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L’impression 3D aide la police scientifique

Pistolet RUGER traçable

Les plans du “Liberator” ont déjà été téléchargés plus de 100 000 fois et ce malgré la pression du Gouvernement américain. Ce pistolet que l’on peut fabriquer avec une simple imprimante 3D est au cœur de tous les débats entre opposants et partisans du libre accès aux armes à feu. S’il va être difficile voire impossible d’empêcher les gens d’imprimer un pistolet à l’aide de plans trouvés sur internet, une solution serait de trouver un moyen de tracer les objets imprimés. Non pas le designer à l’origine des plans mais une information fiable sur la source de l’impression et son emplacement géographique.

C’est en tout cas ce à quoi réfléchissent des laboratoires de recherche pour anticiper la criminalité de demain. Une affaire de meurtre commis avec un pistolet imprimé sera compliquée à résoudre si le tueur s’est servi d’une arme à feu imprimée et de cartouches sorties de son imprimante 3D personnelle.

Des équipes de recherche scientifique aimeraient pouvoir tracer les balles, non seulement pour savoir de quelle arme elles ont été tirées, mais aussi à quelle personne elles appartiennent, pour retrouver le tireur. La science forensique a donc tout intérêt à trouver des solutions pour résoudre les affaires criminelles.

Quant aux entreprises qui proposent l’impression 3D aux particuliers, elles ne devraient pas être inquiétées de ce que commandent leurs clients. La technologie doit pouvoir les couvrir en intégrant un tag ou une référence unique, impossible à modifier ou à effacer, qui permettrait de remonter jusqu’aux coordonnées de la personne qui en a demandé l’impression.

Finalement, l’impression 3D des armes à feu n’est pas un danger et pourrait même aider la police scientifique si le traçage est assuré pour relier les cartouches au pistolet, les armes au propriétaire. On constate cependant que la législation au sujet des armes à feu n’est pas du tout en phase avec les possibilités techniques des imprimantes3D. Les scientifiques cherchent encore des solutions qui ne verront peut-être pas le jour avant des années, bien après des meurtres en tous genres.

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