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[Klipper] l'utiliser en toute connaissance de cause


fran6p

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Dans le monde de l’impression 3D, le microgiciel (firmware) Klipper devient de plus en plus populaire.

Peu d’imprimantes en sont équipées d’origine, l’exception étant les machines Voron ou Ratrig (RatOS) qui ne sont pas vendues telles quelles : il faut d’abord sourcer toutes les pièces nécessaires, attendre la livraison d’icelles et finalement procéder à leur assemblage / montage / calibrage.

Heureusement, quelques fabricants d'imprimantes 3D commencent à produire et vendre des imprimantes fonctionnant avec ce microgiciel Klipper au lieu de l’habituel Marlin : Flsun avec sa V400 , Biqu / Bigtreetech avec sa Hurakan et d'autres à venir.

Avant de céder à cette « mode », un petit rappel me semble nécessaire afin d’éviter toute déconvenue et/ou désillusion.

Qu'est-ce que Klipper ?

Klipper est le logiciel pilotant l’imprimante 3D à l’instar de Marlin.

Le microgiciel (firmware) Marlin actuellement équipe la majorité des imprimantes 3D amateurs. L’imprimante pour peu qu’elle soit équipée d’un écran de contrôle est entièrement autonome. Un matériel informatique peut toutefois être relié à l’imprimante via un câble USB pour permettre de la contrôler plus agréablement.

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Klipper, contrairement à Marlin, ne s'exécute pas uniquement sur la carte de l'imprimante, mais répartit le travail entre un matériel informatique et la carte mère de l'imprimante. Sans ce matériel informatique supplémentaire une imprimante «klipperisée» ne peut fonctionner seule.

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Dans les dessins ci-dessus, tout ce qui est encadré en vert correspond à des compléments facultatifs, les éléments indispensables et suffisants sont eux encadrés en rouge.

Dans la suite de ce document, j’utilise l’acronyme RPi en lieu et place de RaspberryPi pour indiquer simplement le matériel informatique accueillant le système d’exploitation Linux (unité de calcul ci-dessus).

Ce matériel informatique peut être une Raspberry Pi (actuellement difficilement trouvable à cause de la pénurie de composants électroniques actuelle) ou n’importe quel autre matériel informatique « récent » :

  • autres SBC (Small Board Computer),

  • AndroidTV,

  • PC (terme générique pour Personal Computer indépendamment du système d'exploitation),

  • un smartphone Android,

  • des tablettes « tout-en-un » genre Flsun SpeederPad ou Creality SonicPad,

Un RPi possède plus de mémoire et plus de puissance de calcul qu’une simple carte d'imprimante 3D munie de son microcontrôleur.

Le système d’exploitation sous-jacent est une distribution Linux. Ce qui offre plus de possibilités que ce qu’offre le système de gestion des cartes à microcontrôleur de nos imprimantes 3D.

Linux offre :

  • un accès au système de fichiers,

  • l’utilisation de langages de programmation (python, …),

  • une connexion réseau (Ethernet et/ou Wifi),

  • la gestion du multitâche,

 

NOTE IMPORTANTE

Pour tout système Linux, au moins un utilisateur possédant des droits élevés est nécessaire à l’accomplissement de certaines tâches sur le matériel (mises à jour du système, installation de logiciels, …), nommé «root» (un peu l’équivalent de l’administrateur système de Microsoft Windows).

Cet utilisateur « privilégié » est tout-puissant à l’intérieur du système, il peut donc faire tout ce qu’il souhaite y compris des dégâts ; raison pour laquelle quand des tâches potentiellement « dangereuses » doivent être réalisées, il faut les faire en toute connaissance de causes en précédant ces commandes du terme «sudo» ( ex : « sudo rm -rf / » 😱 (commande à ne pas tenter évidemment)). Le mot de passe sera alors demandé avant d’exécuter la commande.

 

Ces capacités avancées d’un RPi sont utilisées par Klipper (langage Python) pour effectuer une analyse GCODE plus approfondie ainsi qu’une planification plus précise des mouvements basée sur des modèles cinématiques. Aucune carte 32 bits de nos imprimantes même équipée de plus de mémoire et de puissance CPU ne peut rivaliser.

La partie microprogramme de Klipper (microgiciel) de la carte de l'imprimante contient un très petit noyau de traitement. Microgiciel qu'il faudra flasher (installer) sur la carte de l'imprimante. Celui-ci est chargé de gérer les périphériques (moteurs pas à pas, chauffage, écran LCD, ventilateur, capteurs de température, etc.). Cela correspond à l’unité de contrôle (dessins ci-dessus).

Avantages de Klipper

  • Les mouvements de l'imprimante semblent plus fluides et plus rapides. Même avec de simples pilotes Allegro A4988, le bruit du moteur est réduit, cependant pas autant qu'avec des pilotes TMC (2208, 2209, … par exemple).
  • La configuration de l’imprimante est facilement modifiable (via un fichier « texte » : printer.cfg) sans devoir installer un nouveau firmware (compiler, flasher).
  • D'autres avantages méritent d'être mentionnés, par exemple :
    • la «Pressure Advance».
      À l’identique du «Linear Advance» de Marlin, il s’agit d'un modèle physique de commande du moteur de l'extrudeuse. En gros, cette modélisation tient compte du fait que l'extrusion réelle suit les mouvements du moteur en tenant compte de l’accumulation et de la diminution de la pression dans le filament liquide/rigide.
    • Il est même possible de compenser, atténuer, voire supprimer, la résonance afin de réduire le "ringing", «ghosting» (≃ phénomène d’écho) via l’«Input Shapping». Ce paramètre peut être calculé manuellement ou bien automatisé via l’adjonction d’un composant électronique comportant des accéléromètres (ADXL345).
  • Possibilité de gérer plusieurs matériels / cartes en même temps (mcu). La carte initiale n’a plus assez de sorties pour l’ajout de nouveaux moteurs, il suffit d’ajouter une deuxième carte et de paramétrer / compléter le fichier printer.cfg pour en tenir compte.
  • Large compatibilité avec le GCODE des trancheurs courants (Cura, Superslicer, Prusaslicer, …). Ainsi le flux de travail habituel peut être maintenu.
  • Utilisation de macros GCODE, que l’on peut assembler pour traiter des séquences de commandes à la manière d’un "script". Par exemple, réduire au minimum le GCode de démarrage ou d'arrêt (START_PRINT, END_PRINT), émuler des GCodes inexistants. Possibilité d’utiliser les paramètres transmis par le trancheur (par exemple, les valeurs de température dans le code de départ).
  • Grâce aux Gcode étendus, Klipper permet de gérer facilement de nombreuses étapes d'étalonnage / calibrage :
    • aide au nivellement du plateau,
    • recherche des bons paramètres de pression-avance,

Dans de nombreux cas, c’est plus confortable que ce à quoi Marlin nous a habitué.

 

Inconvénients de Klipper

  • L'imprimante ne peut être utilisée qu'en conjonction avec un RPi. Ce qui signifie que l'imprimante perd son indépendance. Il reste possible de remplacer la carte contrôleur par une autre, incorporant les deux unités (calcul / contrôle, voir plus haut) comme :
  • Le port série (port USB) de la carte imprimante n'est plus disponible pour l'envoi de GCODE, ce port est nécessaire à la communication entre le RPi et la carte imprimante.
  • Les écrans TFT, tactiles ou non, de plus en plus courants sur de nombreuses imprimantes 3D ne sont pas pris en charge. Si votre imprimante en est équipé, vous ne pourrez plus l’utiliser. Klipper ne gère que les écrans LCD simples avec encodeur à bouton (contrôleur graphique RepRap 2004 ou 12864 et ses variantes).
  • Klipper n'est pas aussi répandu (actuellement) que Marlin. Le risque existe d'obtenir moins d'aide en cas de problème qu'avec la norme de facto Marlin.
  • Klipper fournit une abondante documentation assez technique (en très grande partie en anglais, des traducteurs sont les bienvenus pour d'autres langues 😉) qui peut (pourrait) rebuter un novice. Passer de Marlin à Klipper nécessite un réel effort d’apprentissage, cependant de nombreux canaux permettent d’obtenir de l’aide (Github, Documentation, Discord, Discourse (forum), Reddit,…)
  • Klipper fonctionne sur des systèmes équipés de Linux comme OS. Une connaissance et maîtrise minimale de Linux (ligne de commandes) est évidemment utile. La copie / recopie d’exemples proposés sur divers sites peut évidemment fonctionner, tant que l’on ne rencontre pas de problème.

 

Je ne suis aucunement un expert, mais un simple amateur avec quelques connaissances / compétences dans plusieurs domaines (Linux, Klipper, Marlin, …), connaissances acquises par la pratique que je souhaite simplement partager.

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Proverbe africain

 

En écrivant ces lignes, j’espère simplement accroître la popularité de Klipper auprès de la communauté de l'impression 3D et faire en sorte que le passage de Marlin à Klipper relève d’un « educated guess » (expression anglo-saxonne signifiant peu ou prou « en toute connaissance de causes ») plutôt que la poursuite d’une mode au risque de déceptions.

 

Ce fil se poursuivra avec le test de plusieurs matériels « tout-en-un ».

 

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Pour pouvoir utiliser Klipper, il faut d'abord l'installer sur le RPi (rappel : acronyme indiquant simplement le matériel informatique accueillant le système d’exploitation Linux), La Palice n'aurait pas mieux dit 😄 

L'installation de Klipper est très bien décrite sur la page d'accueil du projet.

En gros :

  • récupérer le «programme» sur le dépôt Github,
  • l’installer en fonction de la distribution du système d’exploitation (OS) utilisé.

Une fois cette installation réalisée, avant de pouvoir utiliser Klipper avec l’imprimante, trois étapes sont nécessaires :

  1. Configuration, compilation et flashage du microgiciel adapté à la carte de l'imprimante (unité de contrôle), «make menuconfig, make, …»
  2. Configuration de Klipper sur le RPi afin de gérer l’imprimante : «printer.cfg» (déclaration des éléments physique / électronique permettant le pilotage de l’ unité de contrôle)
  3. Gestion de l’imprimante «klipperisée» via
  • l’écran LCD,
  • une interface Web (Octoprint, Mainsail/Fluidd)
  • et/ou une interface «autonome» (Klipperscreen).

La partie essentielle est la préparation du fichier «printer.cfg» du point 2, c'est là que se font les étapes de configuration, réglages, paramétrages et étalonnage.

Pour en revenir à l’installation de Klipper sur le RPi, plusieurs manières de le faire sont possibles :

  • manuellement (à partir d’un système d’exploitation Linux minimal (les commandes ci-dessous sont  celles adaptées à une distribution basée Debian), puis utilisation d'un terminal pour saisir les commandes (pas de «clicodrome» donc) :

    • mise à jour du système de base ( apt update && apt upgrade),

    • installation du programme «git» (apt install git),

    • clonage des dépôts Github souhaités (Klipper, Octoprint, Moonraker, Fluidd, Mainsail, …) puis utilisation de scripts shell (bash, généralemen) pour finaliser

  • «automatique» :

  • semi-manuelle ( semi-automatique ? ) à partir d’un système d’exploitation Linux minimal (ex: Debian) :

    • mise à jour du système de base ( apt update && apt upgrade),

    • installation du programme «git» (apt install git),

    • clonage du dépôt KIAUH puis utilisation de celui-ci pour installer les éléments voulus.

 

Il y a quelques années, afin de passer ma CR10-V2 sous Klipper, j’avais relaté cette installation dans ce sujet.

 

Cette fois-ci, je vais utiliser une autre méthode à l’aide de l’outil « clé en main » : KIAUH. Une fois l'installation d'un système minimal (Raspbian nue (lite)) effectuée, le reste des installations se fera avec l'aide de KIAUH ("Klipper Installation And Update Helper").

 

KIAUH, qu'est-ce que c'est ?

KIAUH est une collection de scripts (jeu / liste de commandes) utilisés dans un shell Unix permettant :

  • d’installer automatiquement Klipper (une ou plusieurs instances),

  • d’installer une (ou plusieurs) interface utilisateur :

    • Octoprint,

    • Mainsail,

    • Fluidd,

      • A noter que Mainsail / Fluidd, nécessitent l’installation d’un composant nommé Moonraker effectuant la liaison entre Klipper (klippy (les scripts Python) = unité de calcul ) et ces interfaces Web.

  • de mettre à jour tous ces éléments installés : Klipper, etc, ainsi que le système d’exploitation sous-jacent (Octoprint possède lui son propre mécanisme de mise à jour),

  • de faciliter / alléger quelques tâches d’exploitation / maintenance (sauvegardes, …)

 

Pour plus d'informations à propos de scripts shell :

Allez, c'est parti.

Préparation du système Linux accueillant les programmes (exemple avec une Raspberry Pi)

Matériel nécessaire :

  • une RPi (3, 4, 0V2, CM4, …),

  • une carte μSD :

    • capacité à votre convenance (minimum 8 Go),

    • marque reconnue (Sandisk, Kingston, Samsung, …),

    • classe 10

  • un logiciel capable de préparer l’image système sur la carte SD :

  • un peu de temps, quelques neurones fonctionnels et votre boisson favorite à portée de main

 

Partie 1 : préparation de l’image système

Prérequis :

  • une connexion internet fonctionnelle,

  • le logiciel Raspberry Pi Imager, préalablement téléchargé et installé,

    image.thumb.png.dfbee0dd2a117873b7cad3e37595e813.png

  • boisson favorite (café pour ma part),

  • musique (ou pas) en fond sonore (n’importe quel album de Frank Zappa par exemple),

 

1) Démarrage de RPi Imager :

image.png.874fc3a9e44ae7d6492e9891c4798385.png

2) Choix du système d’exploitation. Si le débit de la connexion Internet est correct, inutile de télécharger au préalable une image système, il suffit de sélectionner celle voulue dans la liste, Raspberry Pi Imager se chargera de la récupérer au moment de l’écriture sur la carte SD. Ici, je pars d’une Raspberry Pi OS lite, 64 bits :

image.png.2f687c6e17c1e20b53d3f2eaf6d3407f.pngimage.png.45249837d9ef5beb47e1fb4c6fc2580b.png

3) Choisir la carte SD sur laquelle écrire le système :

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4) Avant de lancer l’écriture, il faut au minimum déclarer un utilisateur (pi ou autre nom) et son mot de passe. D’autres paramètres peuvent évidemment être pré-réglés (SSH, Wifi, nom de la machine, localisation (timezone, clavier), …).

Ne pas oublier d'enregistrer ces paramètres pour qu'ils soient pris en compte ( [SAVE] ) :

image.png.debd084a7078464d1ed6acd4708fddfb.pngimage.thumb.png.51b517c38e5b65fb7a3524f5ee579d0b.png

5) Démarrer l’écriture, une vérification de celle-ci sera effectuée. A la fin du processus, ne restera plus qu’à démonter la carte SD proprement, l’introduire dans la RPi, allumer celle-ci, patienter un peu, le temps que les paramétrages soient réalisés et se connecter en SSH sur celle-ci pour continuer l’installation

image.png.ede0cbe6bb09c6dd748d123e0ce6fdda.pngimage.png.ea086485d5b151279c88772e31694898.png

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image.png.e3b4530a749b6c417bea52c2db9994f3.png

ASTUCE:

Si vous pensez refaire une installation à l'identique, vous pouvez éviter l'étape de personnalisation de la distribution en récupérant deux fichiers situés dans la partition FAT32 (la seule lisible sous windows), /boot :

  • cmdline.txt
  • firstrun.sh

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Il suffira de recopier ces deux fichiers dans la partition /boot d'une nouvelle carte préparée pour appliquer vos modifications. Opération à effectuer avant le premier démarrage sinon l'un sera effacé (firstrun.sh), l'autre sera modifié (cmdline.txt). Je vous conseille la lecture du magazine HACKABLE (novembre/décembre 2022, n"45 ) pour en apprendre plus.

 

Le reste des installations se fera sur le RPi via ssh. Pour pouvoir le faire, il faut évidemment connaitre l'adresse IP du RPi 😉

Pour se connecter en ssh sur le RPi, je vous laisse le choix de votre programme favori (PuTTY, MobaXterm, le ssh natif de Windows, …).

Linux étant mis à jour régulièrement, la première étape consiste à vérifier que c’est bien le cas :

 

$ sudo apt update && sudo apt upgrade -y

Installation du programme «git» au cas où il ne soit pas déjà présent dans le système, programme dont on aura besoin pour la suite :

 

$ sudo apt install git -y

Installer et exécuter KIAUH avec ces commandes:

 

$ cd ~
$ git clone https://github.com/th33xitus/kiauh.git
$ ./kiauh/kiauh.sh

ou encore après le «git clone«
$ cd kiauh
$ ./kiauh.sh

Vous êtes maintenant dans le menu principal de KIAUH (version 4.x), qui ressemble à ceci (première utilisation, aucun programme installé) :

 kiauh-1_main-menu.jpg.50bfbc6c09e8d29434930dad5f70cae9.jpg

Depuis fin octobre 2022, «Moonraker» a introduit quelques changements importants, Kiauh est peu de temps après passé en version 5 pour en tenir compte. Le journal des modifications précise ces modifications >>> ici <<<. L'interface de Kiauh le rappelle via le lien https://git.io/JnmlX :

kiauh-1_v5_main-menu.jpg.90c72465cfc63989c35ae53545ae7687.jpg

Commençons par installer Klipper via le choix 1 [Install] puis à nouveau 1 [Klipper]

kiauh-2_instllation-menu.jpg.c77b69b39a26950630ef34af2ade4b8e.jpgkiauh-3_install-klipper-choix-version-python.jpg.8e49ba5ebcee89827b9c5f7ec4a13270.jpg

Quelle version de Python veut-on utiliser (sachant que la version 2 n'est plus maintenue mais toujours fonctionnelle. Klipper fonctionne également très bien avec la version 3 de Python 😉  ), puis combien d'instances (imprimantes pilotées), on valide ensuite (la touche ENTRÉE du clavier permet de choisir l'option par défaut (Yes), la lettre en majuscules) :

kiauh-4_install-Klipper-nb-instances.jpg.e3566db1af0b5e56beae307137a4e9b3.jpgkiauh-5_install-Klippeer-en-cours.jpg.ef255bb4ae344f9fb612519c8768c60b.jpg

L'installation de certaines parties doit être réalisée en tant que super-utilisateur (root), le mot de passe de l'utilisateur (généralement «pi») faisant partie du groupe «sudo» sera demandé pour pouvoir continuer :

kiauh-19-_maj-mdp-sudo.jpg.d1787643a07673796fb6bf4f0ad1dd60.jpg

Le menu d'installation se ré-affiche, on passe alors à l'installation de Moonraker.

Moonraker est un serveur Web se chargeant d'effectuer la liaison entre Klipper et les interfaces Web (Fluidd / Mainsail), extrait du README :

Citation

Moonraker is a Python 3 based web server that exposes APIs with which client applications may use to interact with the 3D printing firmware Klipper. Communcation between the Klippy host and Moonraker is done over a Unix Domain Socket. Tornado is used to provide Moonraker's server functionality.

DeepL traduction :

Moonraker est un serveur web basé sur Python 3 exposant des API que les applications clientes peuvent utiliser pour interagir avec le firmware d'impression 3D Klipper. La communication entre l'hôte Klipper et Moonraker se fait via un Unix Domain Socket. Tornado est utilisé pour fournir la fonctionnalité de serveur de Moonraker.

On confirme le choix d'installer Moonraker puis l'installation est enclenchée :

kiauh-6_install-Moonraker.jpg.2acc2bd6b13890edbdd0a8492d24bb2e.jpg

Si plusieurs instances de Klipper ont été installées, Moonraker le détectera et vous demandera si vous souhaitez installer également plusieurs instances de lui-même.

Ensuite retour à nouveau au menu d'installation pour choisir et installer votre interface de prédilection (Fluidd et/ou Mainsail), les deux pouvant être installées, seule l'une des deux sera accessible via le port standard «Web» (80), port que l'on peut omettre de l'adresse ( http://adr.ess.e-ip.interface-web au lieu de saisir http://adr.ess.e-ip.interface-web:80 ), l'autre devra être accédée via un autre port que vous devrez préciser (préférable de le choisir au-delà de 1024, ex: 1234, 6789, 8123, 18080, 65535 (max)).

Exemple d'installation avec Mainsail :

kiauh-7_moonraker-MJPG-streamer.jpg.1ee25f88d3e1a29987d03dd479c067ed.jpgkiauh-8_moonraker-macros.jpg.dd4dddf512c272b697a607d23369cf11.jpg

Il est également possible d'installer KlipperScreen si le RPi est muni d'un écran HDMI / DSI tactile ou si vous envisagez de réutiliser un smartphone ou une tablette. Une fois ces installations faites, retour au menu principal de KIAUH qui vous affichera ce qui est installé 😉

kiauh-9_main-menus-installations-faites.jpg.03c015f7b1949784ed3c26cc61ecfea5.jpg

Kiauh permet également de faire les mises à jours des composants installés ainsi que du système d'exploitation via l'option 2 [Update] du menu

principal (à gauche tout est à jour, à droite quelques composants peuvent être mis à jour) :

kiauh-10_update-menu-OK.jpg.610cd9e4c88df18df2f89e4280584a0f.jpgkiauh-18_maj-a-faire.jpg.b85b107a21307e07998b74c108626768.jpg

Dans le cas où des mises à jour sont détectées, il suffit de choisir le numéro du composant à mettre à jour (1 pour Klipper, … 9 pour le système) ou l'option «a» pour tout mettre à jour. Exemple avec le choix 9 :

kiauh-24_maj-OS.jpg.0a06e14d2dceba1893ca314447ac227c.jpg

Une fois les mises à jour réalisées: le menu [Update] s'affiche en tenant compte de celles faites (Installed = Latest)… du vert partout 😉 :

kiauh-27_systeme-a-jour.jpg.c89e0cc75be7f28495e6e2a483819dce.jpg

Via Kiauh, il est possible de supprimer des installations (option 3, [Remove]). Il suffit de choisir le composant à supprimer du système, attention car certains composants dépendent d'autres, exemple Fluidd ou Mainsail nécessitent Moonraker) :

kiauh-17_remove-menu.jpg.9ddd3f4b2a632d7bf6f17d376fc92ed0.jpg

Le menu [Advanced], option 4, section Firmware, permet de préparer et (ou pas) flasher le firmware adapté à la carte contrôleur (de l'importance de connaitre son matériel)

kiauh-14_advanced-menu.jpg.2f8602c6da4bd17c33389937ae934c0c.jpg

Exemple option 2 (Build only), correspondant à la commande manuelle «make menuconfig suivie  de make» :

kiauh-28_advanced-menu-build.jpg.5d9b65c5df8502015a06f54e25b42dc4.jpg

Choix par exemple des contrôleurs :

kiauh-28_advanced-menu-build-choix-controleur.jpg.e7cb6340b19e239d3d0497c321888821.jpg

 

Choix des variantes STM :

kiauh-28_advanced-menu-build-choix-controleur-stm32.jpg.ee7637bbf7d16ba8a6e7e645c25db698.jpg

Un dernier mot à propos de Kiauh: c'est un programme qui continue d'évoluer. De temps en temps, il est lui-même mis à jour et vous le signalera alors à sa prochaine exécution (./kiauh/kiauh.sh). Libre à vous de le mettre à jour (ou pas), c'est tout de même préférable de le faire 😉

 

Voilà, le système est prêt à fonctionner. Les interfaces Web (Fluidd / Mainsail) peuvent dorénavant être utilisées pour peaufiner la configuration.

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mainsail.thumb.jpg.21ff8995d2e96a9542d7574af3082f47.jpg

Il suffit dans votre navigateur préféré (Firefox, Vivaldi, … on évitera évidemment Internet Explorer ou Mosaic pour les plus âgés du forum 😄) de saisir l'adresse IP locale attribuée par votre routeur dans la plage d'adresse iP privées de votre (vos) réseau(x) (192.168.0.0/24, 172.16.0.0/16, 10.0.0.0/8).

Ce post étant déjà long, nous verrons dans une prochaine étape le fichier de configuration de l'imprimante : printer.cfg

A suivre…

🙂

 

 

 

Modifié (le) par fran6p
orthographe
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Très bonne intro à Klipper 👍

Si je peux me permettre une précision : les Voron ne sont pas les seules à embarquer Klipper par défaut. Les RatRig (notamment les V-Core) l'incorporent par défaut aussi via RatOS (combo Raspbian + Mainsail customisé + Moonraker + Klipper, presque plug'n'play).

Par retour d'expérience, c'est vrai que Klipper peut paraître assez déroutant au début. Etant dev moi-même avec un anglais quasi bilingue, passer de Marlin à Klipper n'a pas posé de souci, mais je croise sur les différents réseaux sociaux beaucoup de personnes, débutantes ou pas en impression 3D, qui rament un max pour effectuer la transition. Donc oui, il faut être très prudent et patient quand on souhaite essayer et succomber à Klipper, car la voie n'est pas nécessairement sans obstacles.
Dans mon cas, sur une Anycubic i3 Mega-S, la transition a été simple, et j'ai fini par retirer l'écran d'origine. Il a certes été remplacé par un modèle 12864 (Fysetc, je crois ?) mais au final ne me sert que très peu, ayant un PC portable directement dédié pour le bricolage et siégeant dans mon atelier à proximité de l'imprimante 3D et de la routeuse CNC. L'absence d'écran ne me dérangerait pas plus que ça, quelque part.

La doc en anglais de Klipper peut rebuter beaucoup de monde, ça c'est très vrai, surtout quand on est pas un technicien. Je n'ai pas nécessairement beaucoup de temps disponible, mais si je peux aider à traduire (une partie de) la doc de Klipper dans notre bonne vieille langue de Molière et aider un peu, je le ferai, il suffit de demander. 🙂

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il y a 34 minutes, Lidocain777 a dit :

mais si je peux aider à traduire (une partie de) la doc de Klipper dans notre bonne vieille langue de Molière et aider un peu, je le ferai, il suffit de demander. 🙂

Ce serait bien 😉

J'ai commencé à le faire mais ça représente une somme assez conséquente. La traduction en français n'apparaitra que quand au moins 74% aura été réalisée, actuellement on en est à 14 % 😞

Pour RatOS, je l'ajoute (je l'avais oublié, oups 🙄).

Comme toi, je vois beaucoup de nouveaux vouloir se lancer dans l'aventure Klipper (ceux par exemple s'étant équipés de SpeederPad ou SonicPad), un bon nombre y arrive, d'autres rament pas mal faute de bases et surtout d'avoir céder aux sirènes du marketing: le soi disant « plug and play ». C'est la principale raison, outre le fait que j'aime partager, de ce fil.

🙂

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Le 25/11/2022 at 18:28, fran6p a dit :

Ce serait bien 😉

J'ai commencé à le faire mais ça représente une somme assez conséquente. La traduction en français n'apparaitra que quand au moins 74% aura été réalisée, actuellement on en est à 14 % 😞

Pour RatOS, je l'ajoute (je l'avais oublié, oups 🙄).

Comme toi, je vois beaucoup de nouveaux vouloir se lancer dans l'aventure Klipper (ceux par exemple s'étant équipés de SpeederPad ou SonicPad), un bon nombre y arrive, d'autres rament pas mal faute de bases et surtout d'avoir céder aux sirènes du marketing: le soi disant « plug and play ». C'est la principale raison, outre le fait que j'aime partager, de ce fil.

🙂

14%, c'est déjà bien ! Du coup, tu procèdes comment pour rassembler les bouts traduits ? Il y a un repo git quelque part, ou un doc de référence qu'on peut compléter, ou quelque chose d'autre ?

Le "plug'n'play", c'est un très joli appât pour attirer les gens. "Tu branches, ça marche". Sauf que c'est loin d'être le cas, même sous Marlin (vanilla ou customisé). Il y a toujours la variable "profils des slicers".

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Il y a 14 heures, Lidocain777 a dit :

tu procèdes comment pour rassembler les bouts traduits ?

Je passe par le site Weblate. Sinon le dépôt des traductions se trouve >>><<<.

Le document CONTRIBUTING donne les informations. La traduction «sommaire» et incomplète en français 😉

klipper-translations.thumb.jpg.69ad5507ee8f0f5d86316f10aebe105d.jpg

 

Actuellement, on peut se faire une idée de la localisation en français : https://github.com/Klipper3d/klipper-translations/tree/translations/docs/locales/fr

🙂

Modifié (le) par fran6p
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Beau projet et surtout merci a toi @fran6p de nous en faire profiter et de faire ce tutoriel.

Je suis tenté, sans urgence, de passer à Klipper, un peu pour voir mais je suis prudent d'autant plus que mon niveau en anglais est plus que moyen

D'autre part, je comprends qu'il faut modifier le firmware de la carte mère de l'imprimante;  faut il nécessairement ou mieux  une carte 32bits ou voir une 64bits ?

Si pour une raison quelconque (surtout parce qu'on n'arrive pas à installer Klipper )et que l' on a flashé la CM de l’imprimante peut on revenir en arrière ? Et donc trouver le firmware d'origine, le sauvegarder ? La solution la moins risquée serait, peut être, d'utiliser une CM dédiée parmi celles citées au paragraphe "Inconvénients de Klipper "?

Je vais suivre ce sujet avec intérêt, merci encore.

 

 

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Salut,

Petit complément d'information:

Le 25/11/2022 at 16:06, fran6p a dit :

Les écrans TFT, tactiles ou non, de plus en plus courants sur de nombreuses imprimantes 3D ne sont pas pris en charge

nativement, oui, mais des solutions existent en ajoutant un convertisseur USB/UART, au moins pour les écrans DGUS, dont le DWIN T5L qui équipe les CR10S PRo, Ender5 plus, Ender7 notamment et d'autres versions utilisées chez anycubic par exemple. Voir ici

 

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il y a 23 minutes, KpDp_3D a dit :

faut il nécessairement ou mieux  une carte 32bits ou voir une 64bits ?

non l'intérêt de klipper c'est d'utiliser le pi comme 'calculateur' et la ou les cartes mères ne servent 'que' de périphériques d'entrée/sortie donc la puissance de la carte importe peu (un peu quand même hein ... 🙂)

il y a 24 minutes, KpDp_3D a dit :

Si pour une raison quelconque (surtout parce qu'on n'arrive pas à installer Klipper )et que l' on a flashé la CM de l’imprimante peut on revenir en arrière ?

Si l'on a le firmware d'origine dans un coin : oui (si c'est un home made ... il doit trainer quelque part, si c'est le firmware d'origine il est dispo chez le constructeur - à vérifier avant bien entendu 🙂)

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Merci @Savate de tes réponses

Je vais envisager d'utiliser la CM d'origine de ma ender 5, l'ayant remplacée par une 32 bits. J'aimerai bien jouer la sécurité pour ne pas me retrouver en culotte courte (surtout à mon age)

 

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  • 1 month later...

Salut,

Merci pour ce tutoriel.

Le 25/11/2022 at 16:07, fran6p a dit :

Quelle version de Python veut-on utiliser (sachant que la version 2 n'est plus maintenue mais toujours fonctionnelle. Klipper fonctionne également très bien avec la version 3 de Python 😉  )

Pour info, c'est pour cela que désormais la version 3 est passée en recommandée.

Le 25/11/2022 at 16:07, fran6p a dit :

Installer et exécuter KIAUH avec ces commandes:

 

$ cd ~
$ git clone https://github.com/th33xitus/kiauh.git
$ .kiauh/kiauh.sh

Sauf erreur de ma part, il manque un slash, non? ./kiauh/kiauh.sh

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Exact 😉

Sujet modifié (sinon pwd pour vérifier où l'on se trouve dans l'arborescence. Si l'on est chez soi (home sweet home, 127.0.0.1, G28,… ) un cd kiauh puis un ./kiauh.sh fonctionnent également.

🙂

Modifié (le) par fran6p
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Je voulais te remercier pour cet excellent tuto.

J'ai testé plusieurs installations klipper, celle-ci est de loin la plus intelligente et la plus réactive.

J'ai finalisé ça cet AM et les résultats sont parfait.

Quelques adaptations dans le printer.cfg pour le port USB et un dossier fluidd par défaut qui a changé depuis ma dernière installation.

Mais fluidd est très gentil et m'a donné le bon chemin a indiquer, en 40 ans de linux je n'avais jamais vu ça.

Manque plus que le Plug'n play, non je déconne.

Merci et félicitation pour ce travail.

Modifié (le) par Funboard29
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De rien mais merci du remerciement 😉

Pour le plug and play, on en est encore au plug and prey même si certains constructeurs / fabricants assènent le contraire dans leurs argumentaires commerciaux.

Mes débuts avec Linux datent du milieu des années 90 grâce à un excellent «magazine» : DPTools (et ses nombreuses disquettes 😄 ).

Si tu veux, sans avoir de besoin de traduire, perfectionner «ton» Klipper : https://github.com/Klipper3d/klipper-translations/blob/translations/docs/locales/fr/Overview.md (tout n'est pas encore traduit mais @Savateet moi nous y attelons).

🙂

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Je me suis vieilli, c'est plutôt 30ans. mon premier Slackware et ensuite le Redhat.

Je suis ton lien depuis une semaine, quelle somme ! Joli travail.

Je me bagarre depuis une semaine avec ce que j'ai cru être un bug de klipper.

J'ai découvert qu'il fallait le prévenir poliment qu'on lui balançait l'algo Arc Welder du plugin de Cura.

Sans compter les interactions entre les 3 niveaux de rétraction entre Cura, le plugin klipper et klipper lui-même.

S3D, ya que ça de vrai. Mais je m'égare, on va me prendre pour un influenceur.

 

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Je verrouille mon sujet.

Les demandes d'aides, éclaircissements, … sont à faire soit dans un nouveau sujet soit dans celui-ci.

🙂

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