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electroremy

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  1. En fait c'est la situation normale pour beaucoup d'appareils et de machines. Avec l'impression 3D grand public nous avons eu la chance d'avoir de gros fabricants proposant quelque chose basé sur l'open source. Mes clients sont amenés à faire de la réparation ou du rétrofit d'anciennes machines. C'est souvent la galère lorsque le fabricant d'origine n'existe plus et que certaines pièces sont spécifiques. Cela se complique avec les cartes électroniques et composants programmables ; ce qui était purement mécanique avait l'avantage d'être plus facilement reconstruit à l'identique. La rétro ingénierie n'est pas facile à faire, y compris pour "seulement" maintenir une machine en l'état. Lorsque les machines fonctionnent en étant associées avec un logiciel ça peut être coton. Il faut avoir fait des sauvegardes, maintenir en état de fonctionnement un ancien PC avec un OS compatible, et lorsque le logiciel est protégé avec un dongle sur port parallèle, prier pour que celui-ci ne tombe pas en panne. Certains utilisateurs sont vraiment coincés car ils ont créé un gros volume de fichiers dans le format propriétaire d'un logiciel obsolète dont l'éditeur n'existe plus... perdre l'usage de ce logiciel signifie perdre toutes ses données. Nous sommes plutôt chanceux avec l'impression 3D. Et l'esprit open source de l'impression 3D s'est aussi mis en place sur les graveurs lasers et fraiseuses CNC amateur et semi pro, tant mieux pour nous.
  2. Prusa proposait même des kits de mise à niveau Mais c'est lié à leur concept d'imprimantes en kit à monter soit même, on ne peut pas trop reprocher à Bambu de ne pas faire pareil puisqu'ils vendent des produits prêt à l'emploi sortit du carton. Se pose le problème de la garantie après mise à niveau impliquant un démontage et remontage par l'utilisateur...
  3. Le pire c'est que ce genre de truc serait possible si des pirates arrivaient à diffuser une mise à jour vérolée C'est de cette façon que les USA auraient détruit des centrifugeuses d'uranium en Iran
  4. @divers : est-ce qu'il est possible qu'un moule pour presse à injecter le plastique soit réalisé en laiton ou en bronze ? Si oui, faut-il appliquer un produit de démoulage pour éviter que la pièce en plastique obtenue (ABS, PETG, voire PLA) reste collée à l'intérieur ? Bien sûr, ce serait pour une presse à injecter "expérimentale", pas une vraie machine professionnelle Lors des journées du patrimoine, avec des bénévoles nous réalisons des pièces en bronze. J'ai pu obtenir quelques pièces sympa à partir de modèles imprimés en 3D ayant servit à confectionner un moule sable pour couler du bronze dedans. En panne d'inspiration pour l'édition 2024, je me dit que je pourrais : - modéliser en 3D un moule - l'imprimer en 3D avec mon imprimante FDM (ou ma SLA qui souffre de ne pas être utilisée depuis un certain temps) - ensuite j'utiliserais ce moule imprimé en 3D pour faire un moule sable - pour obtenir le moule initialement imprimé en 3D en bronze - il y aura un travail d'usinage notamment pour que les deux parties du moule s'ajustent bien entre elles (je pense surfacer le plan de joint, puis percer les deux parties ensemble aux quatre coins pour ensuite y placer des piges de centrage) - et, finalement, tenter de faire expérimentalement un moulage de plastique par injection - j'ai vu des amateurs réaliser la buse et la vis sans fin d'injection avec un gros tube et une mèche à bois, ça pourrait être intéressant à tester Bien sûr la pièce à obtenir sera simple (juste un plan de joint, pas de paroies minces, pas de noyau, pas de tolérance sévère sur les dimenssions) ; par exemple un bouton de tiroir ou une médaille souvenir relativement épaisse ça devrait le faire.
  5. Alors si on imprime la partie en blanc sans emprunte, ça force un peu et le blanc peut traverser les couleurs précédentes si les boudins de filament ne sont pas bien soudées entres elles. J'avais imprimé la dernière pièce en faisant des réservations dans la partie blanche, le résultat était meilleure, même si cela avait pour conséquence que le détourage des réservations ne donnait pas un fond homogène
  6. Il y a aussi cette technique de changement de couleur pour imprimer une face lisse côté bed :
  7. J'y suis allé une journée et ça n'a pas suffit - J'y suis retourné un 2e jour... on pourrait y passer la semaine pour prendre le temps de bien tout regarder Pareil pour le Bourget (penser à prendre la visite du Concorde et surtout à faire le planétarium c'est génial et les enfants vont adorer) Pas très loin de chez moi, le Musée de l'Aventure Peugeot qui vaut le détour aussi. Et... si un jour tu vas au Japon : le Musée ferroviaire de Kyoto. Gigantesque et absolument génial : non seulement de nombreux modèles de locomotives sont exposés, mais tous les aspects techniques de ce qui touche au ferroviaire sont présentés en détail, avec de nombreuses pièces détachées animées et pas mal de maquettes. Là aussi, on peut y passer plusieurs jours.
  8. Je ne suis pas d'accord, c'est caricatural. D'abord l'art et la technique ne sont pas "diamétralement opposés"... il y a de la technique dans l'art et aussi parfois de l'art dans la technique. Par exemple Léonard de Vinci... Beaucoup de grands scientifiques et de grands inventeurs étaient aussi des artistes. Dans la technique aussi on a besoin des deux, de l'ancien et du moderne, ça se complète très bien, et ça permet d'avoir plusieurs cordes à son arc. Car quand on n'a qu'un marteau, tout ressemble à un clou : - Un bricoleur allergique aux nouvelles technologies va tout faire avec des moyens classiques. - Quelqu'un qui n'a jamais bricolé mais a juste une imprimante 3D va tout faire avec - Si tu sais faire les deux, tu va utiliser judicieusement chaque technique. J'ai imprimé plusieurs pièces en 3D pour compléter un objet, un meuble ou une partie de la maison faite avec des techniques ayant pas mal d'années. Plus généralement, en pensant en dehors du cadre, on peut sortir d'une impasse en utilisant une technique autre que la technique principale du projet sur lequel on travaille : par exemple un projet au départ 100% mécanique peut finalement être sauvé en ajoutant un peu d'électronique dedans ; inversement, une machine avec une partie qui donne du fil à retordre à automatiser peut parfois trouver une solution mécanique simple. Il serait très utile que les élèves et étudiants en filière technique visitent le musée des Arts et Métiers, le musée du Bourget, et le chantier médiéval de Guédelon. Pas pour leur dire "c'était mieux avant", mais au contraire "voyez d'où nous venons, et regardez toutes ces trouvailles parfois un peu oubliées, ça peut vous être utile pour un de vos projets" Là aussi, les deux débats se complètent. Le progrès et la recherche d'utilité pour des solutions techniques n'empêche pas de réfléchir sur les mésusages possibles et les limites nécessaires. Si l'on écoutait les libéraux et patrons de startup il faudrait supprimer toutes les lois - sauf celles qui les protègent, bien entendu La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. Réglementer est nécessaire pour équilibrer les rapports entre entreprises, clients, salariés, riverains ; et aussi les rapports client/fournisseurs entre différentes entreprises. Un monde sans normes pénaliserait beaucoup d'entreprises en faveur de quelques multinationales. Science sans conscience n'est que la ruine de l'âme. Je suis adepte des nouvelles technologies ce qui ne m'empêche pas de soutenir le travail de la CNIL et de la Quadrature du Net, et parfois de ne pas utiliser une nouvelle technologie dans un cas précis. Les mauvais usages peuvent aussi tuer une technologie, les mauvais utilisateurs engendrant inévitablement des restrictions qui pénalisent tout le monde.
  9. @divers : dis donc, s'agissant du passé, tu bas tout le monde à plates coutures avec ta signature Ce n'est pas "mieux" avant, c'était juste différent Pour avancer on a besoin des deux : innovation actuelles + anciennes techniques Le bon exemple c'est Arduino : - le matériel est moderne et c'est tellement plus pratique, plus compact et moins cher que les anciennes cartes à microcontrôleur qu'on devait construire soit-même - les anciennes techniques de programmation sont utiles et parfois indispensables (tout faire avec du code moderne serait trop lent) C'est pareil dans plein d'autres domaines : mécanique, travail du bois, ... Même si les outils et technologies modernes sont utiles, il y a beaucoup de savoir faire et de trucs et astuces anciens qui sont très précieux. Se souvernir du passé évite surtout de réinventer la roue. Par exemple on veux retourner sur la Lune mais on se rend compte que ce n'est pas si simple que ça en a l'air. Les vielles archives des missions Apollo et la mémoire ce ceux qui ont travaillé dessus est utile. C'est un peu le dilemne de l'enseignement : il faut actualiser les programmes avec les nouvelles connaissances mais, forcément, on doit retirer des apprentissages plus anciens. J'ai, longtemps après mes études, redécouvert des connaissances techniques anciennes qui n'avaient pas été enséignées faute de temps. Ca m'a été utile. Il arrive, de temps en temps, qu'une ancienne façon de faire soit meilleure que les plus récentes disponibles. Le bon exemple c'est l'animation au Japon : - à l'origine tout était fait en 2D à la main - ils avaient testé les CGI puis la 3D, après le succès de Pixar - ils sont revenus à la 2D car le rendu était meilleur... - ...mais en fait c'est plus subtil que ça : ils ont gardé le meilleur de chaque technique : c'est de la 2D mais avec beaucoup d'informatique derrière ; il y a de la 3D mais pour les décors ou certaines animations complexes (ce qui fait gagner beaucoup de temps et donne plus de détails, avec des perspectives parfaites) tout en conservant un aspect dessiné comme si c'était fait en 2D. Et que dire de la musique ? Beaucoup de styles sont marqués par l'époque où ils sont apparus et on peut tout écouter aujourd'hui. Ne parlons pas des aspects sociaux (sujet originel de l'article) : oublier le passé est une catastrophe. Dans la signature de @divers la citation date de l'antiquité pourtant elle est d'actualité.
  10. J'utilisais l'antique WinUAE il y a des années Et je n'ai plus trop le temps pour jouer à des jeux Ah oui il faut les récupérer de façon plus ou moins officielle Alors oui tout à fait ! Le soucis c'est que les Amigas étaient conçus pour être branchés à une télévision. L'avantage c'est que le manque de nettetée faisait un antialiasing bienvenu pour les jeux (mais ce manque de netteté était chiant en revanche pour la bureautique) Les graphistes qui ont bossé sur les jeux Amiga en ont tenu compte. Voir des jeux Amiga sur un écran plat moderne c'est affreux on voit les gros pixels et ça pique les yeux Plutôt que de baisser la résolution il faudrait faire un upscaling avec un lissage, pour retrouver l'image de l'époque. Si j'achète un émulateur c'est pour moi une fonction essentielle. Regardes par exemple les vidéos que j'ai posté ; celle de Yo! Joe! rend bien mais celle de Shadow of the Beast est affreuse Mille fois d'accord ! Sur Arduino j'ai retrouvé le plaisir de la programmation à l'ancienne ! Du C/C++ avec quelques fonctions en assembleur. Même aujourd'hui, il n'y a rien de plus efficace. Et, ayant fait un logiciel de CAO/FAO 3D sur un ordi actuel en .NET, j'ai aussi dû optimiser mon code... c'est beaucoup plus de travail mais ça vaut le coup. Je trouve immonde les logiciels actuels qui sont lents et gaspillent du CPU et de la RAM... Si les programmeurs étaient restés avec la même exigeance, on pourrait continuer à utiliser aujourd'hui des PC de 15 voire 20 ans pour un usage courant. Et les logiciels seraient bien plus rapides sur nos machines actuelles.
  11. La 2e souris était gérée par les jeux vidéos qui utilisaient la souris A noter que sur Amiga, les jeux vidéos étaient "bootables", c'est à dire qu'on démarrait l'ordinateur avec la disquette du jeux, sans charger au préalable le système d'exploitation (sur disquette ou sur disque dur) Cela avait l'avantage de réserver 100% des ressources de l'ordinateur pour le jeu vidéo De plus, contrairement aux compatibles PC qui avaient chacun leur propre hardware, les Amigas étaient homogènes. Tu pouvais seulement ajouter de la RAM ou bien une carte accelératrice sur les Amigas les plus récents mais cela restait limité. Comme pour les consoles de jeu vidéo, les dévellopeurs pouvaient optimiser leur jeu pour exploiter au maximum le hardware. Bien que l'Amiga 500 était assez limité (CPU 68000 à 7 Mhz, 512ko de RAM), exploité à fond, l'Amiga offrait des jeux d'un niveau supérieur à ceux disponibles sur les PC sortis à la même époque ou plus tard, pourtant bien plus puissants. Le système de coprocesseurs de l'Amiga bien conçu et son système graphique inspiré des dessins animés jouait pour beaucoup. Ce que j'admire le plus de cette époque, c'est le talent des programmeurs et des graphistes. Ils faisent du code et des graphismes optimisés et, malgrès les limites du matériel, arrivaient à faire de superbes jeux. Voyez le nombre de couleurs assez limité des 4 sprites (16 couleurs) et des deux playfields (8 couleurs chacun) et du fond (1 couleur). Même si des astuces permettent d'augmenter le nombre de couleurs (mode demi-ton, commutation de palette permise par le copper) ça reste très limité. Pourtant, malgrès ces contraintes, on avait des supers jeux comme Yo ! Joe !, Turrican II ou Shadow of the Beast De plus, les musiques et les brutages étaient magnifiques, et en stéréo s'il vous plait (j'avais branché la carte son de l'Amiga sur la chaine hifi ça dépotait ) Yo ! Joe ! - Mon jeu de plateforme préféré - il battait à plattes coutures toutes les consoles de l'époque : Turrican II - une référence du jeu sur Amiga - mélange de plateforme et shoot'em'up - Sonic pouvait se rhabiller Shadow of the Beast - qui utilise le fameux scrolling parallax qui donne une impression de relief : Une sélection d'extraits de jeux A500 ici
  12. On avait un Amstrad CPC 6128 avec lecteur de cassette à l'école primaire Puis des TO7 au club informatique du collège, et en cours d'informatique des PC Goupil sous MS DOS Au lycée des PC sous MS-DOS ou W95. Etudiant c'etait plus intéressant, le matériel était varié : des vieux terminaux VT100 monochrome reliés à un serveur sous UNIX, des PC sous Windows NT, des PC sous Linux, quelques vielles bécanes sous MS-DOS notamment pour faire tourner des machines outils à commande numérique ... Pas mal de machines en milieu scolaire étaient obsolètes , mais les budgets (et parfois les profs) avaient du mal à suivre et surtout l'informatique évoluait très vite par rapport à aujourd'hui. Dans les années 1990, tous les deux ans, la nouvelle génération d'ordinateurs écrasait tout le reste... alors qu'aujourd'hui, j'ai conservé mon PC fixe qui a... 13 ans et il est toujours dans la course (c'était un PC haut de gamme à l'époque ou je l'ai acheté) Aujourd'hui quand on rachète un ordinateur on a pas vraiment d'amélioration, dans le sens où on ne peut pas faire quelque chose avec le nouveau PC qui est totalement impossible avec l'ancien. L'Amiga c'était génial Merveilleuse machine, pas très puissante mais intelligemment conçue, les puces auxiliaires spécialisées complétaient très utilement le microprocesseur 68000 Voir ici très bonne vidéo explicative sur la technologie de l'Amiga : Le premier ordinateur que j'ai eu chez moi à la maison était un Amiga - C'était une très bonne machine en avance sur son temps, mais malheureusement Commodore s'est cassé la gueule et c'est le PC qui a gagné. L'Amiga a même été utilisé pour faire le montage et les incrustations vidéos de plusieurs émissions de TV Le jeu vidéo en direct à la télé "Hugo délire", animé par Karen Cheryl, où un téléspectateur pouvait jouer en direct avec le clavier de son téléphone, était réalisé avec un Amiga. Avant de passer "dans le camp des PC", j'avais équipé mon Amiga d'un disque dur de 40 Mo acheté d'occasion ; j'étais le roi du pétrole Le premier "vrai" logiciel que j'ai programmé était un petit logiciel de dessin de schéma électronique en GFA Basic, sur Amiga. J'avais aussi programmé un casse-brique, puis un éditeur de texte qui avait la particularité de posséder une police de caractères maison multicolore J'ai toujours un Amiga 500 et un Amiga 1200. Malheureusement, les lecteurs de disquette sont HS, et beaucoup de disquettes que j'ai conservées ont des erreurs de lecture (NB : les disquettes d'Amiga sont les mêmes que celles sur PC, le formatage est juste différent). L'Amiga offrait l'avantage d'une certaine compatibilité avec le monde du PC : les disquettes étaient les mêmes, un utilitaire permettait de lire les disquettes de PC et de convertir les fichiers textes avec la table ASCII du PC, le disque dur était au format IDE 2,5", il y avait un port série et un port parallèle. J'avais pu utiliser une imprimante jet d'encre "normale" sur Amiga (une noire et blanc Canon BJ10 d'occasion, qui avait la particularité d'être petite et de pouvoir fonctionner avec des piles, pour être utilisée avec un ordinateur portable) J'avais aussi récupéré un scanner à main, et un sampleur pour enregistrer du son. Enfin, l'Amiga permettait de brancher, au choix : - deux manettes de jeux - une manette et une souris - deux souris : utile pour les jeux vidéos se jouant à la souris, pour jouer à deux, caque souris avait son curseur (je ne sais pas si c'est possible un truc pareil avec un PC) Ah oui il y avait un truc sympa pour les apprentis hackeurs : le Action Replay, qui se branchait sur le côté de l'Amiga ; il permettait de ralentir le CPU, de faire des pauses dans les jeux et de "pirater" la mémoire pour trouver où se trouvaient certaines valeurs (typiquement le nombre de vies restantes ou les munitions) et de changer ou de bloquer ces valeurs. C'est ce que je voulais dire, même à la fin des années 1990 peu de gens possédaient ou savaient utiliser un ordinateur. L'informatique est vraiment devenue grand public (c'est à dire un objet courant, n'étant plus réservé aux passionnés) entre 2000 et 2010 Maintenant c'est l'inverse, il est très rare de trouver quelqu'un sans ordinateur ou sans smartphone... j'en connais... et ils ne sont pas tous "vieux" Le problème avec la morale... c'est que c'est la morale des autres Ce qui m'a le plus choqué dans ce que j'ai pu lire sur les applications "espions", c'est que pas mal de monde pense que s'il y a des abus, c'est quand même utile Au boulot on est confronté à des mésusages des outils informatiques et parfois des choses assez graves... certaines personnes n'ont honte de rien malheureusement En tout cas assez heureux de cet échange "nostalgique" informatique. Ca fait un peu club des anciens combattants mais beaucoup de souvenirs
  13. Bonjour, Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques précisions : - je n'ai jamais été un grand fan des smartphones, j'ai eu mon premier en 2020 - je continue à utiliser GPS, appareil photo "classiques" - je vis seul Au hasard, je suis tombé là dessus : https://www.elle.fr/Love-Sexe/Mon-mec-et-moi/Articles/GPS-mouchards-applis-l-espionnage-dans-le-couple-2672411 https://www.sudouest.fr/politique/logiciels-espions-et-si-vous-etiez-surveille-sans-le-savoir-2921793.php https://www.mspy.com/fr/ Il suffit d'avoir deux minutes en main le téléphone déverrouillé de quelqu'un pour installer un logiciel espion très performant qui donne accès à tout. Visiblement c'est populaire au sein des couples, alors que c'est illégal. Ce qui me choque dans les articles, c'est qu'on laisse entendre que pour espionner un enfant ou un adolescent ce serait "normal" A noter également : il y a des applications de tracking GPS pour animaux de compagnie qui ont été aussi détournées pour "tracer" un époux ou une épouse infidèle. Je suis né en 1980. Donc j'ai connu la vie sans ces merveilleux outils numériques. Je n'ai eu ma première carte bleue qu'en 2004 (!) J'ai connu l'époque où tout ce qu'on faisait était "anonyme" par défaut. Certes on ne se baladait pas en permanence avec une cagoule sur la tête (je ne veux pas froisser nos amis Corses hein), mais toutes les relations étaient dans la vie réelle, totalement dépourvues de toute forme de traçage ou d'enregistrement et de traitement algorithmique. Aujourd'hui, n'importe qui peut accéder à des fonctions d'espionnage à la fois plus performantes, et plus intrusives et plus indétectables que ce que les meilleurs services secrets pouvaient posséder pendant la guerre froide. Dans mon travail, je suis assez vigilant sur tout ce qui concerne les données personnelles, la CNIL, le RGPD... Mais là, les gens font d'eux-mêmes dans leur vie privée bien pire. Les enfants d'aujourd'hui vont grandir dans un monde où cette surveillance généralisée est habituelle. Ce seront eux les adultes de demain. Ça craint un max. Point Godwin : Je n'ose pas imaginer ce que donnerait le retour de l'occupation allemande avec les outils et la mentalité d'aujourd'hui Ce qui est dingue c'est que personne ne semble se rendre compte que ces applications d'espionnage peuvent être utilisées également par des escrocs ! Ou pire, que le créateur de l'application a accès à toutes les données de tous les utilisateurs - ce n'est pas génial comme truc ça L'admin derrière les serveurs de l'application doit bien se marrer ! Dans le même genre, on trouve des objets du quotidien comme des radios réveils avec des caméras cachées qui fonctionnent aussi la nuit par infrarouge (il semblerait que les Air B'nB en soit truffés) Même l'application App-Elles, soutenue par les autorités et développée à l'origine pour permettre aux femmes de lancer un appel au secours silencieux, possède un mode "prévention". Ce mode permet de faire fonctionner son téléphone en espion, il enregistre et diffuse en direct tout ce qu'il se passe à des contacts de confiance et l'enregistrement est archivé dans le cloud. Bien sûr, tout ceci à l'insu de la personne rencontrée en RDV, et personne n'explique que c'est illégal, au contraire la fonctionnalité est même mise en avant, visiblement avec la bénédiction de toutes les autorités ayant subventionné l'appli. Nul par il est évoqué que l'écoute à distance et l'enregistrement - à l'origine justifié pour prouver une agression - pourraient être utilisés pour piéger et faire chanter quelqu'un. Enfin, l'absence totale d'intimité, on s'en fiche complètement, ce n'est même plus un sujet. Ayant connu les débuts de l'informatique grand public, puis ayant fait des études scientifiques, j'ai toujours pensé que la technologie était utile pour améliorer la vie des gens. C'est d'ailleurs le cas avec l'impression 3D ou la façon dont je me sert de la technologie dans mon travail. Mais il y a eu aussi énormément de conséquences négatives. On accuse les GAFAM et les gouvernements de tous les maux, mais les utilisateurs ont une lourde part de responsabilité dans ce qu'ils font. Comme disait Coluche, il suffirait qu'on achète pas pour que ça ne se vendent pas. Si ces logiciels espions existent, c'est parce que des gens veulent bien les acheter. Hum... je pense que je vais rester seul encore longtemps hein Allez un petit jeu : lancez un scan de votre smartphone pour voir s'il y a une application d'espionnage dessus
  14. electroremy

    Orange mécanique

    Ah tiens, ça je l'ignorais - Ca date de quand ? Le droit à l'antenne est assez large et permet notamment d'installer des antennes de radioamateur qui pouvaient être très grandes ; en zone rurale les "râteaux" pour capter la TV pouvaient être assez grands. Chez moi j'avais même du mettre une antenne extérieur pour recevoir la radio FM (vive les podcasts !) Les paraboles de 1m sont souvent utilisées par ceux voulant capter les satellites étrangers (Turquie, ...) ; ces satellites en orbite géostationnaire ne sont pas positionnés pour une réception optimale en France et il faut donc une grande parabole. A noter également, rien n'empêche de poser une parabole au sol, il faut juste être sûr qu'aucun obstacle ne passe devant. Sinon, j'ai oublié un autre réglage : la position de la tête d'avant en arrière. La tête est fixée sur la parabole avec un anneau, et il peut y avoir du jeu pour fixer plus ou moins en recul la tête par rapport à cet anneau. Cette position est aussi un réglage à faire, en dernier (après les trois autres). On ne gagne pas grand chose mais quand les conditions de réception sont mauvaises ça peut faire la différence. C'est une autre époque tout ça... après avoir eu le haut débit, au moment où la toiture a été refaite, j'ai viré tout ce qui était sur le toit et en hauteur sur les murs (antennes, anciennes cheminées, ...). Monter sur le toit pour faire la maintenance de ces équipements était trop dangereux, je suis bien content de ne plus en avoir besoin. Je n'ai plus que deux bouches de VMC, accessibles depuis les combles pour le nettoyage.
  15. electroremy

    Orange mécanique

    A noter : les fréquences "libérées" par l'abandon de la TV analogique ont été récupérées pour le téléphone mobile (bandes autour 700 MHz et 800 MHz) Ces fréquences "basses" sont précieuses pour les opérateurs car elles portent plus loin que les fréquences plus élevées (1800MHz, 2100MHz, 2700MHz et au delà), ce qui est utile en milieu rural où la taille des cellules (= zone couverte par une antenne GSM) peut être de 10km voire plus. Mais cela engendre parfois des interférences, et a empêché beaucoup de gens de recevoir la TV ; deux solutions : - modifier les canaux et/ou la puissance des antennes relais les plus proches (l'opérateur peut faire ce qu'il appelle une "optimisation" à distance en paramétrant les baies radios) - ajouter un filtre passe bas juste après ton antenne TV pour couper ces fréquences ; en effet les antennes TV sont dites "large bande" et peuvent recevoir ces fréquences de téléphone mobile qui peuvent, malgrès le circuit d'accord de la TV, saturer l'étage d'entrée du tuner de ta TV, notamment si tu es à la fois éloignée de l'émetteur TV et proche d'une antenne relais. C'est un problème connu. L'AFNR avait mis à disposition du public un numéro dédié. L'intervention d'un technicien et l'installation du filtre était prise en charge et donc totalement gratuite. Tu t'es faite avoir ! Oui le satellite ce n'est pas aussi simple : - d'abord, il faut avoir l'horizon dégagé vers le sud (ce n'est pas mon cas, chez moi en Franche-Comté c'est très valloné et nous sommes entourés de falaises et de colline, les arbres ont poussé et bloquent le signal en partie) - ensuite, le support de la parabole doit être rigide ; si la parabole oscille à cause du vent le dépointage occasionné fait perdre le signal - les paraboles concentrent aussi les rayons du soleil et à la longue ça te crame la tête ; il faut une parabole avec un revêtement ne réfléchissant pas les infrarouges pour avoir une bonne durée de vie - effectivement, le signal d'un satellite doit traverser toute l'atmosphère pour arriver sur la parabole, donc en cas de grosses intémpéries le signal est bloqué ; les petites paraboles de 60cm offertes en cadeau avec les décodeurs ne suffisent pas, il faut une parabole de 80cm ou encore mieux 1m, mais attention à la prise au vent, il faut un support très solide et très rigide ; le mieux c'est un support mural juste en dessous du faîtage, en ne lésignant pas sur la qualité des chevilles ; en toiture ça travaille et les cheminées ne sont pas faites pour ça en cas de tempête la parabole peut la faire s'écrouler. - parfois des oiseaux font des nids... et les paraboles starlink, qui sont chauffantes, sont réputées pour servir de lit douillets aux chats errants - le réglage doit être bien fait ("satfinder" de qualité obligatoire), et attention à ne pas "casser" le réglage au moment du serrage final des écrous (il faut serrer alternativement chaque écrou d'un cran, en laissant le satfinder raccordé pour vérifier que la parabole ne bouge pas) - s'agissant de réglage, ne pas oublier de faire celui de la polarisation (qui s'ajuste en dernier, en tournant la tête sur son support), beaucoup de gens se contentent de ne régler que le tilt (élévation) et l'azimuth mais laissent la polarisation par défaut, c'est domage on perd de précieux dB. - enfin, ne pas mégotter sur la qualité du câble ; faire le cheminement le plus court possible et utiliser un câble d'antenne de bonne qualité, sans raccord intermédiaire. Soigner les connexions et bien protéger la connection extérieur entre le câble et la tête contre les intempéries. Alors ça je ne te le fait pas dire... vive le streaming légal ou pas
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