divers Posté(e) Mars 31, 2021 Posté(e) Mars 31, 2021 Premières mondiales pour le PHA jeudi 25 mars 2021, par Henri Saporta Issu de la fermentation bactérienne, le polyhydroxyalcanoate, qualifié pour ses propriétés de protection mécanique, embarque sur la Station spatiale internationale à l’occasion de la mission Alpha. Pour de futures missions, les astronautes expérimenteront son recyclage en impression 3D ou comme substrat de culture. Après le pain d’épice utilisé comme calage, une autre première mondiale en forme de doublé : le 22 avril, la mission Alpha décolle pour un séjour de six mois au sein de la Station spatiale internationale (ISS) avec un matériau encore peu connu – le polyhydroxyalcanoate (PHA) – et transformé avec une technologie qui gagne régulièrement des parts de marché dans l’industrie : l’impression 3D. L’objectif de cette première mondiale, est de construire à la demande un réseau de fils aux priorités élastiques parfaitement adaptées aux usages prévus. Baptisée « Renewable foam » même si le matériau obtenu n’est pas exactement une « mousse », cette expérience a pour objectif de mettre au point une alternative aux solutions traditionnelles à usage unique issues de la pétrochimie. En l’occurrence, le « treillis » en PHA doit notamment isoler le casque des spationautes des vibrations lors de la montée vers l’ISS à bord de la fusée SpaceX d’Elon Musk. Biosourcé, biodégradable et « renouvelable », le PHA est issu la fermentation bactérienne. Il s’agit donc d’un polymère d’origine naturelle. Issu du vivant, ce matériau pourra ensuite avoir une deuxième vie à bord de l’ISS en tant que substrat de culture grâce à l’apport en carbone ou matière recyclable pour des pièces fabriquées par des technologies additives. Base lunaire Réutiliser une ressource organique pour produire du vivant : voilà un projet auquel est très attaché Thomas Pesquet. Le spationaute français souhaite en effet que l’aventure spatiale fasse des progrès importants dans le traitement de ses déchets. Alors que la mission Alpha compte des dizaines d’expériences de haute volée, le spationaute s’exprime volontiers sur ce sujet. Et pour cause ! Grâce à son grade de commandant obtenu à l’occasion de la mission Alpha, Thomas Pesquet devient de facto candidat à l’installation de la première base lunaire. Comme sur l’ISS, la gestion optimale de chaque ressource devient un enjeu majeur dans un écosystème en boucle fermée… Les amateurs de science-fiction se réfèrent souvent au roman Seul sur Mars de l’américain Andy Weir adapté au cinéma par Ridley Scott. Transformé en emballage, isolant ou protection, le PHA pourrait alors ouvrir de toutes nouvelles perspectives bien… réelles cette fois. Le 7 octobre 2020, les participants de la conférence annuelle d’Emballages Magazine ont pu entendre Thierry Varlet, en tant que lauréat de Stratégies Emballages, s’exprimer sur les grandes lignes de ce projet de longue haleine. À la tête d’Innovons à 360°, cet ingénieur en emballage et conditionnement, formé à Reims (Marne), accompagne le Centre national d’études spatiales (Cnes) avec notamment Jean Hénaff, un partenaire historique, et Compositic, une plate-forme de recherche et développement (R&D) en matériaux innovants de l’université Bretagne Sud (UBS). Pour mener à bien les phases de qualification, Thierry Varlet a pratiqué le vol « Zero G » à bord d’un Airbus A310.
Gérard48 Posté(e) Mars 31, 2021 Posté(e) Mars 31, 2021 Ca a l'air vraiment incroyable, si on réussissait à mener ce projet à bien ce serait un véritable progrès !
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