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Bambu Lab A1 mini Combo, le test

Après un teasing de longue haleine en cette rentrée 2023 (que vous pouvez [re]découvrir dans cet article et cet hebdo, ainsi que sur le forum), le jeune fabricant d’imprimante 3D a dévoilé une nouvelle machine surprenante, la Bambu Lab A1 mini Combo. Ayant été mis dans la confidence avant même la sortie officielle, j’ai tout de suite été très sceptique mais aussi très curieux à propos de cette petite imprimante 3D de type “bed slinger” avec un châssis en “cantilever”, compatible multi-matériaux grâce au nouvel AMS Lite. Ayant déjà testé les X1C, P1P et P1S, il était logique que je me lance dans le test de cette A1 mini pour avoir un regard et un retour d’expérience sur l’ensemble des produits de Bambu Lab et pouvoir les comparer entre eux.

Fiche technique de la Bambu Lab A1 mini

Bien que, contre toute attente, la A1 soit en cantilever et non CoreXY, elle se vante d’une vitesse d’impression égale à ses grandes sœurs, à savoir 500 mm/s. Cependant, son accélération maximum est deux fois moins élevée : 10 000 mm/s². Son volume d’impression est lui aussi plus petit puisque l’on passe de 256 x 256 x 256 mm sur les séries X1 et P1 à seulement 180 x 180 x 180 mm pour la A1, sans caisson fermé qui plus est. La machine est donc peu encombrante.

TechnologieFDM
Volume maximal d’impression180 x 180 x 180 mm
Type de plateauPEI texturé amovible et flexible (version lisse en option)
Température maximale du plateau80°C
Hauteur de coucheDonnée non détaillée mais certainement de 50 à 400 microns bien que les profils aillent de 80 à 280
Type d’extrudeurDirect Drive avec odomètre et capteur de tension
Température maximale de la buse300°C
Vitesse maximale d’impression500 mm/s
Nivellement du plateauAutomatique
Filaments compatiblesPLA, PETG, TPU, PVA
ConnectivitéWi-Fi et carte micro SD
CaméraOui
Dimensions34,7 x 31,5 x 36,5 cm
Poids5,5 kg
ConcurrencePrusa Mini+, Kingroon KP3S Pro

Contrairement aux autres gammes chez Bambu, la A1 se veut silencieuse. Elle dispose pour cela de rails linéaires sur les trois axes (X, Y et Z) couplés à des roulements en métal. Mais, ce qui fait la différence avec la concurrence, c’est un mécanisme d’annulation active du bruit ainsi qu’une alimentation de 150W fanless (sans ventilateur) dont on ne peut pas débrancher le câble.

Toutes les caractéristiques de la Bambu Lab A1 mini sur le comparateur

La BambuLab A1 mini embarque aussi une toute nouvelle tête d’impression dotée d’un capteur de filament, d’un cutter, d’un odomètre (pour mesurer la quantité de filament extrudé), d’un capteur de pression dans la buse et d’un capteur de tension (pour détecter les éventuels nœuds dans les bobines) permettant une compensation automatique et dynamique du débit de filament fondu. Avec la X1 Carbon, la calibration du flux n’est effectuée qu’au début de l’impression à l’aide du Lidar. Avec les P1 c’est à l’utilisateur de le faire “à l’œil”. A noter également que cette tête dispose d’un mécanisme de changement de buse rapide de type “Quick Swap“. Il ne faut que quelques secondes pour changer la buse (scellée à son corps de chauffe) sans aucun outil ni même prise à déconnecter.

Un AMS Lite

La A1 mini peut elle aussi imprimer avec plusieurs filaments, jusqu’à 4 lorsqu’elle est connectée à l’AMS Lite (contre 16 pour les séries X1 et P1 avec l’AMS “classique”). Cet accessoire est désormais ouvert, les filaments ne sont donc plus protégés de l’humidité. En revanche, il offre une plus large compatibilité avec les différents types de bobines, tant par leur matière (plastique ou carton) que par leurs diamètres (internes et externes). Le cheminement du filament est aussi plus court et moins complexe, limitant ainsi les risques de blocage durant l’entrainement et réduisant le temps de changement d’un filament à l’autre.

taille bobines ams lite

Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir que l’AMS Lite supporte les grosses bobines cartonnées de PLA Glitter (pailleté) bleu océan (fiche) et PLA Silk (satiné) gold (fiche).

Acheter le Bambu Lab AMS Lite

Test de la Bambu Lab A1 mini Combo en vidéo

Comme d’habitude, la vidéo est complémentaire à ce test écrit. Vous y trouverez des informations (souvent visuelles) qui ne sont pas forcément dans cet article. Je vous recommande donc vivement de la visionner, avant ou après avoir lu les lignes ci-dessous.

Déballage (unboxing)

Côté déballage, c’est du Bambu : simple et efficace. Le carton n’est pas bien grand et plutôt léger (une douzaine de kilos) et pourtant on y trouve l’imprimante et son AMS disposés dans un véritable Tetris de protections en mousse. Il ne faut que quelques minutes pour tout sortir, comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous (que vous pouvez aussi visionner sur TikTok ou YouTube) :

Niveau accessoires et pièces de rechange c’est encore une fois complet même si on se limite à un petit échantillon de PLA Basic et non à une bobine complète. Dans la jolie petite boite très pratique, on retrouve :

  • la visserie dans différents sachets étiquetés
  • la glissière du support de bobine amovible (sans outil)
  • de l’huile lubrifiante
  • le mainteneur de tubes PTFE
  • un nettoyeur de buse en caoutchouc de rechange
  • un purgeur de buse de rechange
  • une aiguille à découcher les buses
  • des clés Allen avec manche “ergonomique”

A côté, il y a aussi la “filament Swatches box“, une sorte de Pantone qui permet qui permet de découvrir la gamme de couleurs des filaments Bambu Lab, tant pour identifier un échantillon ou un reste de bobine que pour savoir quel filament acheter pour un projet en évitant les mauvaises surprises de rendu. Vous trouverez de nombreux supports pour les ranger sur MakerWorld.

test bambu lab mystery box

Pour finir, on a droit à une “Mystery Box“. Il s’agit d’une boîte d’accessoires (outil, visseries, pièces non imprimables, etc.) qui permet de réaliser un projet en imprimant les pièces en 3D, avec une imprimante 3D Bambu Lab ou toute autre imprimante 3D du marché. Il y a un kit de lampe LED, une souris (d’ordinateur) sans fil, un jeu de billes “Marble Run” et un moteur. C’est sur ce dernier que je suis tombé, vous pourrez le découvrir plus bas dans ce test.

Discuter de l'imprimante A1 mini sur le forum Bambu lab

Montage Bambu Lab A1 mini

Le montage de la A1 mini est décrit de manière très intelligible dans la petite notice papier fournie (en anglais uniquement). Point fort chez Bambu Lab, vous pouvez également retrouver toutes les étapes dans la rubrique dédiée à l’A1 de leur wiki. Cette fois-ci, je me suis aussi filmé durant le montage que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous (elle aussi postée sur tous nos réseaux sociaux) :

L’assemblage de la machine étant déjà effectué, il n’y a pas grand chose à faire avant de pouvoir imprimer. Il faut tout d’abord couper deux colliers de serrage type Rizlan, avant de déverrouiller l’axe Z immobilisé pour le transport et retirer les derniers morceaux de mousse. Ensuite, il faut serrer les trois vis du lit qui permettent par la même occasion d’aligner ce dernier en cas de besoin. Après quoi, on peut installer le nettoyeur/purgeur de buse. La dernière étape consiste à installer le support de bobine externe pour ceux qui n’ont pas l’AMS Lite et/ou qui souhaitent imprimer des filaments incompatibles avec ce dernier (souples ou abrasifs par exemple).

Le montage de l’AMS Lite est lui aussi extrêmement simple. Il faut fixer les quatre “grapins” qui servent de support de bobine selon un code couleur, visser quatre vis pour fixer le pied et connecter les quatre tubes PTFE en prenant les deux plus longs pour les bobines les plus éloignées de l’imprimante. Il y a aussi un tube à installer pour la bobine externe.

passe cables test Bambu Lab A1 mini Combo AMS Lite
Accessoire de management cable (et PTFE)

Pour passer de la bobine externe à l’AMS (Lite), et vice versa, il est recommandé d’imprimer ce petit outil afin de déconnecter un des tubes de la tête d’impression sans forcer sur cette dernière (et par conséquent sur l’axe X).

Mise en route et calibration de la A1 mini

Encore une fois, le démarrage et les réglages de base de l’imprimante sont détaillés à la fois dans le “Quick Start Guide” papier et dans le wiki Bambu Lab. Je vous ai aussi illustré les différentes étapes en vidéo :

Au premier démarrage de la A1, on est tout d’abord invité à choisir la langue de l’interface (disponible en français) et la région (pour une connexion plus rapide au cloud), avant de pouvoir connecter l’imprimante à un réseau WiFi (optionnel) afin de la lier à un compte Bambu Lab (étape facultative là aussi). On peut ensuite lire et surtout accepter les conditions d’utilisation, ainsi que participer ou non à l’amélioration de l’expérience en partageant des données non personnelles et nominatives avec le constructeur.

La calibration automatique de l’imprimante peut ainsi démarrer, avec la compensation des vibrations et la suppression active du bruit des moteurs qui durent une bonne douzaine de minutes.

On se retrouve finalement sur l’écran d’accueil avec une belle interface à mi-chemin entre le petit écran monochrome non tactile des P1 et le grand écran couleur tactile de la série X1. L’écran IPS tactile en couleurs suffit largement à afficher de beaux menus bien illustrés, à la fois ergonomiques et intuitifs qui contribuent à la fluidité de l’expérience Bambu.

Mise à jour du firmware

Bien qu’ayant reçu une version anticipée de la A1 mini avant sa commercialisation, j’ai eu droit à une mise à jour après le premier redémarrage de l’imprimante. Ce n’est pas obligatoire mais je l’ai faite en suivant simplement les instructions à l’écran. Le processus dure environ trois minutes :

Le QR Code renvoie vers la page des changements du firmware en question :

changelog firmware bambulab a1 mini

N’hésitez pas à le lire avant d’effectuer une mise à jour de firmware. S’il n’y a pas de changement majeur qui vous intéresse ou de faille de sécurité corrigée, il est souvent préférable de rester sur une version stable.

Impressions de test (PLA)

Tous les prints suivants ont été réalisés à partir des gcode déjà tranchés par le constructeur et présents sur la carte SD fournie. Vous pouvez retrouver tous les modèles sur cette page du wiki Bambu Lab. J’ai commencé avec du Bambu PLA Basic blanc et du Hyper PLA Creality (blanc aussi), à l’exception du dernier print en PLA Silk (satiné) gold (fiche).

Comme vous avez pu le voir sur la vidéo juste au-dessus, j’ai commencé par imprimer le “SpeedBoatRace”, un 3DBenchy qui sort en moins de 13 minutes (après 1 minute de chauffe de la buse à 220°C, 3 minutes de chauffe du plateau à 60°C, quelques minutes de calibration avec l’algorithme de compensation des vibrations et la mise à niveau automatique du plateau réalisée après un nettoyage de la buse).

A la fin de l’impression (comme au démarrage de l’imprimante d’ailleurs), le firmware de la Bambu Lab A1 Mini ordonne aux moteurs des micro-mouvements dont les vibrations génèrent une mélodie. Je pense que c’est une idée qui vient de DJI, l’ancienne boite d’une partie de l’équipe de la marque puisque c’est une pratique courante dans le drone (FPV).

Si mon éclairage LED fait apparaitre certains défauts sous certains angles, je peux vous garantir que ce Benchy imprimé en moins de 13 minutes affiche un meilleur rendu que ceux sortis avec toutes les autres imprimantes 3D Bambu Lab que j’ai pu tester, mais aussi mieux que les K1 et K1 Max.

Cette flute de pan fabriquée en 3 heures et 24 minutes est sublime. Les couches sont quasiment invisibles, ce qui la rend parfaitement lisse, avec des gravures pleines de petits détails sans aucun défaut. Et en plus, elle fonctionne : je ne saurais cependant pas vous dire si les notes sont justes !

Cette tortue articulée est elle aussi de très bonne qualité, sans aucun défaut majeur apparent, même sur les pièces à emboiter.

Cette cotte de maille de la NASA avec de très petits détails qui s’enchevêtrent les uns avec les autres a été imprimée sans support en 49 minutes. C’est encore un sans faute.

Suite aux prints en PLA Creality, ce “Burr Puzzle” confirme que le changement de filament ne pose aucun problème de débit grâce à la calibration automatique et dynamique du flux.

Burr Puzzle parametric PLA Gold Silk

Logiciel slicer pour la Bambu Lab A1 mini

Pour les prints suivants, j’ai utilisé le slicer préconisé et surtout développé par BambuLab, à savoir Bambu Studio et ses profils (filament et qualité) par défaut. Pour plus de détails, je vous invite à lire ce chapitre du test de la X1C et celui-ci dans le test de la P1P. Basé sur Prusa Slicer (lui-même issu de Slic3r), auquel il apporte (entre autres) des fonctionnalités propres aux imprimantes 3D Bambu Lab telles que le contrôle à distance, il est à la fois simple et efficace, c’est l’ADN de la marque.

Il est également possible de piloter et surveiller la Bambu Lab A1 mini depuis un smartphone ou une tablette via l’application Bambu Handy qui envoie des notifications en cas de problème. Depuis l’ouverture de la plateforme MakerWorld, on peut même lancer une impression directement depuis son smartphone en quelques clics, sans avoir quoi que ce soit à paramétrer.

A noter que MakerWorld est aussi intégré à Bambu Studio et qu’on peut directement ouvrir un modèle depuis le site web, sans passer par le téléchargement d’un fichier :

D’autres impressions en PLA

Pour valider l’efficacité de la mise à niveau automatique du plateau, j’ai imprimé deux couches de 0,2 mm d’épaisseur sur toute sa surface (en arrêtant la second couche à la moitié). Pour ce faire, je n’ai pas téléchargé de STL, j’ai tout simplement utilisé la fonction d’ajout de forme primitive disponible dans Bambu Studio.

bambu lab a1 mini first layer test premiere couche

Il n’y a aucun reproche à faire à cette première couche parfaitement homogène en tout point et sans décollement des coins.

J’ai imprimé un premier Torture Test de KickStarter et AutoDesk en activant la fonction timelapse qui va “garer” la tête d’impression en bout d’axe pour prendre une photo à chaque couche. Malheureusement, en plus d’augmenter la durée du print de quelques minutes (pour un peu plus de 2 heures au final), cela a posé quelques soucis d’impression au niveau des pics :

J’ai donc relancé sans la fonction timelapse (la A1 enregistre tout de même l’impression dans son intégralité, on peut donc créer un timelapse à partir de la vidéo, la buse sera juste à des emplacements aléatoires à chaque couche) :

Le résultat est cette fois-ci excellent, il y a juste un léger stringing entre certains pics qui part après un coup de pistolet à air chaud. Les cotes sont bonnes, les jeux sont bons, les pontages et les porte-à-faux correctement refroidis : si on la calculait, la note serait très bonne.

Comme pour mes derniers tests, j’ai imprimé ce Calibration Castle en 47 minutes avec pour seule partie supportée, celle en vert sur la capture d’écran ci-dessous (fonction de peinture de support dans Bambu Studio) :

Au delta près des quelques cheveux d’ange en fin de print, tout est nickel.

J’ai ensuite imprimé le Print in Place Helicopter en seulement 51 minutes :

Cet hélico est très propre. On pourrait croire que les parties dans le vide ont été faites avec des supports. Les arrondis sont des plus lisses et bien évidemment, l’hélice tourne !

Discuter de l'imprimante A1 mini sur le forum Bambu lab

La Stress Spider sortie en 36 minutes égale celle imprimée avec la K1 Max, avec une qualité bluffante qui témoigne de l’efficacité de l’algorithme de compensation des vibrations :

La Mystery Box moteur

Le clou du spectacle, le moteur bicylindres imprimé en 3D et fonctionnel grâce à la manivelle ou au moteur électrique du kit d’accessoires :

Comme je l’expliquais plus haut, vous pouvez imprimer ce moteur avec n’importe quelle imprimante 3D. Cependant, avec Bambu Lab, il suffit d’ouvrir le projet dans Bambu Studio et d’imprimer “plate” par “plate” sans avoir à régler quoi que ce soit, juste patienter une bonne vingtaine d’heures au total :

Prévoyez aussi un peu de temps et de patience pour l’assemblage, en suivant la vidéo de montage proposée par le constructeur qui pense toujours à tout :

Logo Lesimprimante3D.fr en trois couleurs

Fond blanc ou fond noir, notre logo du site rend très bien grâce au mélange des couleurs de l’AMS lite de la A1 mini. Importation du fichier STL dans Bambu Studio, un coup de “peinture” sur les différents éléments et le résultat est vraiment chouette !

Filaments utilisés : PLA mat blanc, PLA basique noir et PLA mat orange.

Impression en PETG

Période de Halloween oblige, j’ai imprimé ce fantôme pour tester les réglages par défaut du PETG (MaterialZ bleu transparent de chez CompoZan) avec la A1 mini :

Mis à part une “couture” (aussi appelée “cicatrice”) de changement de couche plutôt prononcé au dos du spectre, cette impression en PETG qui aura duré tout de même 2h40 est très bonne, même au niveau des bras dans le vide sans support.

La Cutie Baby Turtle née en moins d’une heure prouve aussi que le débit de filament est correct, même en PETG puisque les articulations fonctionnent toutes sans forcer.

Impression en TPU 95A

Pour le test du TPU, j’ai pris du SainSmart avec profil “TPU générique” pour imprimer le benchy en 1h30 :

Avec ce même profil, j’ai imprimé un cube de calibration en 44 minutes :

Dans les deux cas, entre sous-extrusion et couches trop rapides (sur la cheminée du bateau par exemple), le résultat est loin d’être parfait. Du coup, j’ai utilisé mes réglages personnels (bien plus conservateurs en terme de vitesse) pour refaire les mêmes objets :

Le cube a été imprimé à la même vitesse et affiche une très bonne qualité. Le Benchy est quant à lui passé à 2h20 pour un résultat pas encore parfait, avec du stringing en plus… Il faudrait faire d’autres tests avec différents réglages pour trouver un profil entre les deux (celui de Bambu et le mien).

Pour finir, j’ai tout de même imprimé le Cali Dragon en 60 minutes :

Les cornes ont été imprimées trop vite, comme la cheminée du benchy, ne laissant pas le temps au TPU de refroidir. Par contre, le reste est parfait, sans cheveux d’ange, avec des couches parfaitement liées, quasiment invisibles et des porte-à-faux sans support et sans filament qui pendouille.

Bambu Lab A1 mini + AMS + HueForge

La combinaison de l’imprimante avec son AMS et HueForge est idéale. Rien de plus simple que de sélectionner un modèle 3D disponible dans MakerWorld (mot clé “hueforge”) et de le faire imprimer par la BambuLab. Le “remap” des couleurs sera sûrement nécessaire pour correspondre aux bobines que vous possédez mais la simplicité d’utilisation depuis Bambu Handy est déconcertante.

Consommation électrique

La consommation électrique de la A1 mini à l’arrêt avoisine 5W. Elle approche des 100W au démarrage (le temps de chauffer le lit et la buse) et se stabilise autour de 60W pendant l’impression.

consommation electrique Bambu Lab A1 mini Combo

Avec un coût du kilowatt-heure arrondi à 0,22€ TTC et une consommation moyenne de 0,06 kWh, cela représente environ 30 centimes pour 24 heures d’impression. Pour ceux qui font de la vente d’objets imprimés en 3D, la Bambu Lab A1 mini ne va clairement pas grever leur chiffre d’affaires.

Améliorations et upgrade de la Bambu Lab A1 mini Combo

L’imprimante 3D Bambu Lab A1 mini est terriblement efficace sortie de boite. Les makers l’utilisant avec l’AMS Lite lui imprimeront tout de même très certainement une “poubelle” pour récupérer les déchets de purge :

poubelle pour A1 Mini

Les plus geeks s’amuseront à personnaliser le hublot de cet extrudeur diablement efficace :

hublot extrudeur a1 mini personnalise halloween

D’autres photos en vrac de la Bambu Lab A1 mini

Notes et conclusion

Qualité d'impression - 9.8
Fiabilité - 9.2
Logiciel - 9.5
Utilisation - 9.9
Rapport qualité / prix - 9.7

9.6

/10

Points forts
  • Simplicité
  • Efficacité
  • Vitesse
  • Ecran tactile couleur
  • Documentation (Wiki)
  • Maintenance
  • Packaging
  • Profils Bambu Studio
  • Encombrement
  • AMS Lite
  • Mélodies des moteurs
  • Silencieuse
  • Calibration automatique et dynamique du flux de filament fondu
  • Rapport qualité / prix
Points faibles
  • Volume d'impression
  • Firmware fermé
  • Cloud
  • Qualité de la caméra
  • Eclairage LED moyen
  • Passage de l'AMS lite à la bobine externe (et inversement) pénible
Au premier abord, avec son châssis cantilever, sa cinématique bed slinger et son petit volume d'impression sans caisson, on pourrait croire que la A1 n'est que régression par rapport aux X1 et P1. Pourtant, elle n'a rien à leur envier en termes de simplicité et d'efficacité.
En effet, l'écran rend la A1 bien plus agréable à utiliser que les P1 et son extrudeur bardé de capteurs rendrait presque obsolète le Lidar de la X1C. Il en résulte des impressions de qualité inégalée avec des filaments standards et dans un volume d'impression qui convient très certainement à la majorité des makers, débutants comme expérimentés.
N’hésitez pas à passer sur le forum dédié à Bambu Lab et le groupe Facebook officiel pour partager vos réalisations et demander de l'aide !
Vous pouvez aussi comparer les prix de vente de la 1A mini entre les différents revendeurs de la marque.

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A propos de Motard Geek

Motard Geek
Administrateur du site (lesimprimantes3d.fr) avec Julien, passionné par l'informatique et les nouvelles technologies, un peu geek sur les bords, motard du dimanche, blogueur multi-casquettes, attiré par l'impression 3D depuis ses débuts.
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