Me voila une fois de plus surpris par l’impression 3D et plus précisément par l’imprimante 3D Mink. Présentée par son inventrice Grace Choi lors de la conférence Techcrunch Disrupt qui s’est déroulée en ce début de semaine à New York, cette nouvelle imprimante 3D au faible encombrement permet d’imprimer tout type de maquillage à la demande. Si aujourd’hui le prototype ne permet d’imprimer que de la poudre maquillante, il est est bien question à terme de pouvoir imprimer tout type de maquillage, du rouge à lèvre au au fard à paupière en passant par les différentes crèmes.
Vidéo de présentation de l’imprimante 3D Mink par Grace Choi
Annoncée pour le printemps 2015 à un tarif inférieur à 300 $ avec l’accord de la FDA (l’agence de santé américaine), l’imprimante 3D Mink devrait principalement cibler les adolescentes de 13 à 21 ans. De ce fait, elle se veut on ne peut plus simple d’utilisation qu’une imprimante 2D classique. Il suffit en effet de sélectionner le type de maquillage et la couleur (parmi un choix jamais égalé en magasin) souhaités puis de lancer l’impression. C’est aussi simplement que les jeunes filles feront de nettes économies puisque les consommables coûteront beaucoup moins cher que les produits finis qu’on peut trouver chez les grandes enseignes de la cosmétique.
Si ce genre de produit fonctionne l’industrie cosmétique risque d’être bouleversée elle aussi. Si c’est le cas j’imagine aussi que les mannequins verront leurs robes imprimées en 3D accompagnées d’un maquillage lui aussi sortir d’une machine à fabrication additive.