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fma38

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    Impression 3D, robotique, musiques de films
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  1. Ok, mais plus que la durée de vie du filtre, ce qui est important, c'est qu'il filtre les particules problématiques... Le truc c'est qu'on ne retrouve rien sur les nano-particules, dans ces normes (la vitesse de chute pour définir un aérosol n'est pas d'une grande utilité, dans ce cas). Ce serait bien de faire réaliser une étude complète, comme ça a été fait pour le Zimpure : on pourrait alors savoir à quoi s'en tenir.
  2. Plus que le pilotage à distance, ce qui me semble important, c'est une mise en service asservie avec la chauffe de la buse, par exemple. Par contre, je suis dubitatif sur l'efficacité du filtre. Vous dites qu'en dessous de 100nm, ce n'est pas top, alors que c'est bien là que se situent les emissions. Cf l'étude faite pour Zimpure : https://www.zimple3d.com/staticprod/apps/zimpure/CEA-Zimple-ZimpureEvaluation.pdf Page 5 du document, on voit que la courbe de Gauss est centrée sur 17nm, et court de 6 à 100nm...
  3. Bonjour, J'ai pu discuter avec l'ingé qui a réalisé le test, et il m'a confirmé qu'il n'y avait pas de soufflage pour refroidir la pièce. Du coup, pour être efficace dans tous les cas de figure, la meilleure solution est de capoter entièrement la machine, et de mettre un système de filtration qui extrait en permanence l'air. Pas besoin du Zimpure, il suffit de faire un équivalent avec les 2 filtres utilisés (qui, eux, sont efficaces, le test le prouve ; je ne débattrai pas sur la pèche à la sardine !) directement sur l'enceinte. Côté ventilateur, je préconise un tangentiel, plutôt qu'un axial, plus à même de conserver un bon débit avec une telle perte de charge. Je pense que c'est ce que je vais faire mettre en place au boulot.
  4. D'après cette doc : https://github.com/3DModularSystems/Scalar/raw/master/Documentation/Etudes/GazFilter/Quel filtre à air choisir pour votre imprimante.pdf Le chiffre à la fin de la cartouche pour gaz correspond à sa classe (capacité de filtrage). Cf https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/mesures-et-moyens-de-prevention/article/filtres-de-protections-respiratoires et http://www.preventistes.com/pdf/1-4-protection-respiratoire.pdf Si on synthétise, on a : Classe 1 : teneur en gaz inférieur à 0.1% en volume Classe 2 : teneur en gaz comprise entre 0.1% et 0.5% en volume Classe 3 : teneur comprise entre 0.5% et 1% en volume NB : un filtre de classe A1 résiste 70 minutes à une concentration de 1000 ppm de cyclohexane. Un filtre de classe A2 résiste 35mn à une concentration de 5000 ppm. Du coup, pour estimer les durées de vie, il faudrait connaître la concentration exacte... Si c'est de l'ordre de 1000ppm (0,1%), ça ne va pas durer longtemps :o/
  5. Je ne connais pas bien les normes en matière de filtration, mais le dernier sigle (Pn) semble correspondre à la taille des particules filtrées, et là, je pense qu'il faut partir sur P3, qui, contrairement à ce que je pensais, semble suffisant pour les nano-particules émises par l'impression 3D¹. Je ne pense pas que le P1 suffise, par contre... ¹ cf tests faits par une équipe du CEA sur le Zimpure : https://www.zimple3d.com/staticprod/apps/zimpure/CEA-Zimple-ZimpureEvaluation.pdf À propos de ce test, justement, ce qui me chagrine, c'est qu'il manque des infos sur les conditions. Par exemple, ils n'ont utilisé que de l'ABS. Or, je ne sais pas si le ventilateur de refroidissement de la pièce est activé dans le cas d'impression d'ABS sur une Zotrax M200 (quelqu'un le sait-il ?). En enceinte close, ça n'a pas beaucoup d'importance, mais sur une machine ouverte, pour du PLA, par exemple, où on ventile assez fort, j'ai peur que la dépression du Zimpure, du fait des fortes pertes de charges dues au filtre, soit insuffisante pour aspirer les gas et particules émises, qui sont plutôt dispersées dans la nature :o/ Je vais contacter la personne qui a fait le test dans la cadre de mon boulot pour avoir plus d'infos, et éventuellement des recommandations.
  6. Bonjour, Je reprend un peu ce fil, très intéressant... Tout d'abord, concernant la température d'impression, c'est effectivement mieux de rester le plus bas possible, le nombre de nano-particules émises est d'autant plus important que la température est élevée (une étude dont je n'ai plus le lien le montre clairement). On est bien d'accord qu'il faut utiliser une température compatible avec le process : vouloir imprimer du PLA à 120°, ça va être compliqué ;o) Mais si ça imprime bien à 190°C, pas la peine de monter à 210°C (sauf si vous souhaitez augmenter l'adhésion inter-couches). Ensuite, concernant le système de filtration par passage dans l'eau, j'ai quand même un gros doute sur l'efficacité : on voit clairement des grosses bulles percer la surface, ce qui veut dire que l'ai contenu dans ces bulles est rejeté tel quel, et n'est pas du tout filtré. Comme quelqu'un l'a dit, ces systèmes sont surtout efficaces pour les grosses poussières (3 ou 4 ordres de grandeur plus grosses). Ou alors, il faut une mise en oeuvre plus complexe. J'ai lu une grosse partie des discussions, et il y a une chose qui ressort : malgré les études qui commencent à apparaître, il est très difficile de transposer ça en pratique. Déjà, il faut connaître les limites d'expositions considérées comme dangereuses : elles existent, la législation les définit, mais c'est un peu imbitables quand on n'est pas du métier :o/ Ensuite, il faut faire un calcul de concentration, comme ça a été évoqué par quelqu'un, quelques pages en arrière. Enfin, il faut mettre en place un système de filtration adapté, et être sûr qu'il est efficace (la mécanique des fluides, c'est pas trivial !). Là aussi, ça a été dit plusieurs fois : rien de pire que de se croire protégé. Par exemple, le système ZIMPURE me semble léger pour filtrer les nano-particules (filtres P3 seulement)... Et même avec un bon système de filtration, reste la question du changement de filtres : quand le faire ? Le risque est grand de les laisser pendant des mois, voir des années, et voir leur efficacité se réduire à néant. Pour la petite histoire, je travaille dans un grand centre de recherche français qui a la sécurité très à coeur, et la question des imprimantes 3D vient juste d'être mise sur le tapis. Je suis justement animateur sécurité, et je me suis proposé pour gérer la problématique des imprimantes 3D. Une étude interne, au siège, a été lancée, et les résultats devraient arriver dans le courant de l'année, avec des recommandations pour les préventeurs. Je demanderai alors la permission de diffuser les information utiles... Une chose est sûre : d'après la législation, un local contenant une imprimante 3D est de fait reclassé comme 'local à pollution spécifique', et impose une surveillance du taux de particules (et des actions pour le limiter aux valeurs en vigueur). Exit les imprimantes dans les bureaux, donc (y'en a !). Maintenant, la législation est avant tout orientée professionnels, qui ont des parc de machines importants, et des opérateur salariés. Vous le savez, le législateur est moins pointilleux pour les particuliers : on a bien le droit de s'empoisonner avec ce qu'on veut. On peut se dire qu'un particulier ne passe pas 8h par jour dans un contexte d'impression 3D ; d'un autre côté, les conditions d'utilisation sont aussi bien plus mauvaises (genre piaule d'étudiant), donc le risque peut être similaire, voir plus important. Et y'a des mordus qui en font très beaucoup plein ! Pour conclure, je dirais qu'il faut avoir conscience du risque, et qu'il ne faut donc pas faire n'importe quoi. Genre rester le nez collé à la buse trop longtemps (ce que j'ai fait à mes débuts, avec de l'ABS, en plus :o/ ) ; il faut aérer le plus possible (pas simple l'hiver), privilégier des endroits peu fréquentés pour imprimer ou placés à proximité d'une bouche d'extraction de VMC. Bref, faire fonctionner le bon sens plutôt que de faire des calculs compliqués avec un tas de données manquantes ou mal utilisées. Juste une dernière chose à propos des enceintes fermées : le risque peut être, si mal filtrées, de justement augmenter la concentration, et de tout prendre dans le pif lors de l'accès à l'imprimante... Pas certain que ce soit mieux que de laisser la ventilation de la maison (si elle existe !), évacuer à mesure... PS : je n'ai pas abordé les COV, car de ce côté, je pense qu'on sait mieux faire, et le ZIMPURE peut être relativement efficace sur ce point (si tant est que son aspiration est bonne, alors qu'on souffle sur le PLA pour le refroidir, projetant des gaz un peu partout :o/ ).
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