divers Posté(e) Mai 24 Partager Posté(e) Mai 24 (modifié) L'entreprise Française Namma, fabrique des imprimantes industrielles de trois types: Idex ANA(vous connaissez le principe) Hybride LUCY (sa nouvelle machine) et les multi-procédés EVA (très pro et grandes dimensions, totalement hors de porté de nos modestes bourses). Celle qui a retenue mon attention c'est LUCY, Je la trouve très intéressante et cela pourrait devenir un standard de nos futurs petites bécanes pour les makers comme nous autres c'est je pense l'avenir. Elle imprime en FDM et usine CNC sans retirer la pièce du plateau. Cela ouvre de nombreuses possibilités de finitions tel des alésages calibrés au centième, du contournage de grande précision, etc. Je pense qu'il pourrait y avoir une première alternative avec des machines comme l'Artisan de Snapmaker à condition qu'ils ajoutent un dispositif de recalibrage des pièces imprimées lorsqu'on les fixe sur le plateau d'usinage. C'est réalisable avec un palpeur connecté à la bécane, cette option ne devrait pas être très onéreuse. https://namma-france.com/imprimante-3d-hybride/ Modifié (le) Mai 24 par divers 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Mai 24 Partager Posté(e) Mai 24 C'était pas déjà l'idée du toolchanger de E3D, l'ASMBL ? https://e3d-online.com/blogs/news/asmbl/ L'idée a germé en 2016 déjà : Mais c'est vrai que depuis, je n'entend plus parler de ce type de machine hybride. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
divers Posté(e) Mai 24 Auteur Partager Posté(e) Mai 24 Mécaniquement il n'y a rien de bien compliqué, il faut que la bécane soit assez costaud pour l'usinage (dans des matières plastiques il n'y a pas de gros efforts si on n'est pas un bourrin). Coté soft, c'est vraiment beaucoup plus subtil si on veut allier les deux technos intelligemment en permettant d'alterner les technos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titouvol Posté(e) Mai 28 Partager Posté(e) Mai 28 Il n'y a pas un risque de "pollution" de l'impression 3D par la phase d'usinage ? Je m'explique : vu la taille de la tête de fraisage et des outils, et vu le volume d'impression, j'imagine que l'usinage va devoir se faire régulièrement (peut être pas à chaque couche, mais très régulièrement quand même) ... donc où vont tous les copeaux de plastique enlevés ? Une aspiration ? Je ne la vois pas et il faudrait qu'elle ne laisse vraiment rien. Car si de petits bouts dont attrapés par la buse (récupérés sur la pièce par exemple), la qualité de l'impression va vite se dégrader. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kachidoki Posté(e) Mai 28 Partager Posté(e) Mai 28 Il y a 1 heure, Titouvol a dit : la qualité de l'impression va vite se dégrader Mais non, ça sera réusiné derrière, c'est le principe de la chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titouvol Posté(e) Mai 28 Partager Posté(e) Mai 28 LOL ... si c'est juste des petites bavures je suis d'accord. Mais par contre si ça va plus loin (des manques par exemple), l'usinage ne suffira pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
electroremy Posté(e) Mai 28 Partager Posté(e) Mai 28 (modifié) L'imprimante supporte-t-elle l'impression multicouleur ? Cela peut être intéressant notamment si on désire : - un état de surface bien lisse sur la couche supérieure ; - une gravure de texte fine ; - des cotes très précises à certains endroits ; - une rainure en porte à faux (avec une fraise en T). Avec une fraise spécifique on peut aussi retoucher les taraudages et les filetages (mais pas avec un taraud les efforts seraient trop importants) Deux réserves selon moi : - les copeaux et la poussière, il faut une très bonne aspiration (et les copeaux de plastique sont pénibles car ils ont tendance à coller partout à cause de l'électricité statique) ; il semble compliqué de continuer à imprimer en 3D après une phase d'usinage. - surtout il faut que la pièce reste bien collée au plateau pendant l'usinage (donc laisser le plateau en chauffe si on imprime en ABS) Si la pièce se décolle pendant l'usinage évidemment elle sera foutue mais cela peut aussi endommager la machine. Il faut aussi que le slicer gère correctement les surépaisseurs d'impression 3D aux endroits qui seront usinés. Car sinon l'usinage risque d'atteindre le remplissage (notamment pour faire une rainure où il y aura quand même une quantité de matière non négligeable à retirer). Cet aspect n'est pas simple. Modifié (le) Mai 28 par electroremy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titouvol Posté(e) Mai 31 Partager Posté(e) Mai 31 @electroremy Pour la poussière/copeaux et continuer à imprimer après on est tout à fait d'accord. Concernant l'aspiration, je suis aussi d'accord par contre une chose m'inquiète : si on met une aspiration (que je n'ai pas vu sur les photos mais qui semble indispensable pour reprendre l'impression après une phase d'usinage), comment tu maintiens la température de la pièce ? Car même si tu réinjectes le même air (donc chaud) après filtration, reste le "courant d'air" qui va forcément refroidir la pièce, avec les conséquences qu'on connait en matière de décollement et de déformations. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
electroremy Posté(e) Mai 31 Partager Posté(e) Mai 31 il y a 14 minutes, Titouvol a dit : @electroremy Pour la poussière/copeaux et continuer à imprimer après on est tout à fait d'accord. Concernant l'aspiration, je suis aussi d'accord par contre une chose m'inquiète : si on met une aspiration (que je n'ai pas vu sur les photos mais qui semble indispensable pour reprendre l'impression après une phase d'usinage), comment tu maintiens la température de la pièce ? Car même si tu réinjectes le même air (donc chaud) après filtration, reste le "courant d'air" qui va forcément refroidir la pièce, avec les conséquences qu'on connait en matière de décollement et de déformations. Alors ça c'est une très bonne remarque ! Je suppose tout simplement que l'imprimante ne pourra imprimer, avec des opérations d'usinage, que des filaments qui ne subissent pas de rétraction. De plus : - usiner une pièce chaude fera qu'après le refroidissement, les cotes d'usinage ne seront plus respectées - usiner une pièce chaude rendra l'usinage encore plus difficile (car l'usinage chauffe la matière, et pour du plastique la chaleur le fait fondre et ça colle aux outils) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titouvol Posté(e) Mai 31 Partager Posté(e) Mai 31 (modifié) C'est un peu le serpent qui se mort la queue ... Usiner à chaud fait qu'après refroidissement les côtes seront fausses ... Usiner à froid fait que la pièce à toutes les chances de se détacher pendant l'usinage ... En plus, l'impression n'impose que très peu de contraintes à la pièce. Elle n'a pas besoin d'être hyper collée pour que l'impression réussisse. Par contre pour de l'usinage, on a besoin d'une fixation nettement plus sérieuse, donc est ce que l'adhérence suffira toujours ? (surtout avec les vibrations liées à l'usinage) Plus on y pense, et plus ça ressemble à une fausse bonne idée ... à voir fonctionner pour valider le concept. Sinon reste la solution pénible du calcul des rétractions lors du refroidissement pour usiner à chaud et avoir une pièce aux cotes ... @divers maitrise le sujet puisque sauf erreur de ma part, c'est ce qui est utilisé en injection. Modifié (le) Mai 31 par Titouvol 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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