Toutes les imprimantes que j'ai eu à tester ayant une fonction «IA» (détection de spaghetti) m'ont provoqué des faux-positifs, rarement de réelles détections. Désormais, je les désactive. Si j'ai besoin d'avoir de tels garde-fous, je préfère me reposer sur Obico, Octoeverywhere ou Simplyprint.
Actuellement, les solutions propriétaires ressemblent plus à du «gadget» qu'autre chose. Même avec mes vieilles imprimantes (CR10, CR10V2, CR6-SE, CR30,…), j'ai rarement eu de plat de spaghetti à me mettre sous la dent…, c'est arrivé quelques fois, mais très peu souvent. Si la première couche est bonne, normalement l'impression va jusqu'au bout. La plupart du temps, quand j'avais eu des «fried nozzle» (terme utilisé par Qidi sur l'écran de la Q2 ), c'étaient généralement les supports qui en étaient la cause (solution: éviter au maximum l'utilisation de supports).
La Q2 a 512 Mo de RAM, le processeur Rk3308B-S n'est pas un foudre de guerre. L'analyse des détections d'impression se fait localement sur la carte via le programme main. Tout est dans le dossier /usr/local/bin/algo_app :
Ce programme est lancé comme un processus (daemon) :
«main» est un binaire dont les symboles ont été retirés lors de la compilation. Peut-être qu'avec ghidra, il serait possible de le décompiler, mais je n'ai pas le temps de faire des essais.
Ce qui est sûr, c'est que la désactivation via l'écran des fonctions d'IA et encore mieux, l'arrêt du daemon et sa désactivation, font chuter l'utilisation de la RAM et l'occupation du processeur (Fluidd, Système, Utilisation du système => graphiques Charge et mémoire système) .