactile et le manuel papier : demander la mise en chauffe de la buse à température adéquate du PLA.
L’assistant à l’écran indique que la préparation est terminée mais qu’il faut encore réaliser “Auto bed leveling” et “Input shaping” : aller pour cela dans le menu “Calibrate” et démarrer l’assistant dédié.
Déception, il est demandé de placer une feuille de papier pour le premier nivellement, au centre et aux quatre coins du plateau. Ouf, les deux opérations suivantes sont automatiques. On n’en attend pas moins d’une imprimante 3D en 2024.
Dernière remarque : l’emplacement filtre à charbon est vide, on peut en ajouter à l’emplacement dédié au fond de l’imprimante.
Impression de test (PLA)
Tout est prêt pour un premier print, enfin un petit print du fait de la grande générosité de la marque.
Pour exécuter une impression depuis l’écran de l’imprimante, il faut aller dans le menu “Doc”. Oui, c’est une traduction étrange et la version française n’est pas meilleure : “Document”. Un aperçu des fichiers gcode mis à disposition par Qidi sur la mémoire interne de 32 Go se limite au célèbre petit bateau, une fusée et trois modèles à but utilitaire. Bien suffisant néanmoins pour valider le bon fonctionnement de notre nouvel outil.
Pas de mauvaise surprise avec ce fichier préparé aux petits oignons par le constructeur. Durée nécessaire pour le Benchy Boat : 23 minutes (pour 16 annoncées).
Pas de souci non plus avec la “rocket” qui a néanmoins demandé 31 minutes pour deux fois moins de plastique fondu.
Pénurie et changement de filament
Pour venir à bout de l’échantillon de PLA Rapido fourni, j’ai relancé un Benchy en sachant pertinemment qu’il ne s’imprimerait pas en entier avec le reste de filament. C’était donc l’occasion de tester le capteur de fin de filament et le changement de fil en cours d’impression. Rien à signaler de ce côté-là, il n’y avait même rien à sortir du PTFE avant d’insérer la nouvelle bobine grâce à la purge automatique.
A noter que la température et la ventilation restent maximales jusqu’à la reprise de l’impression, ce qui n’économisera pas de l’énergie si vous êtes absent pour la journée ou au lit pour la nuit.
On ne voit pas de couture ni autre défaut, le PLA rouge en question est une marque générique (bas de gamme) et avait été conservé dans une cave, déjà ouvert dans son emballage d’origine. Un bon point, donc.
Connexion réseau et mise à jour
WiFi
La connexion à un réseau WiFi est enfantine : menu “Set” (Settings), “Network”, “Wifi connection”. On note l’adresse IP pour l’accès à distance.
Mise à jour du firmware
Profitons-en pour vérifier si une mise à jour est disponible. Dans mon cas, l’exemplaire reçu fait partie de la première série de fabrication. Le firmware d’origine est une version 1.0.0, la mise à jour proposée est la 1.3.2, mais impossible de faire télécharger les fichiers par l’imprimante et le site officiel Qidi ne proposait pas encore les firmwares de la Plus4 en téléchargement libre pour une mise à jour hors connexion (“offline update”). J’ai eu la chance que le lendemain, le site Qidi fut mis à jour avec un nouveau firmware 1.4.0 disponible au téléchargement. Pour ce faire :
- Télécharger le nouveau firmware sur le site officiel de Qidi
- Extraire le contenu de l’archive (.rar) sur la clé USB fournie par Qidi
- Prendre garde de placer le dossier “QD_Update” à la racine du stockage, avec à l’intérieur les fichiers “QD_Plus4_SOC” et “QD_Plus4_UI”
- Brancher la clé USB sur l’imprimante
- Aller dans le menu “Set”, puis “Check for updates”
- Demander une “Offline update”
- Valider par “Confirm”
- Patienter durant le processus de mise à jour
- Le retour à la page d’accueil indique que l’opération s’est bien passée
- On peut vérifier la nouvelle version en retournant dans le menu “Set”, “Check for updates”
Si vous voulez utiliser une autre clé USB que celle d’origine, il faudra prendre soin de la formater en FAT32. Cela fonctionne également avec une carte SD, aussi en FAT32.
Gageons que Qidi saura consolider ses serveurs ou prévenir les premiers propriétaires qu’une mise à jour offline est indispensable. Lien vers le GitHub QidiTech pour les firmwares de la Plus4.
Le constructeur recommande de refaire une calibration après une mise à jour de firmware :
Note: After updating, the Klipper configuration file will be replaced. The previous configuration file will be backed up as printer_{datetime}.cfg, printer recalibration will be required.
L’écran en façade
La nouvelle interface de Qidi est agréable et l’écran est très lisible. Quelques optimisations pourront être apportées, notamment dans les traductions pas toujours complètes. L’aperçu des fichiers gcode est utile, tout comme l’état d’avancement de la tâche en cours.
Durant une impression, il est facile de ralentir la vitesse de travail ou de modifier un autre paramètre.
En cas de filament emmêlé, ce message (ici en français) permet de ne pas faire échouer l’impression pendant l’intervention manuelle.
Logiciel slicer
Deux logiciels sont capables de préparer des fichiers pour la Plus de quatrième génération (et les modèles précédents de la marque).
Qidi Slicer
C’est le slicer “historique” comparable à PrusaSlicer.
Qidi Studio
Ce fork de Bambu Studio affiche une ergonomie différente et prépare le multi couleurs sans trop d’efforts pour le constructeur.
L’imprimante est officiellement sortie le 20 septembre, le logiciel Qidi Studio avec le profil de la Plus4 est sorti trois jours après. Une autre, deux jours plus tard. De régulières mises à jour corrigent, ajoutent et laissent le sentiment que l’on essuie les plâtres.
Qidi Link (application mobile)
Je ne parle volontairement pas de l’application Android et iOS car elle n’apporte, à ce jour, rien de plus que l’interface web mobile proposée par Fluidd (voir plus bas dans ce test). De plus, il est nécessaire de créer un compte pour avoir l’affichage par cette app mobile que je juge inutile en l’état actuel. Mieux vaut lui préférer Klipperoid et Mobileraker. On en parle sur le forum.
D’autres impressions en PLA
Les objets ci-dessous imprimés en différents PLA ont été tranchés avec le logiciel slicer Qidi Studio 1.9.5.51, avec le profil de la “X Plus 4” et les paramètres “PLA générique” à peine modifiés.
Poignée pour xTool S1
Une optimisation pour le graveur xTool S1 avec lequel il faut régulièrement manipuler le module laser pour cadrer la zone de travail. Cette poignée s’est imprimée en quelques minutes et facilite l’utilisation du graveur.
Coude de gaine d’extraction pour xTool S1
Ce modèle 3D permet de gagner de la place sur le plan de travail du même outil, sans abimer le tuyau d’extraction en plastique. Un print de presque 200 grammes avec encore une fois le vieux filament rouge, qui a nécessité 5h22 de travail.
Poubelle de purge
J’ai aussi imprimé cette “poop bucket” pour récupérer les déchets de purge qui sont éjectés à l’arrière de la Qidi Plus4. Le filament utilisé est un beau PLA Silk gold (doré) de Bambu Lab. La trace sur le fond est un reliquat d’une autre impression sur le plateau…
Support pour smartphone avec fixation GoPro
Un filament PLA Basic Gradient océan aux nuances bleues qui ne sont pas très prononcées sur ce petit print, qui permet de coincer un smartphone sur une fixation de type GoPro, pour un trépied par exemple.
Impression en TPU 95A
Protection pour poignée de porte
Pour éviter que les poignées de porte ne cognent contre un mur ou une armoire, ce petit print en TPU amortira les chocs.
Filament Qidi TPU HF 95A
Modèle “handle door stop” de MakerWorld
Trancheur : Qidi Studio 1.9.5.51
Profil : X Plus 4 d’origine / filament Qidi TPU 95A-HF
Modification sur le fichier : remplissage 20% et 30%
Coque pour Somfy Intellitag
Pour habiller le boitier blanc d’un capteur Intellitag de Somfy, cette coque souple s’adaptera parfaitement et va fondre l’objet sur la porte noire en aluminium.
Filament Qidi TPU-HF 95A
Modèle “Coque Intellitag Somfy” de Thingiverse
Trancheur : Qidi Slicer 1.1.6
Profil : X Plus 4 d’origine / filament Qidi TPU 95A-HF
J’aurais pu imprimer le fond en tant que premières couches pour éviter ce rendu intérieur mais au risque d’avoir une finition moins propre en visuel une fois posé, c’est donc très bien ainsi.
Impression en ABS
Les filaments ABS s’impriment très bien avec le caisson fermé de la Qidi Plus4. Pour remplir un réservoir de lave glace de voiture ou du carburant dans une tondeuse sans en mettre partout, j’ai imprimé ce petit entonnoir que j’ai malheureusement vite cassé pour en vérifier la solidité…
Le guide des matériaux de Qidi indique que seul l’ABS nécessite le chauffage interne de l’enceinte à la température de 45°C. C’est cette valeur qui a été utilisée pour le test d’impression ABS ci-dessous. La sonde de température dans la chambre d’impression relevait des valeurs entre 42 et 46°C durant l’impression.
Filament ABS Amazon Basics
Modèle “parametric vase model funnel v2” sur Printables
Trancheur : Qidi Studio 1.9.5.51
Profil : X Plus 4 d’origine / filament Generic ABS modifié
Impression en PET-CF
Le même support de téléphone qu’en PLA pour comparer la rigidité de la pièce. Etonnamment, le profil de PET-CF proposé par le slicer ne correspond pas aux recommandations de la bobine du fabricant.
Filament Qidi PET-CF
Trancheur : Qidi Studio 1.9.5.51
Profil : X Plus 4 d’origine / filament Qidi PET-CF personnalisé
Utilisation à distance
Comme la génération avant elle, la Plus4 sous Klipper propose aussi une interface web : Fluidd. Cela permet de surveiller un print à distance, avec visuel sur le plateau grâce à la caméra, les températures de la buse, du plateau et de la chambre d’impression, ainsi que d’autres informations bien utiles.
Les informations système correspondent à l’exemplaire de Qidi Plus4 de première série avec le firmware 1.4.0, le dernier disponible à date du 1er octobre 2024.
Vidéo timelapse
La Plus4 embarque une caméra interne pour surveiller les prints à distance via Fluidd et garder un souvenir en vidéo de type timelapse. Vous trouvez que la qualité laisse à désirer ? C’est pourtant le fichier vidéo MP4 brut produit par la Plus4, de résolution 640 x 480 pixels quand la fiche technique de Qidi annonce du 1080p pour la caméra interne.
Aucune option n’est disponible pour paramétrer la qualité du rendu, c’est simplement du On / Off pour générer ou non un timelapse de l’impression à venir. On ne pourra pas orienter la caméra qui est fixée dans un angle du caisson.
Peut-être moins utile, on peut aussi enregistrer des photos durant un print. Le souvenir du timelapse ci-dessus a généré 317 images, aussi sauvées au format 640 x 480 pixels, très loin aussi de la HD promise par QidiTech.
Mise à jour : le Wiki de Qidi propose une solution pour améliorer la qualité des images en modifiant le contenu d’un fichier d config “webcam.txt”.
Consommation électrique
Une simple prise connectée TP-Link Tapo permet de surveiller la consommation électrique et la puissance demandée par l’imprimante. On peut donc voir la consommation demandée par la machine sur plus de cinq heures, correspondant à l’impression du coude de gaine d’extraction du graveur xTool. Puis, en milieu de journée, la demande électrique pour l’entonnoir en ABS, moins gourmand.
La Qidi Plus4 et le multi-couleurs (Qidi Box)
Le jour de l’annonce officielle de la Plus4, on a aussi appris en fouillant un peu que Qidi prépare la sortie d’un boitier multi-filaments, la Qidi Box. Nous n’avons pour l’instant pas d’autre information qu’une compatibilité avec la Plus4 et une sortie au premier trimestre 2025. Nous avons hâte de tester ce nouveau concurrent de l’AMS Bambu Lab.
Améliorations et upgrades
Sortie trop tôt ?
Des impressions qui ne se lancent pas à tous les coups en local, depuis l’écran en façade : la machine se met en chauffe puis attend on ne sait quoi. A voir avec les prochaines mises à jour de firmware mais je n’ai eu aucun souci avec les impressions demandées à distance par Fluidd, toutes exécutées à 100%.
Le réseau sans-fil saute régulièrement. L’imprimante est pourtant située à quelques mètres d’un répéteur WiFi et les autres appareils à côté captent un signal maximal (réseau limité au 2.4 GHz pour la Qidi).
De réels problèmes de jeunesse entachent l’expérience ressentie avec cette Plus4. Comme trop de modèles aujourd’hui qui sortent à la va-vite (c’est l’impression que l’on en a, en tout cas), la Qidi aurait mérité un délai de quelques semaines / mois pour peaufiner firmware, slicer, application mobile et documentation en ligne (wiki). Rien de techniquement bloquant mais des désagréments qui ne devraient pas être à la charge des clients qui ne sont pas forcément à l’aise avec le bidouillage ou qui estiment être en droit de recevoir un produit fini.
Porte avant non étanche
La Qidi Plus 4 se targue de proposer un caisson fermé pour des impressions à haute température mais comment est-ce possible d’avoir commercialisé ce modèle avec une porte non étanche ? Les concepteurs ne doivent pourtant pas chauffer leur salon en hiver en laissant la fenêtre ouverte ?
Imprimer une poubelle
Ce n’est mentionné nulle part dans la documentation mais utiliser ou imprimer un petit bac sera utile pour récolter les déchets de purge, éjectés à l’arrière de l’imprimante. Un upgrade des plus simples qui permet aussi d’adapter un réceptacle aux dimensions de l’espace libre derrière la machine.
La Qidi Plus4, pour qui ?
A qui s’adresse cette Qidi X-Plus 4 avec les arguments qu’elle avance face à une concurrence non dénuée d’atouts : Bambu Lab P1S et X1C, Creality K1C et K1 Max, mais aussi la Qidi X-Plus 3 ou X-Max qui sont devenues plus abordables.
Son volume d’impression dépasse celui des machines Bambu Lab et se trouve entre la K1C et la K1 Max. Inférieur également à la Creality K2 Plus qui sortira bientôt.
Mais aussi bonne soit-elle, la concurrence citée, sauf interne, ne propose pas de chauffage actif dans la chambre d’impression. Cela permet à la Qidi Plus4 d’imprimer avec des filaments techniques et haute température, chose impossible avec les modèles précédemment cités, dans leur configuration d’origine.
En plus d’être une très bonne imprimante pour les filaments standards (PLA, PETG, TPU), la Qidi X Plus 4 est donc adaptée aux particuliers et professionnels qui ont besoin de l’enceinte chauffée et d’une extrusion à haute température. C’est peut-être la principale qualité de cette Qidi Tech, bien moins chère que les imprimantes FDM concurrentes qui en sont équipées.
Enfin, l’arrivée prochaine d’une solution automatisée de changement de filament pour des impressions multi-couleurs ajoute un argument en faveur de cette Qidi Plus4. Nous avons hâte d’essayer la Qidi Box.
Le grand public pourra apprécier la Qidi Plus4 mais si l’utilisation de filaments haute température n’est pas envisagée, alors le surcoût ne sera peut-être pas nécessaire et d’autres modèles seront recommandés, tout en restant dans un caisson fermé et avec une structure solide.
Notes et conclusion
Qualité d'impression - 9
Fiabilité - 8
Logiciel - 7
Utilisation - 7.5
Rapport qualité / prix - 7
7.7
/10
- CoreXY en caisson fermé
- Amélioration tête d'impression et nettoyage buse
- Confortable volume d'impression
- Chauffage actif interne
- Design et finitions
- Klipper ouvert
- Poignées de transport
- Deux logiciels pour trancher
- Compatibilité avec le futur AMS "Qidi Box"
- Encore beaucoup d'erreurs de jeunesse
- Application mobile qui n'en est pas une
- Porte avant pas étanche
- Premier nivellement manuel
Intéressant pour les filaments techniques et ce volume supérieur aux Bambou Lab. Mais impossible de faire acheter ça en l’état à mon entreprise si le logiciel n’est pas stable.
J’ai pas de Qidi mais une paire de P1s. La P1s permet de faire du PLA, de l’ABS, de l’ASA, du TPU et potentiellement du PC et du Nylon (limitation des 100 degrés du bed). Ce sont les matériaux que j’ai déja utilisé donc certainement autre chose possible.
La surface de construction est plus petite. Pour le reste je n’ai rien à leur reprocher.
Je ne connait pas Qidi et si les faces à faces tels qu’ils sont fait sont comme Prusa vs Bambulab alors ca ne veut rien dire …
Donc en fonction de ce que tu veut faire si tu peut obtenir des exemples et les conditions d’impression tu pourras te faire une idée par toi même.
Sur Qidi tu auras des avis pro qidi, sur bambu pro bambu. Perso je me moque un peu de la marque pour moi c’est un outil. Il fait le job ou pas. C’est pour ca que je regarde du coté de Qidi, pour exploiter des filaments techniques qui sont limites pour une P1s mais qui passent mieux sur une P1C que la P1s