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test eazmaker m18

Eazmaker M18, le test

Après plusieurs semaines d’utilisation, voici le test de l’imprimante 3D Eazmaker M18 qui nous a été envoyée par GearBest. En résumé, cette machine propose un large volume d’impression de 300x300x400 mm, un détecteur de fin de filament et une double motorisation de l’axe Z. Elle embarque un plateau chauffant et opte pour un boîtier électronique déporté. La M18 peut imprimer les filaments basiques comme le PLA, ainsi que les plus techniques comme l’ABS ou le PETG à des vitesses allant jusqu’à 120 mm/s. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le comparateur.

Eazmaker M18, le déballage

Le fabricant a bien protégé l’imprimante et le transporteur a bien pris soin du colis. Par conséquent, la M18 est arrivée en parfait état.

Comme vous pouvez le constater, la machine est très bien emballée, ce qui permet d’éviter les mauvaises surprises au déballage.

Test EazMaker M18 Packaging

Comme vous pouvez le voir sur cette photo ci-dessus, il y a très peu d’éléments dans le carton. Généralement, cela annonce un assemblage rapide. En effet, la M18 est livrée pré-assemblée.

Bonne nouvelle donc pour les moins bricoleurs et les plus impatients, cette machine est très rapide à mettre en œuvre. Quelque vis et quelques câbles à brancher suffisent à ce que l’imprimante soit opérationnelle en moins de 10 minutes.

On aurait pu apprécier des petits repères pour les câblages sur la machine afin de faciliter la tâche aux plus novices. D’autant plus que la notice de montage fournie était tellement mal imprimée qu’elle en était complètement illisible. Heureusement, elle est également disponible sur le CD fourni.

Eazmaker M18 Accessoires

Cette Eazmaker est donc livrée avec un CD mais aussi une spatule pour décoller vos pièces, un peu de filament PLA pour faire quelques petits tests et une clé USB avec une carte micro SD pour transférer les fichiers à imprimer sur l’imprimante.

Eazmaker M18 USB

Attention, pour ceux qui voudraient relier l’imprimante à un ordinateur, il n’y a pas de câble USB fourni, ce qui est bien dommage mais il s’agit d’un câble USB standard, comme celui d’une imprimante papier.

M18, l’assemblage

Comme je vous le disais, le montage de l’Eazmaker M18 est relativement simple et rapide.

Il faut commencer par installer le portique du châssis avec le socle sur lequel le plateau est déjà mis.

Il n’y a que 2 vis et écrous à serrer de chaque côté et le tour est joué :

Pour finaliser l’assemblage, il ne reste plus qu’à visser le support de bobine sur le boitier qui renferme l’électronique :

Le câblage

Les câbles sont tous relativement longs, sauf un. Ce dernier oblige donc de poser le boîtier de commandes déportées assez proche de la machine.

Chaque câble a une petite étiquette qui permet de savoir à quoi il sert. Cependant, il n’y a pas la même étiquette côté imprimante. Il faut donc consulter la notice pour les connecter aux bons endroits. La manipulation reste tout de même très simple et adaptée aux novices.

Détails et finitions

Tout comme le support de bobine, les supports de vis sans fin sont imprimés en 3D. Les vis sont d’ailleurs déjà graissées et ce n’est pas plus mal. Ça fait un peu d’entretien en moins, ce qui n’est pas le cas sur toutes les machines.

câblage-m18-écran-lcd

Le panneau de commande n’est pas tactile (dommage, c’est un petit plus que j’aurais personnellement apprécié) mais ce n’est pas bien grave. L’utilisation reste plutôt simple à comprendre malgré l’absence de traduction française. Comme vous le pouvez le voir sur l’écran de l’imprimante, la M18 embarque un firmware Marlin 1.1.9.

Cette machine est accompagnée d’un Buildtak très facile à coller. Il fait très bien son boulot en offrant une très bonne accroche du filament une fois l’offset bien réglé.

Utilisation de l’Eazmaker M18

Avant d’imprimer avec la M18, il faut calibrer le plateau avec la bonne vieille méthode de la feuille. En effet, il n’y a pas de capteur pour l’autoleveling.

Si durant mes tests cela n’a pas posé de problème, il faut savoir que le second axe Z n’a pas de capteur de fin de course (endstop). Par contre, il y a un tendeur de courroie qui s’avère très pratique.

En ce qui me concerne, j’ai testé cette machine avec le logiciel Simplify 3D, tout simplement par habitude. D’origine, la M18 est prévue pour fonctionner avec le slicer open source Cura.

Le premier print fut un échec coté qualité. Après avoir trouvé les bons réglages, cette imprimante 3D réalise des impressions plutôt correctes.

Après avoir trouvé le bon réglage d’offset, j’ai pu fabriquer un premier objet sans décollage avec du PETG et une hauteur de couche à 150 microns. Le résultat est plutôt correct à part les cheveux d’ange (stringing).

Sur une plus grosse pièce, le filament s’est coincé dans l’extrudeur. Je m’en suis aperçu trop tard et même si c’est reparti après l’avoir poussé à la main, il manquait déjà quelques couches.

La même impression (même fichier STL et même tranchage) s’est déroulé sans encombre avec du PLA.

Malgré des couches bien soudées entre elles, on peut tout de même noter quelques défauts. Cela ne m’a cependant pas empêché d’utiliser cette réalisation pour réparer une pièce cassée de ma piscine :

Voici un dernier exemple d’impression avec du PLA fluorescent, toujours avec des couches de 0,15 mm :

Encore une fois, les couches sont bien soudées et bien finies. En zoomant, on peut constater la netteté du tracé.

Cette machine est équipée d’un détecteur de fin de filament qui a très bien joué son rôle à l’occasion d’une pénurie de fil. C’est simple et efficace. Il en est de même pour la reprise d’impression suite à une coupure de courant. Cette option fonctionne plutôt bien. On décèle un petit défaut d’impression à la reprise mais cela reste correct et permet surtout de ne pas perdre une grosse impression qui était bientôt terminée.

Notes et conclusion

Qualité d'impression - 8
Fiabilité - 7
Logiciel - 8
Utilisation - 8

7.8

/10

Points forts
  • Rapport qualité/prix
  • Rapidité montage
  • Facilité d'utilisation
  • Compatibles avec de nombreux filaments
  • Volume d'impression
  • Grand volume d'impression
Points faibles
  • Un seul endstop sur l'axe Z
  • Câblage un peu court
  • Pas d’auto level proposé de base
Pour conclure, la EazMaker M18 est une bonne imprimante 3D pour débuter.
Elle est simple à monter, simple à utiliser et surtout abordable d'un point de vue tarif.
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A propos de slayer-fr

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Tout d’abord opérateur régleur en système d’usinage, j’ai appris le langage du GCode depuis fort longtemps. La similitude dans la programmation et le plaisir du « faire soi-même » m'ont tout de suite attiré vers l'impression 3D. Aujourd'hui, l’imprimante 3D est pour moi une aide précieuse pour bricoler ou réparer les objets utiles du quotidien.
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