LauriTilkanen Posté(e) Octobre 6 Posté(e) Octobre 6 (modifié) Salut à tous, Je voulais partager un petit souci auquel je fais face. J’habite en Finlande, et ici le prix de l’électricité peut vraiment fluctuer énormément selon les heures. Je me suis récemment lancé dans l’impression 3D avec enthousiasme, mais j’ai vite remarqué que ma facture d’électricité a commencé à grimper. Je suis un petit entrepreneur, j’ai une petite startup, et chaque euro compte. Je surveille les prix de l’électricité en direct mais je sens que je pourrais faire mieux côté consommation. Du coup, je me demande si certains ici ont réussi à réduire leur conso électrique avec leur imprimante 3D ? Des idées ou astuces à me recommander ? Par exemple : Est-ce que ça vaut le coup d’imprimer uniquement pendant les heures creuses ? Baisser un peu les températures du plateau/nozzle ? Utiliser un caisson pour garder la chaleur ? Ou même optimiser les slicers pour consommer moins ? Je suis preneur de tous vos retours d’expérience, surtout si vous êtes aussi dans un pays où l’énergie coûte cher. Modifié (le) Octobre 7 par fran6p lien spam
Funboard29 Posté(e) Octobre 6 Posté(e) Octobre 6 Dans la mesure où vous payez votre électricité avec un rapport de 1 à 30, il est indispensable d'imprimer la nuit ! Sinon, le poste de consommation le plus important est le chauffage du bed. Donc, si possible, privilégier les filament qui sont les moins exigeant en température de bed. Et étudier sérieusement la question des produits adhésifs qui dans certain cas évitent de chauffer. La consommation du reste, électronique, moteurs et buse est incompressible. Si vous imprimez des filaments qui nécessitent une enceinte fermée, investissez dans des matériaux isolant. 1
Kachidoki Posté(e) Octobre 6 Posté(e) Octobre 6 Salut, Ce qui marche le mieux pour moi : Panneau solaire pour effacer la consommation et impression en journée, un panneau de 500Wc suffit à masquer complètement une imprimante et un sécheur de filament. Le retour sur investissement est d'autant plus rapide que l'électricité coûte chère. En période hivernale, imprimer "en même temps" ou juste avant les pics de chauffe des radiateurs. La chaleur produite par l'imprimante est de la chaleur que le chauffage n'aura pas à "cramer". Ne fonctionne que si on chauffe à l'électricité évidemment. Pour les autres options : Imprimer des filaments basse température (style PLA) L'isolation de l'imprimante peut être une option en effet, ça évite au plateau de trop compenser la perte de calorie. Acheter une imprimante économe, petit plateau ou capable du faire du chauffage partiel. Les anciennes imprimantes ne consommaient "que" 100-200W, les nouvelles machines vont jusqu'au kilowatt... Ne pas laisser la machine en veille lorsqu'elle est inutilisée. 1
pascal_lb Posté(e) Octobre 6 Posté(e) Octobre 6 Il y a aussi les plateau BIQU qui ne demande que 30° de chauffe pour le PLA https://www.lesimprimantes3d.fr/forum/topic/62686-tests-des-plaques-biqu-cryogrip-pro-glacier-et-frostbite-sur-la-centauri-carbon/
3xkirax3 Posté(e) Octobre 7 Posté(e) Octobre 7 Je rejoins les posts précédents, niveau optimisation de consommation, ce que j'ai en tête c'est : - Imprimer aux meilleurs moments tarifaire si possible (souvent la nuit, est-ce similaire en Finlande ?) - Utiliser des filaments qui s'impriment à basse température - Utiliser des plateaux basse température type Frost ou Biqu qui permettent d'avoir un plateau quasiment pas chauffé - Essayer d'optimiser son impression en terme de temps (grosse couches pour du prototypage, optimiser le placement des supports, etc) ou faire des impressions de plusieurs pièces simultanément si possible - Lorsque l'imprimante n'est pas en utilisation, couper son alimentation - Isoler l'imprimante s'il c'est une imprimante fermée Quels sont les besoins et les imprimantes utilisées ? Heja dig !
KpDp_3D Posté(e) Octobre 7 Posté(e) Octobre 7 @LauriTilkanenJe pense aussi que le mieux est de lancer l'impression en tenant compte du tarif et de l'heure. Mais cela va te demander de pouvoir programmer l'heure d'impression si tu ne veux pas travailler à une heure indue. Je raisonne avec les options tarifaires françaises pour particuliers qui sont certainement différentes de celles de la Finlande et en ayant en tête le cout du kWh français qui est de 0.23€ (soit un cout de 2,3€ pour une impression de 10h pour une imprimante ayant une puissance 1kW... (ma ender5 est donnée pour 270W seulement ! ) Le panneau solaire peut être une bonne idée mais il est probable que lorsque le soleil brille, la production PV augmente et de ce fait le tarif du kWh baisse (à vérifier). D'autre part, dans le nord de la Finlande, la durée du jour peut être courte en hiver ce qui risque de réduire l’intérêt de l'investissement en PV. Il reste que tout ce que consomme en énergie l'imprimante est restitué sous forme de chaleur dans le local où elle se trouve (et chauffe donc le local). Inversement, si le local est chauffé, l'imprimante consommera moins (si le local est a 30°C, le plateau le sera aussi et consommera moins pour rester à 50°C) . Je reste néanmoins curieux de connaitre les prix du kWh ...
pjtlivjy Posté(e) jeudi à 18:56 Posté(e) jeudi à 18:56 (modifié) Le 06/10/2025 at 17:57, Kachidoki a dit : Salut, Ce qui marche le mieux pour moi : Panneau solaire pour effacer la consommation et impression en journée, un panneau de 500Wc suffit à masquer complètement une imprimante et un sécheur de filament. Le retour sur investissement est d'autant plus rapide que l'électricité coûte chère. ça m'intéresserait beaucoup que tu ouvres un sujet là dessus avec quelques chiffres cher collègue Modifié (le) jeudi à 18:57 par pjtlivjy
Kachidoki Posté(e) jeudi à 20:00 Posté(e) jeudi à 20:00 Y'a pas grand chose à dire, j'ai 1kWc de panneau et un talon de conso de 420W. Lorsque je regarde le graph de ma téléinfo en cours d'impression par journée ensoleillée, je suis à 0VA importé, uniquement du rejet sur le réseau (mais je sais pas combien, je suis encore en TIC historique). Tout ce que je vois ce sont les pics impulsionnels lors du démarrage des moteurs des frigo / congel. Comme 420W + la CORE One + le Space Pi X4 (une seule chambre allumée) est totalement couvert par 1kWc de panneaux, j'ai extrapolé qu'un seul panneau de 500Wc suffit à masquer l'imprimante et le dryer. Et encore, mon PC fixe était aussi allumé au moment où j'ai fait ce relevé. Bon par contre ces temps-ci c'est râpé pour refaire la manip, entre la grisaille et les radiateurs.
pjtlivjy Posté(e) jeudi à 20:19 Posté(e) jeudi à 20:19 ça c'est l'aspect technique et je te remercie @Kachidoki mais sur l'aspect économique, retour sur investissement ça donne quoi, tu as fait du DIY ?
Kachidoki Posté(e) vendredi à 06:46 Posté(e) vendredi à 06:46 (modifié) Ah ça, on dirait ma femme qui me parle en euros alors que je lui parle en kWh. Je parle uniquement en auto-conso. Les premiers panneaux sont ceux qui sont le plus vite amortis car ils effacent le talon de consommation (qui par définition est présent 24/7) et ne rejettent presque rien sur le réseau. Mon kit de 1kWc avec deux panneaux bi-faciaux + micro-onduleur m'a coûté ~400€, le ROI prévisionnel calculé sur une fourchette pessimiste était de deux ans. Sur les huit premiers mois ils m'ont déjà fait économiser la moitié de cette somme, mais je n'espère plus rien produire en cette période hivernale qui commence. Mettre plus de panneaux en auto-conso est plus difficile à amortir car plus cher et beaucoup de rejet sur le réseau en été, il faut pouvoir le revendre mais ce n'est plus aussi intéressant qu'il y a quelques années. Mais il y a une autre façon de voir les choses : les deux premiers panneaux à eux seuls peuvent financer deux nouveaux panneaux + micro-onduleur tous les deux ans, qui peuvent servir pour l'imprimante par exemple. Bien entendu si on veut faire de la revente on calcule d'une manière différente, mais en ce moment ça implique d'investir dans une très grosse install et un amortissement sur dix ans (à la louche) pour être rentable. Ce n'est pas forcément envisageable lorsque tu sais que ton habitation actuelle ne sera pas celle de tes vieux jours (foutus escaliers...). On en vient à espérer que le prix du kWh ne baisse pas trop pour rentabiliser l'investissement. Modifié (le) vendredi à 06:52 par Kachidoki
3D4fun Posté(e) vendredi à 08:43 Posté(e) vendredi à 08:43 Il y a 1 heure, Kachidoki a dit : Ah ça, on dirait ma femme qui me parle en euros alors que je lui parle en kWh. Je parle uniquement en auto-conso. Les premiers panneaux sont ceux qui sont le plus vite amortis car ils effacent le talon de consommation (qui par définition est présent 24/7) et ne rejettent presque rien sur le réseau. Mon kit de 1kWc avec deux panneaux bi-faciaux + micro-onduleur m'a coûté ~400€, le ROI prévisionnel calculé sur une fourchette pessimiste était de deux ans. Sur les huit premiers mois ils m'ont déjà fait économiser la moitié de cette somme, mais je n'espère plus rien produire en cette période hivernale qui commence. Mettre plus de panneaux en auto-conso est plus difficile à amortir car plus cher et beaucoup de rejet sur le réseau en été, il faut pouvoir le revendre mais ce n'est plus aussi intéressant qu'il y a quelques années. Mais il y a une autre façon de voir les choses : les deux premiers panneaux à eux seuls peuvent financer deux nouveaux panneaux + micro-onduleur tous les deux ans, qui peuvent servir pour l'imprimante par exemple. Bien entendu si on veut faire de la revente on calcule d'une manière différente, mais en ce moment ça implique d'investir dans une très grosse install et un amortissement sur dix ans (à la louche) pour être rentable. Ce n'est pas forcément envisageable lorsque tu sais que ton habitation actuelle ne sera pas celle de tes vieux jours (foutus escaliers...). On en vient à espérer que le prix du kWh ne baisse pas trop pour rentabiliser l'investissement. Bonjour, pour information voici à ce jour l'état de ma production/consommation près de Bordeaux avec 16 panneaux. D'après mes calculs, l'amortissement de cette installation pourrait se faire sur 8 ans. En fait, j'ai trop optimisé ma consommation pour réduire cette durée , mais je peux, le jour, imprimer en continu ..
Tircown Posté(e) vendredi à 12:40 Posté(e) vendredi à 12:40 La Dagoma D200 n'avait pas de plateau chauffant et on arrivait à imprimer du PLA sans soucis (j'avais un buildtak). Point suivant, s'assurer que la hotend à un capuchon en silicone et que le ventilateur qui sert à refroidir les pièces ne souffle pas inutilement sur la buse. Et pour finir, il y a 10ans on transférait les fichiers vers l'imprimante avec une carte SD et on avait des écran LCD tout simple avec un encodeur rotatif. Depuis on a des écrans tactiles et des interfaces web, parfois en ajoutant un raspberry ; seulement ce dernier consomme quelque Watts. 3
KpDp_3D Posté(e) vendredi à 15:27 Posté(e) vendredi à 15:27 Il y a 8 heures, Kachidoki a dit : On en vient à espérer que le prix du kWh ne baisse pas trop pour rentabiliser l'investissement. Les affres du producteur... Dans le genre petite (micro ?) piste d'économies possibles et après la lecture du message de @Tircown , pour info j'ai ajouté une carte électronique qui mesure la température du hotend et ne déclenche le ventilateur qui si la température est élevée. Mais bon vu la conso des ventilateurs, je pense qu on est dans le bout de chandelle. Le but initial c'était d'éviter le bruit du ventilateur. Mais il faudrait faire pareil pour celui de l'alim qui est le plus bruyant.
RT36 Posté(e) vendredi à 15:58 Posté(e) vendredi à 15:58 quand tu es un pro, c'est le client qui paie l'électricité 1
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