Lors du test de la Qidi Q2, j’avais reçu en même temps que celle-ci une Qidi box dans un colis annexe. Malgré tous mes efforts pour faire fonctionner celle-ci, l’ensemble (Qidi Box + concentrateur de filaments) de cette version n’était ni fonctionnel, ni utilisable dans l’état. Nous avions informé Qidi de ce souci et suivi plusieurs pistes données par le support clients, sans succès. Les ingénieurs de Qidi se sont donc remis au travail afin de améliorer tant matériellement que logiciellement cette Qidi Box. J’ai reçu cette nouvelle version au moment où paraissait la revue de la Qidi Q2 sur le site, c’est-à-dire fin octobre. Après quelques semaines de tests, voyons si cette nouvelle version fonctionne comme attendu et si elle peut rivaliser avec une concurrence bien établie. Ce test de la Qidi Box a été réalisé avec la Q2 mais donnera les mêmes résultats avec une Max4 et une Plus4.
Fiche technique de la Qidi box
La Qidi Box est présentée sur le site de Qidi et sur notre comparateur. Ce boîtier accueille jusqu’à quatre bobines d’un kilogramme chacune. Il assure la fourniture et la commutation automatisée du filament en cours d’impression en communiquant avec la tête d’impression de l’imprimante qui pilote la Box. On peut connecter jusqu’à quatre modules pour rendre disponibles seize bobines en même temps. De plus, il permet de sécher le filament en cours d’impression jusqu’à 65 °C maximum.
Boîtier
| Dimensions | 35.7 x 30 x 23.4 cm |
| Colis | 42 x 38.5 x 31 cm |
| Poids net | 4.35 kg |
| Poids brut | 6 kg |
| Matériau de la coque | ABS / PC |
| Nombre de voies (bobines) | 4 |
| Nombre de boitiers connectables | 4 maximum |
| LED indicateur d’état | Une LED indépendante par voie |
| Jeu de roues d’entrainement du filament | Nylon renforcé / acier durci |
| Moteurs d’alimentation | 4 moteurs pas à pas Nema17 |
| Orifice de déshumidification | Obturateur manuel |
Impression
| Consommables pris en charge | PLA, PETG, ABS, ASA, PET, PA. PC, PVA (séché), BVOH (séché), PP, POM, HIPS, TPU 64D, ABS-CF/GF, PLA-CF/GF, PETG-CF/GF, PPS-CF, PET-CF/GF (remarque : cette liste s’applique aux consommables de la marque Qidi, compatibilité non garantie avec d’autres marques) |
| Consommables non supportés | TPE, TPU générique, PVA (humide), BVOH (humide), TPU 95A, QIDI PAHT-CF, idem pour les matériaux trop durs ou trop mous |
| Diamètre des filaments | 1.75 mm |
| Bobines utilisables | Largeur : 50 – 72 mm Diamètre : 195 – 202 mm (non directement compatibles avec les bobines en carton ; celles-ci nécessitent un adaptateur) |
| Identification RFID | Oui (bobines Qidi) |
| Surveillance des consommables | Prise en charge de la détection d’enchevêtrement, du colmatage et de l’absence / fin de matériau |
| Impression en continu (auto-rechargement) | Reprise automatique vers un consommable de secours (même matériau et même couleur) |
| Impression multicolore | Oui Jusqu’à 16 couleurs, nécessite l’achat séparé d’autres Qidi Box (4 au maximum) et d’accessoires pour la liaison au hub |
| Séchage des consommables | Oui, y compris durant l’impression |
Séchage
| Température maximale | 65 °C |
| Consommables pris en charge | PLA, ABS, ASA, PA, PC, PET, PETG, PPS |
| Stockage hermétique des consommables | Oui |
| Surveillance de température et d’humidité | Oui Synchronisation en temps réel des données d’état (écran, Qidi Studio, interface Web (Fluidd)) |
| Stockage des dessicants | Oui |
Alimentation électrique
| Tension secteur | 120 / 240 V ; 50 / 60 Hz (tension et fréquence dépendent des régions de livraison) |
| Puissance maximale | 245 W |
Qidi recommande de prendre connaissance de cette note avant toute utilisation. La majorité des échecs liés à la Qidi Box sont dus à un usage inapproprié. Les recommandations suivantes permettent de minimiser les problèmes et améliorent l’expérience utilisateur :
- respecter la taille des bobines (largeur, diamètre)
- incompatibilité des bobines en carton (malgré tout utilisables avec des adaptateurs en respect du point ci-dessus)
- éviter les matériaux trop durs ou trop fragiles ainsi que ceux abrasifs (risques de détérioration du PTFE, risques de casses…)
- pas de matériaux flexibles (TPE, TPU…)
- les tubes PTFE sont des consommables
- éviter de mixer des matériaux dont les températures d’extrusion sont très différentes
- vérifier que le conduit d’évacuation des chutes de purge n’est pas obstrué
Déballage (unboxing)
Le colis reçu possède un sticker indiquant que cette Box est dédiée au modèle Q2. La Qidi Box prévue pour les modèles Plus4 et Max4 utilise le même boîtier, seuls les accessoires sont différents.
Les pages du Wiki de la QidiBox sont surtout adaptées au modèle Qidi Plus4, ce sera sans doute amendé au fil du temps.
Le seul lien spécifique au modèle Qidi Q2 est une vidéo du déballage de ce boîtier :
Contenu du colis
Comme la plupart des colis provenant de contrées lointaines, le contenant est bien protégé des aléas du transport par de nombreuses cales.


Le premier étage de protection contient une rehausse à assembler. Une fois celui-ci retiré, on accède à la Qidi Box. L’étiquette donne les instructions pour sortir le boîtier multi-filaments du colis


Une fois sortie de son emballage plastique, le reste des éléments est stocké à l’intérieur de la box. Un film plastique, à retirer (moment ASMR), protège le boitier en plexiglas :
On y trouve immédiatement le manuel en anglais et deux pochettes de tube PTFE :
- une avec quatre tubes de 750 mm (jonction Qbox / boîtier répartiteur (hub))
- une avec un tube de 700 mm muni d’un pneufit déjà inséré et d’un autre qu’il faudra utiliser lors du montage décrit dans le manuel


Les cales internes contiennent :
- le câble d’alimentation secteur
- deux câbles de connexion :
- du concentrateur / répartiteur vers Qbox,
- de la Q2 vers Qbox)
- les cornières de la rehausse
- un carton d’accessoires (son contenu est différent suivant le modèle d’imprimante (Q2 / Plus4))




Contenu :
- une notice de montage des petits accessoires (explications non présentes dans le manuel papier ou PDF)
- le boîtier concentrateur / répartiteur (hub), spécifique au modèle Q2
- des sachets renfermant :
- une pièce en métal remplaçant celle collée pour la purge de filaments
- un nouveau détecteur de fin de filament pour la tête d’impression
- deux pièces de fixation / maintien des quatre tubes PTFE
- quatre pièces en mousse à insérer sous les rouleaux d’entraînement du filament




J’ai eu beau chercher, nulle part, je n’ai trouvé les sachets de dessicant dont parle le manuel. Heureusement que j’en ai un gros stock.
Pour ma part, j’avais reçu du SAV Qidi un lien pour télécharger des manuels au format PDF : un en chinois, un en anglais, un multilingue en onze langues (anglais, espagnol, allemand, français, russe, brésilien/portugais, italien, turque, japonais, coréen, chinois). J’ai extrait du document multilingue la partie en français : BOX-Guide-Q2_FR.pdf (fichier hébergé sur le forum).
Quelques photos de la QidiBox vide :




Installation de la Qidi Box
La rehausse
C’est un ajout par rapport à la première Qidi Box reçue en même temps que la Qidi Q2 réceptionnée fin août 2025. Cette pièce est spécifique à ce modèle et permet de rehausser la vitre supérieure de 45 mm, tout en gardant la possibilité d’entrouvrir celle-ci. En effet, sans cette rehausse, quand la vitre est entrouverte, le PTFE de la tête heurte les vis internes de la poignée.
Toutefois, avec la Qidi Box posée sur la Q2, l’ouverture est moins aisée (≃ 8 kg avec quatre bobines pleines). Dans ce cas, il est préférable d’ouvrir les obturateurs (ouïes d’aération) situés de chaque côté pour permettre à l’air chaud interne de s’évacuer par convection.
Il y a huit éléments à assembler (quatre cornières, quatre côtés). Chaque pièce est clairement identifiée par une étiquette permettant un montage facile (avec un peu de force tout de même). Le manuel indique les étapes à franchir :



Les abréviations utilisées pour les pièces à monter proviennent de termes anglais :
- Left (gauche)
- Right ou Rear (droite / arrière)
- Back (arrière)
- Front (avant)
Mon côté « pointilleux » suggère que plutôt que LR / RR (arrière gauche, arrière droite), LB et RB (arrière gauche, arrière droite) risquerait moins de prêter à confusion.
L’assemblage des éléments constituant la rehausse (riser) est décrit dans le manuel et au début de la vidéo (gif extrait de la vidéo de Qidi) :


Modifications Qidi Box pour la Q2
Il y a deux modifications à apporter à l’imprimante. Une feuille annexe décrit la procédure (Q2-accessoires.pdf).
1- Retirer le racleur de filament et le remplacer par le nouveau fourni dans l’un des sachets :


2- Remplacer l’ancien détecteur de filament par le nouveau :


Ce nouveau détecteur a été modifié. L’entrée du conduit intérieur du filament ne possède plus de bord abrupt qui pouvait entraîner un blocage du filament.
Reste à retirer l’ancien tube PTFE et à le remplacer par le nouveau fourni.
Pourquoi ce remplacement ?
Le coupleur de tubes PTFE originel peut provoquer des blocages du filament lors des permutations de filaments. Le nouveau tube PTFE, lui, est d’un seul tenant pour relier le concentrateur / répartiteur (hub) à la tête d’impression :
Ces modifications matérielles faites, on pose la rehausse sur le haut de la Q2 après avoir retiré la vitre supérieure, puis on installe le nouveau PTFE de 700 mm de long. Faire attention lors de l’insertion à ne pas plier ce tube PTFE de 3 mm de diamètre interne (parois de 0,5 mm) :
La vitre remise en place, la Qidi box est posée sur celle-ci. Les prochaines étapes consistent à installer le concentrateur / répartiteur (hub) de tubes PTFE, puis à connecter les quatre tubes PTFE du hub à la Qidi Box :


Il ne reste plus qu’à brancher les deux câbles de connexion munis chacun d’une étiquette rappelant de ne pas réaliser ce branchement / débranchement « à chaud » (machines allumées).
Les deux câbles étant différents, ils évitent de réaliser un branchement erroné.
– du hub vers la Qidi Box (prise huit broches avec détrompeur vers Qbox, prise JST XH 4 broches vers hub)
– de la Qidi Box à la Q2 (prise huit broches vers Q2, prise quatre broches vers Qbox, les deux prises sont munies de détrompeur)
On termine l’installation des connectiques en branchant le cordon d’alimentation secteur :


Avant d’alimenter la Qidi Box en filaments, placer des sachets de dessicant (toujours pas trouvés dans le colis) dans les compartiments internes et mettre les « amortisseurs » des rouleaux d’entraînement (j’ai eu bien du mal à réaliser cette manipulation… en fait, ils étaient déjà installés, ceux du sachet serviront de remplacement si besoin) :
L’interrupteur marche / arrêt est basculé en position «marche», son voyant rouge signale que le courant passe. Les LED (blanches) du boîtier s’illuminent et clignotent. Le système détecte qu’une Qbox est installée, Klipper redémarre pour la prendre en compte (le firmware de la Qidi Q2 doit avoir été mis à jour a minima en version 1.0.9 pour que les fichiers de configuration aient été ajoutés). L’écran tactile se réactualise ainsi que l’interface Web (Fluidd).
L’insertion d’une bobine de filament est simple. Introduire le filament non coupé en biseau dans l’orifice métallique. Un dispositif détecte l’introduction et met en marche le moteur d’entraînement (≃ extrudeur). Le filament avance jusqu’au hub où il est détecté. Le moteur rembobine un peu le filament (≃ 5 cm), puis celui-ci est à nouveau renvoyé au hub. Le moteur rembobine alors le filament une vingtaine de centimètres avant le hub en attente d’utilisation.
À noter : l’entraînement du filament est très sonore à cause (grâce ?) des roues libres des moyeux d’entraînement moteur et de leur système anti-retour.
L’accès au paramétrage du boîtier multi-filaments se réalise soit via l’écran tactile, soit via l’interface Web Fluidd.
Écran tactile
Quand une QBox est détectée, l’écran principal de la Q2 l’indique par un dessin / bouton en bas à droite :
En cliquant sur ce bouton virtuel, on accède directement à la fenêtre de paramétrage :
(1) permet de configurer le comportement général de la Box (faire défiler l’écran pour accéder à toutes les options) :


- Détection à l’insertion : lecture des informations du filament nouvellement inséré (durée ≃ 20 s). L’affichage automatique du type et sa couleur ne fonctionne qu’avec des bobines Qidi munies de tags RFID
- Détection au démarrage : lecture automatique des bobines présentes dans la QidiBox à chaque allumage de l’imprimante (durée ≃ plus de deux minutes avec quatre bobines)
- Rechargement automatique : à l’épuisement d’une bobine, si une identique (même matériau ET même couleur) est présente alors elle sera utilisée pour continuer l’impression
(2) affiche le taux d’humidité actuel :
(3) réglage de la température de chauffe du filament :
(4) boutons permettant d’agir sur une bobine préalablement sélectionnée :
- [Remove] pour retirer complètement une bobine. On ne peut, une fois du filament inséré dans la Box, le retirer manuellement.
Conseil : être à portée de la bobine retirée car le filament n’est pas freiné au moment où il sort de l’orifice => risque d’enchevêtrement de spires. - [Load] charge le filament jusqu’à la tête. La buse est chauffée à la température du matériau sélectionné.
- [Unload] décharge le filament jusqu’à sa position d’attente (≃ 20 cm avant le hub)
(5) sélectionne la voie (A, B, C, D) contenant une bobine de filament :
- un appui sur le cercle fléché actionne le préchargement. Le filament va au hub, puis recule en position d’attente
- le crayon permet de modifier les caractéristiques d’un filament sans tag RFID :
- type :
- fabricant : Qidi / générique),
- matériau (PLA, PETG, …)
- couleur
- températures d’extrusion
- chauffage du boîtier
- type :
6) si plusieurs boîtiers multifilaments sont connectés, permet de sélectionner celui sur lequel on souhaite modifier les paramètres
Le séchage du filament en cours d’impression, se paramètre via l’écran ou via le profil de filament dans le trancheur (slicer).
Sécheur de bobines
Pour sécher des bobines de filament, hors impression, on peut utiliser soit l’imprimante Q2 quand on n’a pas de Qidi Box, soit avec la Qidi box. Dans les deux cas, cela n’est pas possible de manière autonome, car la Q2 doit être allumée.
L’onglet Tools (Outils) gère cette possibilité :
(A) Filament Drying utilise les chauffages de la Q2 (lit + enceinte) pour sécher une bobine. Le plateau chauffant est d’abord abaissé (170 mm).
Après confirmation, il faut placer la bobine sur le plateau, fermer porte et capot, puis choisir le type de matériau :


Une dernière confirmation affiche le conseil de retourner la bobine toutes les six heures. On peut arrêter le séchage à tout moment en utilisant le bouton STOP.


(B) Box Drying utilise le boîtier multifilaments pour sécher les bobines placées à l’intérieur. Chaque bobine doit être déchargée car elles vont tourner régulièrement tout le long du séchage pour répartir le flux d’air chaud (un quart de tour toutes les cinq minutes).
La première étape est le choix du matériau, la température de séchage et la durée :


Après appui sur le bouton START, l’écran suivant rappelle de décharger les filaments :
Fluidd
Quand la Qidi Box est allumée, les panneaux de l’interface de Fluidd sont complétés :
1- deux températures sont ajoutées (heater temp A box1 et heater temp B box1) :
2- un nouveau ventilateur de refroidissement de la carte contrôleur fait son apparition :
3- le panneau Contrôle des Matériaux s’affiche :
La vue Système est, elle aussi, complétée avec le MCU en charge de la QidiBox :
Fluidd : Contrôle des matériaux
Ce panneau permet de gérer les filaments. Après avoir sélectionné une bobine, on peut préciser le type de matériau et sa couleur si la bobine n’a pas de tag RFID Qidi :
D’autres boutons paramètrent le comportement de la Box.
Config (3) :
- Détection à l’insertion : lecture des informations du filament nouvellement inséré (durée ≃ 20 s). L’affichage automatique du type et sa couleur ne fonctionne qu’avec des bobines Qidi munies de tags RFID
- Détection au démarrage : lecture automatique des bobines présentes dans la QidiBox à chaque allumage de l’imprimante (durée ≃ plus de deux minutes)
- Rechargement automatique : à l’épuisement d’une bobine, si une identique (même matériau ET même couleur) est présente alors elle est utilisée pour la poursuite de l’impression
Auto (1) :
Active ou désactive le rechargement automatique (un message indique si les prérequis sont atteints)


Humidité (2) :
Comme je ne possède aucune bobine de filament Qidi munie de puce NFC, la console de Fluidd le signale de cette manière :

Sur les quatre bobines introduites dans la Box :
– deux ne possèdent aucune puce (1A / 1B did not recognize the filament),
– deux possèdent une puce mais c’est une puce d’une bobine d’une autre marque (unrecognized label read in 1C/1D).
Les voies d’alimentation sont nommées xA…xD avec x correspondant au numéro de la QidiBox (quand il y en a plusieurs, jusqu’à quatre au maximum).
Avec le trancheur Qidi Studio, lors de l’envoi d’un fichier à l’imprimante, les voies sont nommées Ax,… Dx (x correspondant au numéro de la box si plusieurs sont connectées).
Note à Qidi : utiliser une même dénomination ne mangerait pas de pain.
Matériel (hardware)
L’exploration de ce matériel continue par l’examen de ses entrailles.
Ayant la chance (?) d’avoir deux Qidi Box (la première non fonctionnelle avec le hub de la Plus4, numéro de série 00766, et la nouvelle révision avec numéro de série 90132), je peux les comparer.
Extérieurement, peu de différences (v1 à gauche, v2 à droite) :
- le dessous de la nouvelle version comporte une trappe d’accès :


- l’orifice d’entrée du filament


- sous les galets d’entraînement d’une bobine, la nouvelle version comporte un coussinet en « mousse »


- le concentrateur (hub) de filament pour la Q2 est différent de celui livré originellement (prévu pour la Plus4), il comporte un système de tampon (buffer) :


Même si l’ajout d’une trappe d’accès est une bonne chose, ça ne permet réellement des manipulations que sur la carte contrôleur. Les tubes PTFE, au cas où du filament y resterait bloqué, nécessiteront un démontage complet du boîtier.
Sur la photo, ci-dessus, on peut énumérer une partie des composants (du bas vers le haut) :
– la carte contrôleur et ses pilotes moteur (drivers), sérigraphiée M-1 v1.2.0
– les deux ventilateurs utilisés pour envoyer l’air chaud des chauffages PTC à l’intérieur de la Box
– le ventilateur de refroidissement de la carte M-1
– l’alimentation électrique
Démontage / désassemblage
Le démontage du boîtier interne n’est pas de tout repos. Il faut juste espérer ne pas avoir à le faire.
De nombreuses vis de tailles et dimensions différentes, certaines cachées (sous les pieds, sous le cache rendant hermétique le capot, sous la carte contrôleur) doivent être retirées. Compter au bas mot une bonne demi-heure pour cela. Une fois celles-ci ôtées, le boîtier interne peut être sorti non sans mal (écarter les parois latérales pour désengager deux ergots).


Idem pour le retrait du cache au-dessus des moteurs. Il serait préférable que ce cache soit démontable de l’intérieur de la box sans avoir à sortir le bloc complet.


Alimentation électrique
Celle-ci fournit :
- la tension secteur (230 V ici en France) pour les deux PTC (chauffages du boîtier),
- du 24 V (45 W) pour les moteurs (4), la carte contrôleur, les ventilateurs, etc.



Carte contrôleur
Sérigraphiée M-1 (v1.2.0), c’est elle qui gère les moteurs entraînant les bobines, la ventilation du chauffage, les cartes de détection du filament, la lecture de puces NFC/RFID, les connexions en mode série (USB) vers le concentrateur de filament et vers l’imprimante.



Le microcontrôleur est un STM32 : STM32F402R CT6.
Les pilotes moteurs sous les radiateurs sont des TMC (TMC2209) utilisés en mode standalone par la configuration (box1.cfg). Qidi n’a pas lésiné sur la quantité de colle thermique.
Platine connexion HUB / Q2
Cette carte est munie d’un hub USB (FE8.1). La prise 4 broches va à la prise 8 broches de l’imprimante, celle de 8 va au hub de filament.



Éléments de chauffe (PTC)
Ces deux composants fonctionnent sous la tension secteur. Chacun d’eux permet la chauffe de deux bobines à l’intérieur du boîtier (65 ° max.). Pour chacun des éléments chauffants, une thermistance permet la régulation de la température.


La circulation de l’air chauffé utilise deux ventilateurs radiaux 5025 (24 V / 0,2 A). À noter que la cage interne de ces ventilateurs est également ajourée (aspire l’air du moteur d’entraînement de bobine).


Lecteur RFID
Deux lecteurs NFC / RFID, un pour deux bobines, permettent de détecter le tag RFID d’une bobine Qidi (matériaux, couleur, températures d’extrusion, chauffage du boîtier), la puce électronique est une Fudan FM17580 :



Entraînement bobine
Chaque bobine est mue par un moteur indépendant (réf: ZT-42HS3424-1601).
Chacune des voies d’alimentation constitue un ensemble regroupé dans une cage plastique formant un extrudeur. Au-dessus, une carte assure la détection d’un filament introduit et l’allumage d’une LED (blanche / rouge en cas d’erreur). Le démontage de la cage est possible, mais nécessite d’être méticuleux, car de nombreux engrenages et roulements à billes se trouvent à l’intérieur.




L’intérieur avec les engrenages et roulements à billes :




La carte électronique (LED + détecteur filament) :


Concentrateur de bobines (hub)
Suivant la version livrée de la Qidi Box, il y a deux modèles de concentrateur de filaments (hub) (à gauche la Plus4, à droite la Q2) :


Plus 4
Le mécanisme interne comporte un détecteur de filament (présence / absence) et une roue codeuse (avance / blocage) :



Q2
Le mécanisme interne comporte le même détecteur de filament, pas de roue codeuse, mais un tampon de synchronisation (buffer) :


Axe d’entraînement de bobine
Il repose sur deux roulements à billes. Un des galets (démontable en le coulissant) a une surface rugueuse pour faciliter l’accroche. L’autre partie est celle munie de cliquets. C’est «grâce» à ce système qu’un cliquetis se fait entendre au chargement du filament, le système est débrayé lors du déchargement.
Astuce: un peu de graisse à l’intérieur permet d’atténuer fortement les clics clics.
Attention: utiliser de la graisse résistant aux températures (le boîtier peut atteindre 65 °C).





« Capteur effet Hall »
Ce capteur mesure la température et l’humidité interne du boîtier.
Il est situé en haut sur l’arrière du second séparateur de bobines (les deux autres, le premier et le troisième, contiennent le lecteur RFID). Vue de l’intérieur, de l’arrière, gros plan :



Cadeau «bonux»
Le schéma de câblage de la carte M-1 :
Nous en avons fini avec le tour des éléments constituants cette Qidi Box.
Fonctionnement de la Qidi Box
Le but de ce boîtier est de fournir du filament à l’extrudeur situé au niveau de la tête d’impression. Cette Qidi Box pouvant contenir jusqu’à quatre bobines, le boîtier doit être capable de sélectionner celle choisie lors du tranchage.
On peut décomposer le système en plusieurs parties (de la tête d’impression à la Qidi Box) :
- l’extrudeur de la tête tire le filament (retire lors des rétractions)
- un tube PTFE va de la tête à un détecteur de filament situé dans le concentrateur (hub)
- avant ce détecteur de filament se trouve un concentrateur qui regroupe les quatre tubes PTFE provenant de la Qidi Box vers une seule sortie.
- avec le hub de la Q2, un système de compensation détecte la compression / tension du filament utilisé. Ce qui permet d’étendre la longueur du tube Bowden de quelques millimètres de filament supplémentaire. C’est un système de synchronisation entre l’extrudeur de la Qbox et celui de la tête d’impression.
- avec le hub de la Plus4, quand un filament est engagé, un système (roue codeuse) détecte la bonne fourniture (anti-blocage / antitangle)
- le système interne de la Qidi Box qui, à l’aide de quatre moteurs indépendants, entraîne la bobine choisie (≃ extrudeur). Il sert également au rembobinage du filament sur la bobine lors des changements de bobines.
L’animation montre ce qui se passe lors d’un changement de bobine :
- Avant un changement de bobine, le filament à retirer est coupé. Il en reste donc un morceau au-dessous de la coupe dans le heatbreak et la buse.
- Il est ensuite rétracté une vingtaine de centimètres avant le concentrateur.
- Le nouveau filament est engagé puis pousse le reste de filament pour pouvoir poursuivre l’impression.
Avec la Qidi Box, plusieurs détecteurs de filament sont nécessaires à son bon fonctionnement :
- dans la Qidi Box, le capteur sert à la fois à détecter qu’un filament est engagé ou qu’une bobine est vide. Pour ce dernier cas, il y a encore du filament qui court jusqu’à la buse. En cas de changement de bobine, le reste de filament est extrudé jusqu’à ce que le détecteur situé au niveau de la tête d’impression constate qu’il n’y a plus de filament, ce qui provoque une pause. On ne gâche pas de matériau.
- à la sortie du concentrateur, il sert à vérifier le bon écoulement du filament et lors du changement de bobine à détecter que le filament est bien engagé : le logiciel gère combien il faut encore extraire de filament lors d’un retrait ou combien il faut en pousser pour atteindre la tête.
- dans la tête d’impression, il sert de « classique » détecteur de fin de filament si la Qidi Box n’est pas utilisée. Sinon, il fonctionne en association avec le n°2 ci-dessus.
Pour la Plus4 (je n’ai pas ce modèle), il y a un autre détecteur à l’entrée du tube PTFE qui va jusqu’à la tête. Ce capteur est utilisé entre autre pour détecter le bon écoulement du filament (antitangle).
Remarques
Le processus de changement de bobine prend beaucoup de temps ≃ deux minutes.
La Qidi Box à chaque démarrage de l’imprimante, vérifie le chargement des filaments (c’est débrayable via une option (écran et/ou Fluidd)). Elle charge chacun des filaments à tour de rôle jusqu’au hub, puis le rétracte pour le parquer une vingtaine de centimètres avant celui-ci en position d’attente.
Lors du retrait d’un filament, celui-ci n’est pas parqué juste à l’entrée du concentrateur, mais plutôt à une vingtaine de centimètres en amont.
Les fichiers de configuration de la Box (box.conf + box1.conf (ou box2, box3, box4 quand deux, trois ou quatre boîtiers sont utilisés)) ont peu de paramètres modifiables. Les macros dédiées à la Box sont implémentées dans les fichiers de gestion Python, mais illisibles, car ces fichiers Python ont été obfusqués en les compilant sous forme de bibliothèque (.so). Seul Qidi pourra y apporter des modifications.
Dernière remarque : lors du retrait d’une bobine via l’option de l’écran, il vaut mieux maintenir le filament qui se rembobine au moment où il sort de l’orifice.
Sans cette précaution, de nombreuses spires vont se dérouler sur la bobine avec le risque que l’une d’elle passe au-dessous d’une autre et provoque un nœud. Pour atténuer / résoudre ce souci, on peut ajouter une modification sur l’entrée du filament (un morceau de PTFE ≃ 10 centimètres) qui freinera le filament extrait (par exemple, une pièce de ce genre : https://makerworld.com/fr/models/1899113-filament-saver-for-qidi-box-v2-ptfe-guide#profileId-2100788 )
Impression de test (PLA)
On débute par un premier test du bon fonctionnement de changement de filament sur un Benchy.
Le changement de filament est effectué via le trancheur (Qidi Studio) en indiquant à quelle hauteur de couche il doit avoir lieu (clic droit dans l’aperçu au niveau de la couche, puis changement de filament).



D’autres impressions en PLA
Logo lesimprimantes3d.fr
Le logo Lesimprimantes3D.fr en deux versions. Filaments :
- Anycubic PLA magenta
- Anycubic PLA Vibrant yellow
- Anycubic PLA Bright white
- Qidi PLA rapido black



Avatar forum
Mon avatar du forum, colorié via Qidi Studio (Color painting, Fill, Edge detection) , même filaments que ci-dessus :

Pingouins
Lien : https://www.printables.com/model/835728-cute-penguin-with-scarf-and-beanie-hat
Colorié manuellement via Qidi Studio (Color painting, Fill, Edge detection).
L’impression multicolore gâche énormément de matériau (purges) et accroit exponentiellement la durée d’impression. Chaque changement de couleur prend pratiquement deux minutes (coupe, retrait, insertion, purge) à chaque fois.
L’impression nécessite trois cent soixante (360) permutations de filament. Les quatre pingouins utilisent ≃ 71 g de matériau, les purges plus la tour de purge et les supports utilisent ≃ 196 g. La durée annoncée de 17 h 46 était très optimiste, en fait il a fallu plus de 21 h. En imprimant les quatre sans colorisation, la durée totale d’impression serait ≃ 2 h 30.
Pour « amortir » la quantité de filament perdu, il vaut mieux imprimer la pièce en plusieurs exemplaires.








Un timelapse de l’impression (on peut noter que l’éclairage interne est faible) :
Pingouin multiplaques
Lien : https://makerworld.com/fr/models/2019531-christmas-penguin-multipart-no-ams#profileId-2176250
Là ce n’est pas une impression multicolore, mais des plateaux de pièces à imprimer en différentes couleurs à assembler ensuite pour obtenir ce magnifique pingouin (le créateur de ce modèle propose d’autres figurines dans l’esprit de Noël (père Noël, renne, Grinch, bohomme de neige, ours polaire…)
Imprimé en deux tailles (originelle, agrandie). Ma vieille peluche Tux est ravie d’avoir de la compagnie. Autre modèle imprimé : le bonhomme de neige.




Quelques Hueforge
Panneau humoristique voyants tableau bord de véhicule
Filaments :
- Ziro PLA Twinkling black
- Anycubic PLA Vibrant yellow


Les Beatles
Filaments :
- Ziro PLA Twinkling black
- Anycubic PLA Vibrant yellow
- Anycubic PLA Magenta
- Anycubic PLA Cyan


F. Zappa
Mon guitariste préféré, quand j’étais plus jeune et que j’allais souvent en concert (le prix des places à l’époque était raisonnable ≃ 50-60 Francs). À l’époque, les billets de concerts étaient de vrais billets avec coupon détachable à l’entrée de la salle. C’est un des artistes dont j’ai encore de nombreux vinyles et CD (une bonne trentaine).
Filaments :
- Ziro PLA Twinkling black
- Anycubic PLA Vibrant yellow
- Anycubic PLA Bright white
- Anycubic PLA Cyan



Pièces utilitaires
Un rehausseur « amélioré ». Cette impression m’a permis de tester la Qidi box avec la fonction de continuité de bobine.
La rehausse livrée avec la Qidi Box version Q2 joue son rôle, mais son étanchéité n’est pas optimale, les ouïes d’aération, particulièrement le mécanisme d’ouverture / fermeture possède un grand vide.
J’ai donc investi dans un modèle payant que je trouve plus seyant et qui apporte d’autres fonctionnalités : possibilité d’ajouter un bandeau de LEDs sur l’ensemble du pourtour (l’éclairage interne originel de la Q2 n’est pas des plus performant), support de plateaux, tiroirs.
Sa modularité permet d’ajouter d’autres fonctions (à imprimer) qui, elles, sont gratuites.
Comme c’est un modèle qui nécessite pas mal de filament, c’était l’occasion de tester la fonction de continuité d’impression en plaçant deux bobines du même matériau et même couleur dans le boitier multifilaments. Quand la première bobine de PLA Ziro Twinkling black a été épuisée, l’impression s’est mise en pause le temps de charger la seconde, puis l’impression a repris.
Filaments utilisés :
- Ziro PLA Twinkling black
- Anycubic PLA Vibrant yellow
- Anycubic PLA Cyan





Avec l’ajout du bandeau de LEDs, l’éclairage interne est bien meilleur (gauche sans éclairage supplémentaire, droite avec) :


À partir d’une photo (ma petite fille)
Utilisation d’un site chinois (avec de l’IA dedans) permettant de modéliser un fichier STL à partir d’une simple photo en 2D. Avec une seule photo, juste détourée pour supprimer l’arrière plan, le résultat est impressionnant. Le STL obtenu est de qualité, l’impression a été réalisée en l’agrandissant à 750 %.
Incroyable qu’à partir d’une simple photo de face, l’IA soit capable de reconstituer le volume… je suis bluffé et un peu réconcilié avec l’utilisation de l’IA. Si j’avais le courage et que j’accepte de gâcher du filament, une mise en couleur serait un plus (là je vais laisser ma fille peindre sa fille, elle est bien plus douée que moi).
Impression en ABS
Filaments utilisés :
- Qidi ABS Rapido Black
- Qidi ABS Rapido White
Utilitaires
Liens : Boites de dessicant et son couvercle
Remplacement des deux pièces originelles accueillant des sachets de dessicant (toujours pas trouvé à ce jour dans le colis) par des collecteurs plus grands acceptant des billes de dessicant => plus de dessicant permet d’avoir moins d’humidité résiduelle.


Lien : Cache collecteur de morceaux de filaments
L’échancrure à gauche en bas du caisson permet d’évacuer les scories accumulées tombées du plateau. Grâce à cette pièce, la cavité est comblée, évitant l’accumulation de débris dans celle-ci.
Lien : Guide filament
Ce dispositif permet d’éviter lors du déchargement d’une bobine que le filament soit libéré entrainant le risque qu’une spire passe au-dessous d’une autre. Sans un système semblable, il vaut mieux tenir le filament lors du retrait, mais cela nécessite d’ouvrir la Qidi Box et de la maintenir ouverte tout le temps du rembobinage. De l’humidité rentre alors dans le boitier.
Le premier modèle imprimé est simple et fonctionnel, mais nécessite d’utiliser du ruban adhésif double-face. J’ai imprimé cet autre modèle plus « sophistiqué » (base adaptée à la Qidi Box). Il me restera à installer les coupe-filaments une fois ceux-ci reçus. Même sans, c’est un modèle que je recommande, très efficace.


Impression en PETG
Filaments utilisés :
- Kingroon PETG
- ISanmate PETG-CF rouge (bobine de 250 g)
Adaptateur de petite bobine
Lien : Adaptateur de petites bobines
J’avais un modèle imprimé en PLA, mais il n’a pas tenu lors du séchage d’une bobine de PET-CF (85 °C) dans une Creality SpacePi4.


Ce nouveau modèle a été réimprimé en PETG… on verra bien s’il tiendra mieux les températures, sinon il faudra le réimprimer dans un autre matériau tolérant une température d’au moins 65 °C avant de se ramollir (température maximale du boitier Qidi).




Pince retrait de fiches JST
L’adaptateur de petite bobine étant imprimé, il me permet d’utiliser du PETG-CF. Retirer des fiches JST d’une carte est parfois pénible, d’où l’impression de ces trois outils (pince 2, 3, 4 broches)
Lien : https://odysee.com/@The_Mi3_Channel:f/JST-Puller-Installer:7
La petite bobine de PETG-CF a bien été prise en charge par la Qidi Box. Le filament chargé en fibres de carbone, bien que rigide, n’a pas posé de problème dans le parcours des tubes PTFE.
Problèmes rencontrés
Soit c’est moi (c’est possible), soit c’est le matériel, mais autant l’imprimante Q2 me donne une entière statisfaction, autant l’usage de cette Qidi Box me laisse pantois et hésitant à l’utiliser.
Quand tout va bien, c’est un bon boitier. J’ai même réussi de nombreuses impressions multicouleurs.
Mon usage de ce boîtier n’est pas principalement pour ce genre d’impressions, mais plutôt comme un stockage au sec de bobines prêtes à l’usage quand le besoin s’en fait sentir.
Malgré cette nouvelle version, j’ai rencontré à plusieurs reprises des problèmes qui gâchent le plaisir d’utilisation.
Toutes mes bobines sont d’abord séchées dans des boîtiers sécheurs (Creality SpacePi 2 et 4, Sunlu E2) y compris les neuves avant toute utilisation, puis gardées au sec dans des boîtes hermétiques avec des sachets de dessicant.
Malgré ces précautions, j’ai rencontré des casses de filament dans le parcours des tubes PTFE.
La première fois, heureusement, le filament s’était cassé dans la partie regroupant les quatres tubes PTFE avec une seule sortie dans le hub.
L’écran affiche l’erreur QDE_004_001 : le filament n’est pas passé à travers le HUB, déclenchant la défaillance du capteur et allumant la LED en rouge. Pas d’autre solution qu’éteindre les matériels et démonter le concentrateur de filaments. Il est démontable : deux vis (clé 1,5) (attention à ne pas perdre le ressort).
Un morceau de filament est cassé (deux en fait) à l’intérieur, ce qui empêche un nouveau filament d’y être introduit.
Lors du retrait du filament, malgré une coupe au-dessus de l’extrudeur, le filament qui ressort n’est pas net, il reste un morceau effiloché. Trois morceaux de filament différents (PETG gris, PLA jaune, PLA gris) :




Pensant que la lame de coupe était émoussée, je l’ai remplacée par une neuve (j’avais du stock acheté pour le cas où). Malgré ce remplacement, le problème est toujours là. Ces petits bouts de filaments ont fini par s’accumuler dans le PTFE qui va du hub à la tête créant une obstruction.
Autre souci récurrent : quand une voie se met en erreur (LED rouge allumée), il est nécessaire d’éteindre Box et Q2 puis rallumer ce qui résoud, parfois, le problème, mais pas toujours.
Exemple: j’ai bataillé plus d’une journée avec un refus du filament d’aller jusqu’à l’extrudeur de la tête. Il se chargeait très lentement dès la sortie du hub, comme il le fait normalement quand il est proche de l’extrudeur (≃ 10 centimètres) sauf que là il avait encore une bonne quarantaine de centimètres à parcourir.
Je m’en suis sorti en mettant en chauffe la buse, puis via l’écran en demandant de nombreuses fois d’extruder 100 mm (le filament n’avançait évidemment pas de 100 mm à chaque fois, mais plutôt 10 mm).
Encore heureux que parmi mes déboires je n’ai pas eu de casse de filament dans un des quatre extrudeurs de la box, car là, malgré l’ajout de la trappe d’accès dessous, il m’aurait fallu procéder à un démontage complet.
A qui s’adresse la Qidi Box ?
À condition de ne pas rencontrer de problèmes avec, c’est un accessoire qui permettrait à tout un chacun de réaliser des impressions multicouleurs ou de stocker ses bobines en attente d’utilisation.
Malheureusement, en l’état, je ne peux la recommadner qu’à des utilisateurs experts, prêts à mettre les mains dans le cambouis quand le besoin s’en fera ressentir.
Notes et conclusion
Installation / mise en place - 9
Utilisation - 8.2
Réparation / maintenance - 5
Fiabilité - 6.6
Rapport qualité / prix - 9.2
7.6
/10
- Prix (228 €, 150 € en combo)
- Stockage au sec des bobines
- Séchage durant l'impression
- Continuité d'impression avec deux bobines de même matériau, couleur
- Gestion des filaments (écran , Fluidd)
- Bruyante lors du chargement (système anti-retour)
- Parfois capricieuse, fiabilité douteuse
- Durée de changement d'un filament
- Logiciel (firmware) fermé que seul Qidi peut faire évoluer
- Fonctionnement non autonome, nécessite que l'imprimante reste allumée pour le séchage
- Démontage complet pour pouvoir accéder aux PTFE internes ou aux extrudeurs
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