Je suis tout nouveau dans le domaine de l'impression 3D, mais j'ai une assez bonne idée de ce qu'une carte smoothie peut faire ou pas.
Pour faire tourner Octoprint, il faut la puissance d'une carte Raspberry Pi (typiquement une Pi 3 : fréquence du processeur à 1GHz, 4 cœurs ARM, 1Gb de RAM, soit en gros un PC d'il y a 15 ans) qui tourne sous Linux. D'ailleurs, sous ses aspect open source machin, Octoprint est aussi une boîte qui vend des Raspberry Pi aux gens qui ne savent pas trop comment tout ça fonctionne, sous couvert de leur permettre de garder un œil sur leur imprimante qui tourne dans le garage.
Une smoothie c'est un cœur ARM à 100MHz et (au mieux) 64K de RAM. Je ne sais pas exactement quel modèle la µdelta utilise, mais c'est dans cet ordre de grandeur de toute façon : 40 fois moins rapide que la Raspberry, et une quantité de mémoire ridicule par rapport à ce qu'un système d'exploitation demande (16000 fois moins que la Raspberry !).
Les cartes smoothie ne sont pas faites pour faire tourner Linux, juste pour contrôler des équipements. En gros c'est comme des Arduinos en environ 10 fois plus puissant (100 MhZ contre 16, 64K de RAM contre 4).
Grosso modo une smothie peut confortablement calculer les déplacements d'une tête d'impression, interpréter les commandes G-code et piloter tous les éléments de l'imprimante, mais c'est tout.
Même si on ajoute une interface Ethernet ou WiFi qui permettrait de se connecter à un réseau IP, il n'y aura pas la puissance derrière pour récupérer des pages Web et encore moins exécuter le JavaScript qu'il y a dedans, ni pour faire tourner le moteur Cura comme le propose Octoprint.