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La Dagoma Disco Ultimate face aux concurrents chinois

Dagoma3D DiscoUltimate

A peine annoncée et déjà décriée. Nous avons publié une fiche technique complète de la Disco Ultimate, partagée sur les réseaux sociaux, suffisant pour susciter de nombreuses réactions. Ce qui est bien avec les six nouveaux émojis Facebook, c’est qu’on ressent tout de suite la tendance sur une publication. Et avec plus de 60 réactions Facebook sur la page le soir de la publication, autant dire qu’on a pu dresser un baromètre du ressenti général des milliers de personnes qui suivent la page FB du site.

La plupart des commentaires compare la dernière des Dagoma avec des machines chinoises et condamnent le prix excessif de la Disco Ultimate par rapport aux imprimantes asiatiques. C’est un faux débat et on ne peut comparer du Made in France avec une marque chinoise dont la stratégie est d’envahir le marché international, sans forcément payer les frais de douane et évidemment sans s’acquitter de la TVA de chaque pays. Outre le prix de vente étroitement lié à la marge du constructeur et au coût de fabrication (matériel + logiciel + brevets + main d’oeuvre), le service après-vente est un autre élément à prendre en compte. Les personnes qui ont déjà eu un appareil en panne venant de Chine le savent très bien, entre SAV inexistant et frais de retour de 150$ pour renvoyer le produit sur son continent d’origine, on peut dire sans hésiter qu’il ne vaut mieux pas que l’imprimante 3D chinoise tombe en panne, sous peine de devoir la réparer par ses propres moyens ou de la remettre dans son carton d’emballage direction la déchetterie la plus proche.

En plus d’une vraie garantie française de 24 mois, Dagoma est disponible pour répondre à vos questions et notre forum regroupe les questions / réponses de la communauté dagomaniak. Et ce support coûte de l’argent à l’entreprise qui paie des salaires, des charges, des formations, etc.

Aussi, Dagoma livre tout un package de services avec sa Disco Ultimate. Quand les constructeurs chinois tels que Creality, Geeetech ou Alfawise ne glissent qu’une feuille A4 en guide de mode d’emploi (exemple avec la Ender), Dagoma offre une formation de trois semaines, des vidéos tutoriel, un logiciel pour modéliser et d’autres guides bien rédigés et en français. Tout ceci coûte aussi de l’argent à créer, maintenir, suivre et faire évoluer.

Il y a aussi bien des différences techniques et les choix faits par Dagoma peuvent se discuter. Détecteur de fin de filament, écran, rigidité, multipalpage, plateau chauffant, le constructeur français a tranché et cela peut ne pas convenir à tout le monde.

Résumons sans défendre Dagoma mais en expliquant ce qui peut justifier la différence de prix entre une machine française (Dagoma et autres constructeurs de l’hexagone et des pays occidentaux) et une imprimante 3D chinoise. Alors certes, le maker qui se débrouille en anglais et qui a des notions d’électronique ne sera pas perdu face à un carton rempli de pièces détachées. Mais de nombreux débutants en impression 3D seront bien plus rassurés de recevoir un paquet avec des vis, des outils, des pièces à assembler mais aussi un vrai mode d’emploi, un support officiel accessible et la garantie de pouvoir utiliser sa machine pendant au moins deux ans sans frais. Celui ou celle qui privilégie le prix sera comblé par une Ender à 150€ mais une personne moins à l’aise sera ravie d’avoir un accompagnement pour le montage et les premières impressions, par exemple avec la Disco Ultimate. Sans parler du logiciel totalement adapté à la machine et qui ne doit pas quémander un profil sur internet pour pouvoir slicer un STL trouvé sur Thingiverse.

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