@Kachidoki : tu as fait un très bon résumé de la situation
Cela rejoint le constat de Joseph Prusa.
Une solution serait que la réglementation protège l'open source contre l'usage commercial non autorisé, et aussi et surtout contre le dépôt de brevets (par exemple, les concurrents de Prusa qui se permettent de déposer des brevets sur des dispositif existants open source, ce qui est une totale aberration)
Il y a tout de même une situation particulière à gérer : si fichier STL est open source, il peut être normal que des objets fabriqués à partir de ce STL soient disponibles moyennant finance (il faut bien payer la matière, la fabrication et la livraison) ; se pose la question de la rémunération "juste" de l'auteur du STL et aussi de celle du fabriquant.
En effet, tout le monde n'a pas une imprimante 3D. De plus, s'il faut que la pièce soit faite dans un matériaux technique ou avec d'autre procédés de fabrication (usinage, moulage, ...) il est presque nécessaire qu'un tiers fasse la fabrication.
Une taxe prélevée sur la fabrication et reversée à une fondation soutenant les projets open-source pourrait être une solution.
Demander à ce que la fabrication soit faite à prix coutant n'est pas simple à vérifier. Dans le prix coutant il peut être légitime d'inclure l'amortissement des moyens de productions, dont certains peuvent être couteux. Comment calculer le prix coutant d'un pièce moulée par injection, sans connaitre à l'avance le nombre d'unités qui seront finalement vendues ?