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il y a 8 minutes, divers a dit :

Et, je l'espère, faire naitre l'envie de se diriger vers des voies techniques dans leurs études. Nous sommes dramatiquement en manque d'élèves dans les filières techniques alors qu'il y a énormément d'emplois disponibles. Dans le lycée où je siège au C.A. nous avons des filières en grandes difficultés à cause du manque de jeunes alors qu'en fin de leur cursus ils sont assurés d'avoir un emploi (exemple les métiers du froid, la plasturgie).

100% d'accord avec toi !

Mon choix d'études a largement été influencé par l'option "TSA" (de l'époque) et je crois que j'aurais adoré jouer avec le grafcet, mouler des petites pièces dans des moules en silice etc. dès le collège, voir avant. 

Le 30/05/2025 at 19:11, fran6p a dit :

Cela n'empêchera pas un enseignant motivé de tenter l'expérience, mais de là à rendre autonomes ses élèves avec un logiciel de CAO, même simplifié comme TinkerCAD, j'ai des doutes.

Tout dépend de ce qu'on met derrière autonomie :-). En CM1 / CM2, ils sont capables d'interagir avec l'écran (ca fait juste bizarre la première fois qu'on les vois essayer d'interagir de manière "tactile" sur un écran conventionnel ^^) avec une souris, de lancer une app, de faire une recherche dans un moteur de recherche. 
On ne les amène évidemment pas à une autonomie complète en CAO
, mais de la même manière qu'ils sont utilisateurs de l'informatique sans rien y comprendre, ils sont capables d'être utilisateur de Tinkercad sans rien y comprendre.

Et au pire, ils sont capables de reproduire pas à pas ce que fait l'enseignant et c'est déjà un grand pas.

Tinkercad, pour des élèves plus âgés (genre au lycée notamment) je pense que ça ne serait pas une bonne idée : le choc est rude quand on passe sur un logiciel "pro". Mais en CM, au contraire, on veut de la découverte, du plaisir de créer sur écran puis de passer de l'écran au réel via l'imprimante 3D, c'est parfait (ca ou tout autre logiciel à visée éducative que je ne connaitrais pas 🙂 )

Posté(e) (modifié)

En info complémentaire vu que je ne suis pas bien vieux, mais quand j'étais en CM2 (en 2014-2015), j'ai le souvenir qu'on avait déjà eu des "cours" sur les ordinateurs. D'ailleurs y'avais des ordinateurs de disponibles dans une salle, accessible dès le CP et bon nombre d'entre nous les utilisaient pour jouer avec Paint ou d'autres logiciels déjà installés. C'était y'a 10 ans (dans une petite ville) et on savait déjà utiliser les principales fonctions d'un ordinateur, je pense que c'est toujours le cas actuellement.

D'ailleurs Blender et SketchUp étaient installés sur les ordinateurs du collège, mais je n'ai pas vu grand monde les utiliser aussi tôt haha

Modifié (le) par Guillaume3D
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, divers a dit :

Le but du Fablab pour d'aussi jeunes utilisateurs aura plusieurs objectifs :

Toi ou d'autres intervenants ont prévu d'y passer ?

Si l'instit est seul pour encadrer toute une classe ça risque d'être difficile pour lui 

Il y aussi le temps d'impression (même si les imprimantes actuelles sont rapides), même en faisant de petits objets il y a pas mal de temps d'attente, et si l'impression dure plus longtemps que la séance, il faudra que quelqu'un aille surveiller de temps en temps l'impression.

Il y a 2 heures, divers a dit :

Et, je l'espère, faire naitre l'envie de se diriger vers des voies techniques dans leurs études. Nous sommes dramatiquement en manque d'élèves dans les filières techniques alors qu'il y a énormément d'emplois disponibles. Dans le lycée où je siège au C.A. nous avons des filières en grandes difficultés à cause du manque de jeunes alors qu'en fin de leur cursus ils sont assurés d'avoir un emploi (exemple les métiers du froid, la plasturgie).

Oui, et en même temps il y a beaucoup de filières sans débouchés dans lesquelles pas mal de jeunes étudient... pour ensuite devoir se reconvertir, ou finir en mode Tanguy 🤣😥

C'est un sujet tabou mais il faudrait limiter les places, pour assurer à chacun un débouché à la sortie... D'ailleurs c'est déjà le cas dans certaines filières et ça se passe bien.

C'est quels types de de diplômes qui manquent en recrutement ? Quand le niveau des élèves est bon, à l'orientation on les pousse vers des études longues.

Modifié (le) par electroremy
Posté(e)
il y a 28 minutes, electroremy a dit :

C'est un sujet tabou mais il faudrait limiter les places, pour assurer à chacun un débouché à la sortie...

Ça reste discutable. Certaines professions, comme les médecins, avaient institué un numerus clausus et on voit aujourd'hui où cela a mené 😞. Quelques romans dystopiques envisagent ces types de sociétés et franchement ce n'est pas le genre de société que je souhaite 😉.

Posté(e)
il y a 16 minutes, fran6p a dit :

Ça reste discutable. Certaines professions, comme les médecins, avaient institué un numerus clausus et on voit aujourd'hui où cela a mené 😞. Quelques romans dystopiques envisagent ces types de sociétés et franchement ce n'est pas le genre de société que je souhaite 😉.

Il y a toujours des abus et des mauvais exemples, et le numérus clausus en médecine en est un.

En école d'ingénieur il y a des concours, les places sont limitées. Cela évite ce qu'il se passe en FAC, avec des amphi surpeuplés, et des étudiants qui ne trouvent pas de travail malgré de très longues études.

Il faut un juste milieu, limiter les places mais de façon raisonnable.

Certaines filières attirent beaucoup et n'ont aucun débouché... les étudiants finissent par faire "carrière" dans des jobs non qualifiés au SMIC, ou bien deviennent d'éternels emplois aidés dans des associations. J'étais bénévole pendant des années dans une grosse association culturelle, dans le monde de la musique. Dans ce milieu une part importante des subventions est absorbée par des personnes qui en tirent des revenus sans qu'il n'y ai de projet viable derrière. Typiquement, un projet artistique qui n'a pas le niveau pour dépasser le stade amateur. C'est dommage, et c'est parfois dramatique. Ces personnes auraient eu une meilleure vie en ayant un métier qui tiens la route, ce qui ne leur aurait pas empêché de jouer de la musique sur leur temps libre.

Un de mes collègues travaillant comme coordonnateur sécurité sur des chantiers du bâtiment, il avait... un  BAC+5 en histoire de l'art, avec un bon niveau. Il n'a jamais réussi à travailler dans son domaine. Et... un peu par hasard, il a été embauché par une boite du BTP au moment où la construction de la LGV a été décidée, car pour faire le tracé l'entreprise souhaitait éviter les endroits "à risque" où il y a avait une probabilité importante de tomber sur des vestiges archéologiques. Ce collègue a eu de la chance car finalement son métier actuel n'est pas trop mal payé... mais nettement en dessous de ce qu'il pouvait prétendre avec son diplôme initial.

Posté(e)

Le fablab ne rentrera pas dans les heures de cours, il fera parti des activités périscolaires de l’école qui en comporte déjà plusieurs et il sera géré par des enseignants volontaires et motivés.


c’est un établissement privé avec un nombre d’élèves bien au dessus de la moyenne 650 et dont les élèves ont un niveau supérieur à celui de l'éducation publique. 
Pour couper court aux remarques de certains, ce ne sont pas des enfants sélectionnés ou venant de milieux favorisés, mais seulement avec des instits choisis et une direction avec un vrai pouvoir de direction (contrairement à l’éducation nationale ou les directeurs n’ont aucun pouvoir sur les enseignants)

bon je me suis un peu éloigné du sujet, désolé, mais c’est la triste réalité que de nombreuses personnes constatent et pourtant rien de change, le niveau continue à dégringoler dans l’éducation publique.

Posté(e)

Ben c'est sûr que la combinaison "fonctionnaire" plus paye au lance pierre aident pas , aussi cette hiérarchie entre les professeurs d'école primaire, collège, lycée , fac .

Ok pour la fac mais pour moi un professeur d'école primaire et de maternelle est plus important que ceux du collège et du lycée et pourtant ils sont moins bien vus et je crois moins bien payés. 

Sinon le niveau baisse ? Pas vraiment trouvé c'est souvent parce qu'ils n'apprennent pas les mêmes choses que nous.

Dans mon village l'école est équipée d'une salle informatique avec un écran blanc tactile seule ma dernière a pu en profiter mais hélas les enseignants n'ont pas forcément la capacité d'apprendre de nouvelles technologies , ma fille s'est retrouvée en CM1 et CM2 à aider son institutrice  pour les cours d'informatique. Mais ma fille est un peu une ovni : tous les parents à l'époque filtraient l'accès aux ordinateurs et aux consoles alors que son père et moi lui laissions libre accès aux deux ( un peu surveillés quand même ) , résultat première en lecture et orthographe .

Donc oui beaucoup de gamins de CM risquent d'un peu galérer mais tu peux tomber sur un ou deux beaucoup plus débrouillards et autonomes en technologie

Les enfants sont pas moins intelligents : ils ont surtout moins de connaissances et leur cerveau est pour certains moins entrainés.

  • J'aime 1
Posté(e) (modifié)
Il y a 5 heures, electroremy a dit :

C'est un sujet tabou mais il faudrait limiter les places, pour assurer à chacun un débouché à la sortie... D'ailleurs c'est déjà le cas dans certaines filières et ça se passe bien.

Je crois plus dans la méthode qu'expérimente @divers : donner envie d'aller dans les filières, plutôt que de bloquer en limitant les entrées dans d'autres. Parmi les filières en tension et sans débouchés, il y a un tas de gens très brillant qu'il n'avaient probablement pas vraiment envie d'être là et auraient été ravis de découvrir d'autres métiers. Un système de numerus clausus ne filtrera pas ces gens là. Et remplira les filières qui ne parviennent pas à recruter de "seconds choix".

Sinon, on peut faire autrement hein : selon les compétences des gens à la naissance (suis sûr qu'on arrivera bien à faire parler les gènes un jour...) on affecte les enfants par défaut à un métier, et on a une société parfaite, sans chômage, chaque chose à sa place 😅

Modifié (le) par JoOj
  • Haha 1
Posté(e)
Il y a 3 heures, divers a dit :

dont les élèves ont un niveau supérieur à celui de l'éducation publique. 

Qui le dit et peut le prouver ? Les parents de ces élèves ? La direction de cet établissement ? Le jour où les établissements «privés» auront les mêmes obligations que le service public, on pourra en reparler !

Il y a 3 heures, divers a dit :

Pour couper court aux remarques de certains, ce ne sont pas des enfants sélectionnés ou venant de milieux favorisés,

Le fait que ce genre d'établissement soit rarement gratuit me laisse fortement douter de ton assertion 🤔. Les frais de scolarité sont une sélection et peu de milieux «défavorisés» peut se le permettre !

Posté(e) (modifié)

MOI je l'affirme. Je navigue entre établissements publics et privés et je vois nettement la différence.

Le meilleur exemple : je ne connais pas d'école primaire public qui souhaite installer un Fablab et dont plusieurs instits le feront fonctionner en dehors des heures de cours et il y a d'autres activités manuelles et une bibliothèque avec des séances de lecture. Il y a aussi des parents bénévoles qui participent à ces activités.

Pour info, mes enfants ont tous été dans le public et ma petite fille est dans le public (plus facile dans un village) mais pour compenser le médiocre niveau de sa classe, nous la faisons bosser le soir.

Modifié (le) par divers
Posté(e)
il y a 12 minutes, divers a dit :

MOI je l'affirme.

Si tu l'affirmes, alors la discussion est close. C'est comme la croyance, il est difficile de lutter 😉 

Posté(e)
Il y a 1 heure, JoOj a dit :

Je crois plus dans la méthode qu'expérimente @divers : donner envie d'aller dans les filières, plutôt que de bloquer en limitant les entrées dans d'autres. Parmi les filières en tension et sans débouchés, il y a un tas de gens très brillant qu'il n'avaient probablement pas vraiment envie d'être là et auraient été ravis de découvrir d'autres métiers. Un système de numerus clausus ne filtrera pas ces gens là. Et remplira les filières qui ne parviennent pas à recruter de "seconds choix".

Sinon, on peut faire autrement hein : selon les compétences des gens à la naissance (suis sûr qu'on arrivera bien à faire parler les gènes un jour...) on affecte les enfants par défaut à un métier, et on a une société parfaite, sans chômage, chaque chose à sa place 😅

C'est ce que faisais l'URSS : repérer les talents des enfants pour les pousser dans les métiers concernés , c'était vraiment intéressant pour les artistes : études payées et commandes d'état si besoin , j'ai connu un sculpteur polonais qui en a bénéficié.

Il faudrait déjà en finir avec ce mépris des métiers manuels ou ne demandant pas de hautes études , une de mes amies voulait être coiffeuse étant jeune mais ça ne demandait pas le bac : ses parents ont refusés qu'elle suive cette voie . Résultat elle a essayé le droit , puis passé un bts d'assistance de direction , puis au bout de quelques années de travail elle déprimait et avait des soucis de santé. Elle a arrêtée et s'est reconvertie en esthéticienne : plus de soucis de santé et ça va mieux.

Après le privé peut plus facilement sélectionner des professeurs motivés et peut être les rémunérer plus. 

 

il y a 5 minutes, electroremy a dit :

650 élèves (et le staff adulte qui va avec) ça permet au Fablab de tourner

On est loin de la classe multiniveau du village où j'ai grandi 😅

Sans être dans un village avec des classes multiniveaux , on a quand même eu une partie de la classe d'age de ma dernière qui a été répartie dans la classe supérieure pendant tout leur primaire et une partie de la maternelle .... ça doit pas être évident à gérer plusieurs enfants pas aux mêmes étapes d'apprentissage

Posté(e)

Oui, un peu, mais l'éducation est tellement un vaste chantier dans tous les sens du terme.

  • Haha 2
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Il y a 15 heures, fran6p a dit :

Les frais de scolarité sont une sélection et peu de milieux «défavorisés» peut se le permettre !

" Tout Français désire bénéficier d'un ou plusieurs privilèges.

C'est sa façon d'affirmer sa passion pour l'égalté. "

Charles de Gaulle.

  • J'aime 4
  • +1 1
Posté(e)
Il y a 20 heures, fran6p a dit :

Le fait que ce genre d'établissement soit rarement gratuit me laisse fortement douter de ton assertion 🤔. Les frais de scolarité sont une sélection et peu de milieux «défavorisés» peut se le permettre !

C'est une école qui s'adapte aux revenus des parents, il y a six tranches : moins de 300 € annuel pour les bas revenus et jusqu'à plus de 800 € pour les plus hauts.

Posté(e)

Les salaires des enseignants sont payés par l'État (nos impôts donc) si cette école est sous contrat, ce qui «allège» la facture des parents 😉.

Posté(e)

Comme dans toutes les écoles sous contrat, mais il reste la direction, le secrétariat, l'entretient et les bâtiments à la charge de l'école.

Posté(e)

@JoOj

@Motard Geek avait interviewé le créateur en 2014 à la Maker Faire de Paris https://www.lesimprimantes3d.fr/interview-3d-slash-logiciel-modelisation-3d-20140722/

🙂 

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  • Merci ! 1
Posté(e)
Il y a 2 heures, fran6p a dit :

2014

C'est 

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  • Haha 2
Posté(e)
Il y a 3 heures, fran6p a dit :

en 2014

Même si les mises à jour sont rares, la dernière date de 2025 :

https://www.3dslash.net/features_downloads.php

Chose intéressante : ce logiciel permet d'importer une forme 3D au format STL et de la retravailler :

https://www.3dslash.net/learn_tutorials.php

On voit également que le logiciel permet de générer des formes plus complexes que les cubes qu'on voit sur la démo, et aussi de travailler à partir d'images

C'est une approche intéressante d'un point de vue ergonomique, qui correspond à priori à la demande de @divers à savoir trouver un logiciel utilisable par des enfants.

Si besoin, pour les pièces "mécaniques", un logiciel paramétrique simple en 2.5D peut être un bon complément

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