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Aerocharge, un chargeur éolien pour smartphone

Les smartphones sont de plus en plus sophistiqués et la problématique des batteries toujours plus forte. En effet, aujourd’hui, les flagships (ceux qui font le café et tout et tout) des grands constructeurs dépassent rarement 24 à 48 heures d’autonomie… Si les chargeurs autonomes aux classiques batterie Lithium-Ion sont aujourd’hui couramment utilisés, ils ne font pas de miracle et sont soumis à la même problématique. Il existe pourtant des alternatives moins répandues comme les chargeurs solaires et éoliens qui, bien que tributaires (en partie) des conditions météorologiques, permettent de charger son périphérique mobile sans compter sur le soutien d’une batterie qui s’épuise.

Origine

En tant que cycliste qui a besoin de la fonction GPS de son smartphone pour la navigation, Jonathan Roberts a conçu (sous forme de croquis puis en modèle 3D sous Solidworks) et imprimé en 3D l’Aerocharge, un chargeur qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique avant de la transformer en énergie électrique.

Conception

L’appareil est constitué de 4 ventilateurs aux pales aérodynamiques qui tournent dès les premiers coups de pédale du cycliste. Chacun d’eux anime un moteur 2 volts à faible inertie dont l’énergie cumulée est stockée dans une batterie qui continue de charger l’équipement qui y est connecté en USB même lorsque le vélo est à l’arrêt.

Impression 3D

99% des pièces de l’Aerocharge ont été imprimées en 3D avec une Ultimaker 2 (en utilisant les logiciels Cura et Meshmixer). Il n’y a que les composants électriques / électroniques, quelques vis et les supports en caoutchouc qui ne sont pas sortis d’une imprimante 3D. On peut même imaginer qu’avec du filament carbone ou une résine haute résistance, on puisse imprimer des vis suffisamment solides et qu’avec du filament flexible (type Filaflex) on puisse fabriquer les supports en caoutchouc pour atteindre 99.9% de pièces issues de l’impression 3D.

Vidéo

L’Aerocharge peut servir pour tout un tas d’autres usages du smartphone (tracking, musique, télephone, etc.) et même d’autres appareils en vélo (l’éclairage, par exemple). Je ne suis pas certain par contre que ça puisse résister à la vitesse d’une moto.

Jonathan Roberts doit encore réaliser quelques itérations de son prototype avant d’envisager une commercialisation de l’Aerocharge qu’il estime aujourd’hui entre 60 et 75 $.

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