ALVEO.3D

M. @divers En ce qui concerne la CARSAT, ils ont testé un modèle AlveoPRO de notre gamme pour qualifier l’efficacité des filtres HEPA14 sur les émissions des imprimantes 3D. ils sont donc à pied d’œuvre dans leur mission de prévention et travaillent sur le sujet. En ce qui concerne l’éducation nationale je n’ai pas connaissance d’une politique nationale au sein de l’institution mais nous sommes régulièrement sollicités par des centres de formations (universités, lycées, médiathèques, CNRS) pour différentes solutions de notre gamme.

Lorsque nous testons l’efficacité des filtres P3D l’air passe dans le conduit. Le conduit à le même diamètre avant filtre et après filtre et donc le % d’efficacité est la différence entre les deux mesures. Lorsque nous mesurons les taux de concentration sans ventilation la mesure se fait sans à l’entrée de ce conduit et représente donc la valeur dans le caisson. C’est vrai et nous parlons de risques car l’effet concret sur le corps humain n’a pas été prouvé que sur quelques types de nanoparticules (dioxyde de titane ou nanotube de carbone). Personne à notre connaissance n’est jamais parti à l’hôpital en respirant les émissions d’une imprimante 3D mais dans une optique de prévention le jeu consiste a réduire ce temps d’exposition. Ca va venir, nous sommes sur le coup. Nous nous sommes équipés en interne des instruments de mesure et nous pourrons compléter nos résultats antérieurs. Lorsque l’imprimante est dans un caisson, le risque est plutôt de respirer ponctuellement de fortes concentrations. Si l’opérateur utilise une imprimante dans un local plus ou moins ventilé, cet opérateur sera exposé à des concentration plus faible mais sur un temps d’exposition plus long."Étude" à prendre avec précaution car le nombre de filaments testés reste peu représentatif : est-on sûr que le filament n'a pas été choisi pour ses "qualités" d'émission de particules. De même, je serai curieux de voir l'impact de la température. Nous avons testé les filaments que nous utilisons principalement chez nous, d’autres tests viendrons avec d’autres marques et types de thermoplastique. Pour la température nous avons fait des mesures et nous recommandons d’imprimer le moins chaud possible dans la plage de température recommandé par le fabricant. A chaque début de test la mesure des particules de pollution atmosphérique correspond en effet à la plage totale du capteur de 7 à 5000 nm. Nous avons en général 3000 à 9000 particules par cm3 dans notre secteur. D’après des mesures au capteur SMPS la granulométrie des particules émises par une imprimante 3D en PLA ou ABS s’étale de 10 à 200nm. Quasiment rien sur les tailles supérieures. Donc dans nos mesures la proportion des particules supérieures à 200nm est très faible et elles seront toutes capturées par un vrai média HEPA. Je vous partage une image de ce type de distribution granulométrique avec le filament ABS.

Nous répondons simplement à la question posée en intitulé du topic

Le filament PLA et PETG sont des PRUSAMENT, l'ABS utilisé est le PRUSA YELLOW GREEN

Cette image à quelques années déjà, nous nous efforçons d'alimenter la connaissance des risques par des études qualitatives. Si vous avez des questions sur nos mesures et nos résultats, l'équipe ALVEO3D sera en capacité de discuter du sujet avec plaisir.

Avec des concentrations atteignant 1 000 000 #/cm3 soit 1000x plus que la pollution atmosphérique, le risque pour la santé est élevé. En effet la menace est invisible contrairement à la fumée sur le photomontage, cependant le risque est bien réel. Nous vous invitons à consulter notre étude. Ces illustrations ont pour but de faire prendre conscience que faire fondre du plastique sans protection s'avère être dangereux.

En effet ! les particules provenant de l’impression 3D peuvent être toxiques ! Nous avons réalisé une étude dans notre labo ALVEO3D et nous avons mesuré les niveaux de ces particules auxquels les opérateurs peuvent être exposées. Nous avons constaté des concentrations élevées qui peuvent avoir des effets nocifs sur la santé des opérateurs. Il est donc important de se protéger de ces émissions, pour tous les filaments et en particulier de l’ABS ! Mais actuellement la réglementation, n'impose pas le port d'EPI. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude, vous pouvez la trouver en suivant le lien : https://www.alveo3d.com/etude-emissions-toxiques-impression-3d-filament/