Décidément, les Bretons sont à fond dans l’impression 3D. Après l’imprimante CRX-4001 (et son échec cuisant) de GenerID, le FabShop en association avec Algopack a profité du salon 3D Printshow pour présenter le SeaWeed. Il s’agit un nouveau filament (SWF) qui vient compléter la longue liste des consommables existants (plastiques, métaux, papier, cire, nourriture, bois, etc.) pour les imprimantes 3D. Ce filament à base d’algues en provenance des côtes bretonnes se veut écologique.
Reportage sur Algopack : les algues enjeux de transition écologique
Ces plantes aquatiques représentent une biomasse inépuisable déjà utilisées dans de nombreux domaines comme la pharmacie, la cosmétique ou encore l’agroalimentaire et ont pour principal avantage d’être très simples à cultiver. En effet, elles ne nécessitent ni eau (contrairement au PLA qui reste cependant biodégradable) ni substances chimiques telles que les pesticides ou les engrais.
Dérivé d’algues brunes, l’algopack est un matériau bio-compostable, c’est à dire qu’il fertilise la terre en se détériorant. Il peut aussi bien s’intégrer dans les processus industriels d’extrusion et de thermoformage que d’injection, sans aucune adaptation technique des machines et tout en améliorant leur rendement grâce à une température de transformation de 170° seulement.
L’impression 3D sera donc une des rares révolutions à passer très rapidement au vert. Si vous voulez être parmi les premiers à révolutionner la révolution, sachez il existe un programme de beta-test pour faire évoluer le SWF d’ici sa sortie prévue au printemps 2014.