fran6p Posté(e) Mars 9, 2024 Posté(e) Mars 9, 2024 (modifié) Je ne possède aucune imprimante résine (c'est mon choix de ne pas jouer au petit chimiste ) et donc n'ai aucune «expertise» dans ce domaine mais je pose tout de même cette vidéo récente de CNCKitchen : Modifié (le) Mars 9, 2024 par fran6p 2 1 1
PPAC Posté(e) Mars 10, 2024 Posté(e) Mars 10, 2024 (modifié) Salutation ! Merci je n'avais pas vus cela. Donc en résumé, pour les impressions résine, comme en FDM, un post-traitement de "cuisson" (60°C, 70°C voir 80°C, qui semble donner une meilleur résistante si fait lors du Cure aux UV), serait un moyen de bien lier les couches ou plutôt de presque "vitrifier" la matière, et ainsi d'augmenter la solidité d'une impression résine. Modifié (le) Mars 10, 2024 par PPAC
divers Posté(e) Mars 10, 2024 Posté(e) Mars 10, 2024 (modifié) Si tu regardes les cures de Formlab, ils sont tous chauffants (80°C maxi). Le souci est une contraction des pièces qu'il faut intégrer dans le calcul dimensionnel de la pièce brute (comme nous le faisons en injection). Modifié (le) Mars 10, 2024 par divers 1
aldo_reset Posté(e) Mars 24, 2024 Posté(e) Mars 24, 2024 (modifié) C'est valable pour de l'impression par dépôt de fil fondu. D'après la doc Quidi, un post-traitement en étuve à 80°C-90°C permet d'augmenter la résistance des impression en ASA ou ABS. Lire la colonne "Annealing needs" (à droite) : https://qidi3d.com/pages/choose-the-right-filament-3d-filaments-guide-for-qidi-printers Un post-traitement à 80°-90° permet de polymériser la pièce pour le rendre plus résistante. Je suis à la recherche d'un mini-four avec thermostat permettant de cuire une pièce durant quelques heures. Par contre, je ne comprends pas pourquoi la pièce change de géométrie : si elle se dilate, une fois refroidie, elle se contracte. Donc pourquoi la géométrie serait-elle altérée ? Modifié (le) Mars 24, 2024 par aldo_reset
PPAC Posté(e) Mars 24, 2024 Posté(e) Mars 24, 2024 Il y a 7 heures, aldo_reset a dit : Par contre, je ne comprends pas pourquoi la pièce change de géométrie : si elle se dilate, une fois refroidie, elle se contracte. Donc pourquoi la géométrie serait-elle altérée ? Car les dilations et rétractions peuvent ne pas être uniformes et/ou égales ... ( Ou encore si il y a de l'eau capturé dans l'impression qui se transforme en vapeur d'eau, penser a un soufflet au fromage cuit au four , sans oublié le fait que la gravité risque de faire s'affaisser tout les trucs relativement "fin". Genre https://www.thingiverse.com/thing:131054 sans supports et passé au four risque de pas donner comme avant le passage au four ... )
Kachidoki Posté(e) Mars 25, 2024 Posté(e) Mars 25, 2024 Il y a 19 heures, aldo_reset a dit : Par contre, je ne comprends pas pourquoi la pièce change de géométrie : si elle se dilate, une fois refroidie, elle se contracte. Donc pourquoi la géométrie serait-elle altérée ? Imagine-toi un grain de maïs. Lorsque tu le chauffe, les contraintes internes vont devenir énormes au point de le faire éclater en pop-corn. Pourtant une fois refroidi, le pop-corn ne redevient pas grain de maïs. Tout comme le PLA (qui n'est qu'amidon de maïs c'est bien connu, mangez-en). Bon ça reste une image, pas vraiment analogue à notre situation (on parle de pression et non de tension), mais ça donne une idée. On parle de déformer la structure même de la pièce pour une raison (non, pas pour en faire du pop-corn), sinon le recuit ne servirait à rien. Lorsqu'on imprime, le plastique refroidi beaucoup plus vite sur l'extérieur qu'à cœur, dû à la ventilation, les mouvements du plateau ou la convection naturelle. C'est un effet recherché (ventilation) pour "figer" l'impression. Cependant en refroidissant, la partie chaude interne va avoir tendance à tirer sur la partie externe déjà froide, ce qui fera diminuer sa géométrie. Cet effet est beaucoup plus fort sur les ABS/ASA, ne serait-ce que par leur température d'impression plus élevée. Les tensions internes peuvent être suffisantes pour fracturer une pièce. Lorsque tu recuis, c'est une cuisson et un refroidissement lents à basse température, ce qui fait que les contraintes entre l'extérieur et l'intérieur vont s'équilibrer, mais en allant toujours dans le même sens. Car l'extérieur chauffera toujours en premier, et refroidira toujours en premier. En chauffant, la partie extérieure va se faire tirer vers l'intérieur par les tensions précédentes de la partie intérieure avant qu'elles ne soient équilibrées, puis une fois à température uniforme, en refroidissant l'extérieur va figer avant l'intérieur, qui va de nouveau exercer des tensions, même si amoindries par le traitement, car refroidissement lent et à plus faible température que durant l'impression. Donc la tendance sera toujours à la contraction de la pièce. C'est d'autant plus vrai qu'en impression 3D, les pièces sont remplies d'air, qui va réduire fortement de volume en refroidissant (quelque chose comme 50% de volume entre 250°C et 25°C), puis s'équilibrer lentement car le FDM n'est jamais 100% étanche, et qu'en fonction des zones la quantité de plastique n'est pas uniforme. Un autre facteur "aggravant", l'impression se fait par couches, et suit un schéma de chauffe puis refroidissement totalement différent d'une recuisson qui se fait sur un "volume" complet. Enfin, comme @PPAC, la gravité n'a pas la même influence lorsque les couches inférieures sont "froides" ou lorsque toute la pièce est chauffée. Elle pourrait bien s'écrouler sous son propre poids. Le mieux pour éviter ça c'est de faire une impression à 100% de remplissage et un recuit dans du sable ou du sel fin, ou imprimer dans des conditions ne nécessitant pas de recuit (enceinte chauffée). 1
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant