Aller au contenu

Anycubic Kobra 3 Combo

Classement

Contenu populaire

Contenu avec la plus haute réputation dans 16/01/2024 Dans tous les contenus

  1. Bonjour, Nos imprimantes 3D, graveuses laser, objects connectés fonctionnent durant des durées assez longues. Ces appareils peuvent aussi restés branchés mais en veille assez longtemps voire en permanence. L'électricité coute cher. Il y a aussi un problème de CEM et de forme d'onde du courant consommé, qui peut engendrer des parasites mais aussi des problèmes avec certaines sources d'alimentation électrique (onduleurs, générateurs sur panneaux solaires ect...) J'avais fait des mesures et des tests. Tous les appareils et toutes les alimentations ne se valent pas. Comme beaucoup de monde, j’ai acheté ce petit appareil de mesure : Je me suis rendu compte que cet instrument avait une précision médiocre, en particulier pour les faibles puissances (moins de 50 Watts) et pour les appareils qui ne consomment pas un courant sinusoïdal ce qui est le cas de la quasi-totalité des appareils. Beaucoup de monde croit faire de bonnes mesures de puissances avec cet instrument de mesure qui ne fait que nous tromper ! Je vois même des instruments de mesure de ce type dans des valises de mesures prêtées aux familles pour réaliser des économies d’énergie… Alors, comment mesurer une puissance de façon précise ? Ce n’est pas simple, car nous sommes en courant alternatif. Ce qu’il faut mesurer est la puissance active. La puissance apparente, notée S et exprimée en VA, est égale à la tension efficace multipliée par le courant efficace : S = Urms x Irms Même ce calcul basique est difficile, car la mesure des valeurs efficaces (RMS) n’est pas simple, il faut un instrument de mesure « true RMS » de qualité professionnelle. La puissance facturée par votre fournisseur d’énergie est la puissance active notée P, la puissance réactive notée Q n’est pas facturée, mais elle doit être aussi faible que possible, car elle occasionne des pertes dans les lignes électriques. S, P et Q sont liées par la formule : S = Racine (P² + Q²) Comment mesurer P, avec un courant qui n’est pas sinusoïdal ? Il faut mesurer sur un nombre entier de périodes U et I en fonction du temps que l’on note U (t) et I (t) Ensuite il faut calculer la puissance instantanée Pi sur un nombre entier de périodes : Pi (t) = U (t) x I (t) En fonction de t, P varie, elle peut même être négative… On calcule alors la puissance active P en calculant la valeur moyenne de la puissance instantanée sur un nombre entier de périodes : P = Moyenne (Pi) Pour obtenir la puissance réactive Q, il faut d’abord calculer la puissance apparente S, sachant que S = Urms x Irms On calcule Urms en fonction de U (t) Urms = Racine (Moyenne (U (t)²)) En pratique, si on réalise 1000 mesures de U (t), la première étant U (t1) et la dernière U (t1000) on a Urms = Racine ( (U (t1)² + U (t2)² +… + U (t1000)²) / 1000 ) C’est le même principe avec Irms = Racine (Moyenne (I (t)²)) Enfin, on calcule Q = Racine (S² - P²) Tout ceci n’est pas simple… Il faut construire un instrument capable de mesure U (t) et I (t), et de faire tous les calculs… La bonne nouvelle c’est qu’un oscilloscope numérique comme le SIGLENT SDS1204X-E est capable de faire les mesures et tous les calculs, moyennant un accessoire de mesure adapté, que j’ai construit. Ce dispositif de mesure permet également de mesurer les courants qui circulent dans le conducteur de terre, ce qui permet d’évaluer les courants parasites émit par l’appareil que l’on mesure. ATTENTION : ce qui suit concerne des mesures sur la tension du secteur qui est mortelle. Des précautions doivent être prises : - alimentation du montage via une prise de courant munie d’un disjoncteur différentiel haute sensibilité (10 mA) - port de gants isolants et bottes isolantes ou tapis isolant - travail sur un espace propre, dégagé et isolant. Ces précautions doivent être habituelles pour tout électronicien confirmé qui fabrique, met au point et répare des appareils électroniques. Voici le schéma de principe : Voyons le rôle des composants et la façon d’utiliser le montage, qui doit être scrupuleusement respectée ! Au début, les interrupteurs S3 et S6 doivent être en position arrêt (comme dessiné sur le schéma). On branche l’alimentation. Le voyant au néon en amont de S1 doit s’allumer. VU est un voltmètre 230V ; grâce à S2 il permet de mesurer les tensions : - entre neutre et phase, elle doit être proche de 230V - entre neutre et terre, elle doit être proche de 0V - entre phase et terre, elle doit être proche de 230V Si ces valeurs ne sont pas bonnes, peut-être que neutre et phase sont inversés sur la prise de courant qui alimente le montage… basculer l’inverseur S1 et refaire les mesures. Si ce n’est toujours pas bon, vérifier la prise de terre. Tout est OK ? Si oui on peut brancher l’oscilloscope (alimentation, CH1, CH2 et GND) et basculer S3 sur « marche ». Attention ! En fonction de la position de S4, la masse de l’oscilloscope sera reliée au neutre au lieu d’être reliée à la terre, d’où l’importance d’avoir vérifié les tensions d’abord, et de prendre les précautions indiquées en début d’article (gants isolants, prise avec différentiel 10 mA…) S5 permet de choisir la valeur de RN qui est le shunt permettant de mesurer le courant dans l’appareil à mesurer. Si la puissance de l’appareil est inconnue, commencer par le plus fort calibre qui correspond à la plus petite valeur de RN. J’ai choisi des valeurs de RN de 22 Ohms, 2,2 Ohms, 0,22 Ohm et enfin 0,01 Ohm. RT est le shunt qui permet de mesurer le courant de fuite occasionné par l’appareil à mesurer dans la terre. J’ai choisi une valeur de 22 Ohms. Bien sûr les shunts devront être des résistances capables de dissiper la puissance correspondant au courant qui va les traverser. Les résistances R1 à R6 permettent de mesurer les tensions entre neutre et phase, phase et terre et neutre et terre. R1, R3 et R5 valent toutes 20 K Ohms et sont composées de deux résistances de 10 K Ohms en série. Ne pas les remplacer par une résistance unique de 20 K Ohms. R2, R4 et R6 valent toutes 300 K Ohms et sont composées de trois résistances de 100 K Ohms en série. Ne pas les remplacer par une résistance unique de 300 K Ohms. S4 permet de choisir le type de mesure : - à gauche on mesure la tension phase neutre avec CH1 et le courant dans le neutre avec CH2 - au centre on mesure la tension phase terre avec CH1 et le courant dans la terre avec CH2 - à droite on mesure la tension neutre terre avec CH1 et le courant dans la terre avec CH2 S6 permet d’alimenter ou de couper l’appareil à mesurer. Voici une photo de mon prototype : Le coffret est en matière isolante. Le design de la face avant rappelle la fonction des sélecteurs, le câblage interne et les consignes d’utilisation de façon explicite. L’inverseur phase/neutre S1 ne peut être commuté qu’à l’aide d’un tournevis ce qui évite toute manœuvre accidentelle. J’ai ajouté des douilles banane qui peuvent être utiles ; ces douilles auraient dû être des modèles de sécurités, mais impossible d’en recevoir dans un délai raisonnable à cause du confinement. J’ai prévu une douille permettant de relier la carcasse de l’oscilloscope à la terre si on alimente l’ensemble avec un transformateur d’isolement. S6 est en trois parties et il permet de couper la borne T de la prise sur laquelle alimenter l’appareil à tester, typiquement on peut mesurer le comportement d’un appareil dont la liaison à la terre serait rompue accidentellement, en prenant toutes les précautions nécessaires bien entendu. Remarques importantes : avec l’oscilloscope - CH1 ne mesure pas directement les tensions - CH2 ne mesure pas directement les courants - de plus il faut tenir compte de la chute de tension dans RT et dans RN, ainsi que dans les fils, pour trouver la tension exacte dans l’appareil à mesurer, ainsi que les bonnes valeurs de puissance. L’accessoire de mesure s’utilise avec un fichier Excel à remplir avec les valeurs « brutes » relevées à l’oscilloscope. Ce fichier réalise tous les calculs et donne la valeur des tensions, des courants, de la puissance active, réactive et apparente, ainsi que le cos PHI de l’appareil à mesurer. Avant d’utiliser cet accessoire de mesure, il faut l’étalonner, et saisir les valeurs mesurées dans la zone « paramètres — constantes étalonnage » du fichier Excel : K1 est égal au rapport du diviseur de tension formé par R5 et R6 (neutre phase) K2 est égal au rapport du diviseur de tension formé par R1 et R2 (phase terre) K3 est égal au rapport du diviseur de tension formé par R3 et R4 (neutre terre) RT est la valeur du shunt RT pour mesurer le courant dans la terre ; RN1, RN2, RN3 et RN4 sont les valeurs de RN en fonction des positions de S5. Enfin, RPN, RPL et RPT sont les résistances du câblage entre les points de mesure de la tension et les bornes où brancher l’appareil à mesurer. Il est plus facile, plus précis et plus sûr de faire ces mesures de résistance en très basse tension et en courant continu : - l’accessoire de mesure est débranché (pas d’alimentation, pas d’oscilloscope, pas d’appareil à mesurer) - avec une alimentation de laboratoire on envoi de la tension continue aux bornes des diviseurs de tension dont on mesure la tension de sortie sur la prise CH1 en fonction des positions de S4, on trouve alors K1, K2 et K3 - ensuite avec l’alimentation de laboratoire on fait circuler du courant entre les bornes T, on place S4 au centre, et on mesure la tension aux bornes de la prise CH2, on en déduit RT, on peut également mesurer la résistance de câblage RPT - puis avec l’alimentation de laboratoire on fait circuler du courant entre les bornes N, on place S4 à gauche, et on mesure la tension aux bornes de la prise CH2, on en déduit les différentes valeurs de RN pour chaque position de S5, on peut également mesurer la résistance de câblage RPT - il reste à mesurer la résistance RPL. Ces mesures qui se basent sur la loi d’Ohm ne poseront aucun problème à un électronicien expérimenté, à qui se destine ce montage. Voici le détail des calculs réalisés par le fichier Excel : Comme on le verra ensuite, on règle l’oscilloscope pour qu’il calcule et affiche : - la valeur RMS de la tension sur CH1 - la valeur RMS de la tension sur CH2 - la valeur moyenne de M, M étant égal à CH1 x CH2 Sélecteur S4 à gauche, on note : - UCH1LN la valeur RMS de la tension sur CH1 - UCH2N la valeur RMS de la tension sur CH2 - MeanMLN la valeur moyenne de M, M étant égal à CH1 x CH2 Sélecteur S4 au centre, on note : - UCH1LT la valeur RMS de la tension sur CH1 - UCH2T la valeur RMS de la tension sur CH2 - MeanMLT la valeur moyenne de M, M étant égal à CH1 x CH2 Sélecteur S4 à droite, on note : - UCH1NT la valeur RMS de la tension sur CH1 Pour un appareil de classe II (juste phase et neutre), seules les mesures avec S4 à gauche sont utiles. La valeur de RN dépend de la position du sélecteur S5 Le courant RMS dans le neutre est IN = UCH2N / RN Le courant RMS dans la terre est IT = UCH2T / RT Le courant RMS dans la phase est IL = IN + IT La tension phase neutre RMS dans l’appareil à mesurer est ULN = K1 x UCH1LN – IL x RPL – IN x (RN + RPN) La tension phase terre RMS dans l’appareil à mesurer est ULT = K2 x UCH1LT – IL x RPL – IT x (RT + RPT) La tension neutre terre RMS dans l’appareil à mesurer est UNT = K3 x UCH1NT – IN x (RN + RPN) – IT x (RT + RPT) La puissance apparente est S = ULN x IN + ULT x IT La puissance active dans le neutre est PN = MeanMLN x K1 / RN – IN² x (RPL + RPN + RN) La puissance active dans le neutre est PT = MeanMLT x K2 / RT – IT² x (RPL + RPT + RT) La puissance active est P = PN + PT La puissance réactive est Q = Racine(S² - P²) Le facteur de puissance noté cos phi = P / S L’oscilloscope va faire le gros du travail. Une fois allumé, il faut afficher la trace de CH1 et CH2 en réglant correctement la sensibilité verticale, puis il faut régler l’échelle horizontale pour voir quelques périodes entières du 50 Hz, ce que tout électronicien expérimenté sait faire. Il faut activer la fonction « MATH » et choisir : - source A : CH1 - source B : CH2 - opération : multiplication (*) Il faut ensuite aller dans le menu « Measure » de l’oscilloscope et demander l’affichage : - de la valeur RMS de CH1 - de la valeur RMS de CH2 - de la valeur moyenne (Mean) de MATH L’oscilloscope affiche, en plus des traces de CH1, CH2 et MATH, les trois valeurs demandées. Brancher une clef USB dans l’oscilloscope et appuyer sur le bouton « Print », l’image est enregistrée. C’est nécessaire, car les valeurs fluctuent il est impossible de les noter à la volée, une copie d’écran résout le problème. Pour les mesures, préparez un petit calepin avec les colonnes suivantes : - appareil mesuré et son fonctionnement (en veille, en marche…) - calibre (position de S5) - type de mesure (position de S4) - numéro de l’image enregistrée par l’oscilloscope, que l’oscilloscope affiche brièvement à chaque impression Dans votre calepin, vous aurez une ligne par mesure. Soyez organisé, il est dommage recommencer ses mesures à cause d’un décalage en ayant loupé l’enregistrement d’une image. Parfois, vous verrez que certains appareils consomment le courant par « salves ». Il faut alors agir sur la sensibilité horizontale pour avoir une mesure globale ou bien réaliser une série de mesures pour avoir les différentes valeurs correspondant à chaque salve. Une fois votre série de mesure terminée, ouvrez les images depuis la clef USB avec un ordinateur pour recopier les valeurs dans le fichier Excel. Voici un exemple : Cette image correspond à : - Appareil : alimentation à découpage LENOVO 5V 3A, qui alimente en 5V une résistance qui consomme 564 mA - Position de S4 : à gauche (mesure de tension entre neutre et phase, et courant dans le neutre) - Position de S5 : calibre « 25W » (RN = RN4 = 22,44 Ohms) Les valeurs à recopier dans le fichier Excel sont en bas sur la copie d’écran : - Mean [M] = 6,21 - RMS [1] = 14,05 - RMS [2] = 0,87102 Attention : - L’appareil peut afficher les valeurs en V, mais aussi avec des sous-multiples par exemple mV ou µV ; il faut en tenir compte et saisir dans le fichier Excel des valeurs en V - Si l’appareil affiche « > » au lieu de « = », ses entrées saturent, il faut ajuster les sensibilités verticales de CH1 ou CH2 ou l’échelle (scale) de MATH ; sinon vos mesures ne seront pas bonnes. Note : Mean [M] est en V², c’est normal, car M est la multiplication de CH1 et CH2. Voilà ce que ça donne avec le fichier Excel : Avec l’oscillogramme précédent, j’ai donc rempli les colonnes G, H et I. J’ai aussi fait, avec ce même appareil, deux autres mesures en utilisant les 2 autres positions du sélecteur S4. Cela m’a permis de remplir les colonnes J, K, L et M. Le fichier Excel permet de saisir la puissance utile, pour calculer le rendement… justement, j’ai mesuré que mon alimentation LENOVO débitait 564 mA sous 5V dans une charge ; cela fait 2,82 W. Le fichier affiche les résultats suivants : Le cos PHI est calculé à partir de P et de S, mais il n’a plus vraiment de signification lorsque le courant consommé n’est pas sinusoïdal. On devrait plutôt parler de « facteur de puissance ». Cet accessoire de mesure et le fichier Excel qui l’accompagne sont très pratiques, les mesures obtenues sont complètes et précises, y compris pour les faibles puissances, ce qui est indispensable pour évaluer la consommation en veille des appareils. De plus avoir les formes d’ondes des oscillogrammes est très pratique, on peut vraiment évaluer la qualité de l’alimentation d’un appareil. Si des précautions d’emploi sont nécessaires, l’utilisation de cet accessoire de mesure est bien plus sûre que des montages temporaires à base de dominos ou autres pinces crocodiles. Quelques mesures « test » faites avec des résistances ou des condensateurs de différentes valeurs compatibles avec le 230V alternatif prouvent que mon accessoire de mesure est précis même pour les petites puissances. L’erreur reste inférieure à 2 %. Maintenant que nous avons de quoi mesurer correctement les puissances, voyons ce que ça donne. Je me suis amusé à mesurer l’ensemble des appareils présents dans mon domicile, et en particulier ceux sous tensions pendant de longues périodes voire en permanence. Il y a de bonnes et de mauvaises surprises. Deux paramètres sont particulièrement importants : - Le rendement en marche - La consommation en veille ou à vide Les mesures — Quelques charges simples Les courbes des charges « passives » sont caractéristiques, l’image suivante concerne les ampoules à incandescence : Le condensateur : Celles des ampoules LED nous renseignent sur la qualité de leur alimentation à découpage : Les mesures — Les blocs d’alimentations Sans surprise, le rendement des alimentations linéaires est mauvais, mais il y a aussi de grandes différences entre les alimentations à découpage. L’alimentation Lenovo qui a une dizaine d’années n’a pas un très bon rendement. Les « freeplugs » sont les alimentations fournies pour le boitier serveur et le boitier TV de la Freebox Révolution. En plus de l’alimentation, ils intègrent une fonction « CPL » qu’on peut utiliser si on n’a pas la possibilité de relier les deux boitiers avec un câble Ethernet. Ils comportent un voyant qui est rouge au démarrage (les boitiers CPL essayent de se synchroniser) et passe ensuite au vert. Les freeplugs ont un bon rendement et une consommation à vide faible ; je précise que je n’utilise pas leur fonction CPL qui est donc assez sobre lorsqu’elle ne fonctionne pas. De façon générale, il ne faut pas surdimensionner une alimentation, car son rendement chute lorsqu’elle ne débite qu’un faible courant de sortie. Utiliser une alimentation 12V 5A pour alimenter un appareil qui ne consomme que 1,7A au maximum n’est pas une bonne idée. Le filtre antiparasite Sprague à deux étages JN17-5672A prévu pour 230V 5A ne consomme pas de puissance active, mais une puissance réactive non négligeable. De façon générale, les courants réactifs élevés, correspondant à un facteur de puissance bien inférieur à 1, peuvent poser problème à des sources d’alimentation 230V de faible puissance (par exemple réseau d’un camping-car ou d’un habitat « alternatif » alimenté par batterie et panneau solaire). Si les rendements et les consommations à vide de certaines alimentations peuvent être bons, les facteurs de puissances sont en revanche assez mauvais. Voyons les courbes en détail : L’alimentation linéaire, chargée à 1015 mA sous 5V : L’alimentation 5V 3A Lenovo, chargée à 1,928 A : Un freeplug, voyant vert, à vide : Un freeplug, voyant rouge, chargé à 2,721 A : Les mesures — Les petits appareils USB et autres Ils sont partout, ces petits chargeurs USB et ces petits blocs d’alimentation. Là aussi, il y en a des bons et des mauvais. Le chargeur USB Samsung est excellent ; c’est le modèle EP-TA200, il peut délivrer 2A sous 5V ou 1,67 A sous 19 V. Le Raspberry PI est très performant aussi ; les mesures sont faites avec : - Un Raspberry Pi 3B+ - Un HifiDac - Le wifi activé - Une distribution Linux RuneAudio, écoute de radio en streaming - L’alimentation « officielle » 5.1V 2,5 A Le HiFiDac n’utilise pas toutes les broches GPIO, il reste des ports USB de libres ainsi que le port Ethernet. Le Raspberry Pi pourrait être utilisé pour gérer d’autres choses dans la maison sans impacter la facture d’électricité de façon significative. L’Arduino Nano ESP est très sobre, pourtant il alimente plusieurs LED et le rétroéclairage d’un afficheur LCD. Un système domotique basé sur des Arduinos est une solution économe. Le cas de la station météo est édifiant : la consommation à vide de son bloc d’alimentation gâche tout. Voyons les courbes : Chargeur Samsung à vide : Chargeur Samsung en charge : Chargeur Conrad à vide : Chargeur Conrad en charge : Alimentation Raspberry PI à vide : Les mesures — Informatique Il n’y a pas photo : un PC portable consomme beaucoup moins qu’un ordinateur fixe. Cependant, le PC portable n’a que 3 ans alors que l’ordinateur fixe a 10 ans et qu’il est plus performant (beaucoup plus de mémoire vive, deux disques durs, très bonne carte vidéo). Moralité : quand on doit passer une journée à envoyer des mails et travailler avec Word et Excel, il vaut mieux utiliser le portable, quitte à lui adjoindre un second écran. L’ordinateur fixe est à réserver à la CAO ou au montage vidéo. Voyons les courbes de mesure : Alimentation Portable Toshiba à vide : Alimentation Portable Toshiba allumé et en charge : Les mesures — TV et Hifi On ne le dira jamais assez : vive les interrupteurs marche/arrêt mécaniques ! Grâce à eux, il n’y a aucune consommation en veille. Bizarrement, certains appareils qui possèdent un interrupteur mécanique (l’ampli Yamaha, le lecteur de K7) consomment un peu de courant lorsqu’ils sont éteints. Leur interrupteur mécanique ne coupe pas l’alimentation 230V, pour moi c’est un défaut de conception. L’ampli home cinéma Sony à une consommation en veille très faible comparée à l’ampli Yamaha, en revanche, en fonctionnement, pour un volume sonore perçu identique l’ampli home cinéma Sony consommerait deux fois plus de puissance que l’ampli Yamaha. Voyons les courbes de mesure - Ampli home cinéma en veille : Ampli home cinéma en marche : Les mesures — Dans la maison C’est là qu’on apprend le plus de choses… Il y a de bonnes, mais aussi de mauvaises nouvelles. Les appareils qui ont une consommation en veille (le four MO et la cafetière) sont débranchés lorsque je ne m’en sers pas. Les puissances sont faibles, mais lorsqu’on a une dizaine d’appareils de type branchés en permanence le cumul n’est pas négligeable. L’éclairage de l’évier de la cuisine est « sans contact », avec un détecteur d’approche infrarouge, pratique avec les mains mouillées, mais il y a une petite consommation de courant permanente. L’adoucisseur est branché en permanence, et c’est une bonne nouvelle, il consomme très peu. L’ancien adoucisseur consommait 8 watts en permanence. La consommation des voyants rouge « néon » des multiprises n’est pas négligeable. J’ai une multiprise avec un interrupteur pour chaque prise, soit 6 interrupteurs au total chacun avec un voyant. Si vous avez des multiprises avec interrupteurs laissées allumées en permanence, il vaut mieux utiliser des modèles sans voyant. La chaudière murale au gaz de ville, qui assure chauffage et eau chaude, est particulièrement économique. Mon ancienne chaudière au fioul consommait 60 watts en permanence. La consommation d’une VMC est importante, on peut réduire sa vitesse et sa consommation en intercalant un condensateur en série au lieu d’une résistance chutrice. Mais on constate que l’économie de courant n’est pas proportionnelle à la vitesse et au débit d’air correspondant. Il ne faut surtout pas surdimensionner une VMC par rapport à la taille du logement. Mieux vaut une petite VMC adaptée à la taille du logement tournant à plein régime qu’une grosse VMC tournant au ralenti. Les VMC double flux consomment plus de courant, cette consommation annule en partie les économies de chauffage réalisées. La mauvaise surprise vient des onduleurs. Ils sont indispensables pour protéger son matériel des surtensions et des microcoupures, mais ils consomment beaucoup à vide, même lorsqu’ils sont complètement éteints ! Je précise que les mesures ont été faites lorsque les batteries étaient complètement chargées. Il s’agit clairement d’un défaut de conception. Mes mesures m’ont permis de me rendre compte que, étant donné la consommation de mes appareils, je n’ai besoin finalement que d’un seul onduleur. Je vais conserver celui du bureau qui est à la fois le plus puissant, le plus économe et le plus ancien (il a 20 ans). Je l’avais payé assez cher à l’époque et je ne le regrette pas. Les alimentations de mes volets roulants Velux ont une consommation en veille trop importante. C’est là aussi un défaut de conception, ces volets roulants n’ont que 6 ans. Inadmissible pour des appareils qui ne servent que 2 minutes par jour. La solution est simple : alimenter ces volets roulants depuis un interrupteur, qu’il faudra allumer lorsqu’on souhaite piloter un volet roulant avec sa télécommande. Heureusement, lorsqu’ils sont éteints, ces blocs d’alimentation Vélux ne perdent pas l’association avec les télécommandes. Voici la courbe des alimentations des volets roulants en veille : Ma pompe à chaleur a, elle aussi, une consommation en veille trop importante. Presque 26 watts en permanence, cela représente 225 kWh par an ! Je ne me sers de cette pompe à chaleur que dans les cas suivants : - En chauffage « de pointe » l’hiver, lorsque je rentre de déplacement, pour réchauffer la maison plus vite après avoir mis la chaudière au minimum ; en effet ma chaudière à condensation et les radiateurs qui lui sont associés ne sont pas prévus pour chauffer fortement et rapidement un logement. - En climatisation lorsque je travaille dans mon bureau en période de fortes chaleurs La solution est simple : couper l’alimentation de la pompe à chaleur lorsqu’elle ne sert pas, mais il faut le faire au niveau du tableau électrique. En fonctionnement : - le facteur de puissance de la pompe à chaleur est très bon (presque pas de puissance réactive) - il y a une forte émission de parasites à 10KHz sur le conducteur de terre ; si on utilise des câbles audios de mauvaise qualité, on entend un sifflement dans les haut-parleurs de la chaine Hifi. La consommation en veille de la pompe à chaleur et son émission de parasite sont clairement des défauts de conception de son alimentation, inadmissible pour un appareil censé permettre des économies d’énergie. Son alimentation semble avoir été conçue uniquement pour avoir un bon facteur de puissance en charge. Voyons les courbes de la pompe à chaleur : - En veille, phase neutre : - En veille, phase terre : - En marche, phase neutre : - En marche, phase terre, différentes sensibilités horizontales : Toutes ces mesures permettent d’esquisser une première conclusion. Conclusion J’ai calculé que la consommation des appareils allumés en permanence chez moi représentait 30 % de ma facture d’électricité ! Certes, beaucoup de ces appareils sont utiles et ne peuvent être coupés (adoucisseur, chaudière, VMC, téléphone…) Mais la consommation permanente de certains appareils n’est pas justifiée. Cette consommation inutile représente 17 % de ma facture d’électricité ! J’ai pu éliminer une bonne partie de ces 17 % en supprimant ou en débranchant ces appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés. C’est paradoxal, mais les appareils rudimentaires qui ne fonctionnent qu’en 230V et ont un interrupteur mécanique sont souvent meilleurs, car ils n’ont aucune consommation en veille. Un appareil qui fonctionne entièrement en très basse tension et qui doit être alimenté en permanence va consommer du courant même lorsqu’il ne sert pas ; il faut vraiment que son alimentation soit de très bonne qualité. De plus, ce fonctionnement en veille permanente va avoir un impact sur la durée de vie des composants de l’alimentation. Ces appareils auraient pu et auraient dû être équipés d’un interrupteur 230V marche/arrêt mécanique. On voit que l’importance de limiter la consommation de nos appareils électriques et électroniques est encore loin d’être une évidence pour tous les fabricants. Certains appareils sont excellents et d’autres, pourtant récents, sont médiocres. Ce problème est aggravé par le fait que la puissance est quelque chose de difficile à mesurer, les instruments de mesure que l’on trouve dans le commerce à destination du grand public n’étant pas assez précis. Il y a aussi la question du facteur de puissance (improprement appelé cos phi). C’est un paramètre important, surtout pour les installations alimentées depuis une source d’énergie alternative ou de faible puissance (batteries, panneaux solaires…). Beaucoup d’appareils ont un facteur de puissance mauvais. Les mesures semblent montrer que les fabricants ont énormément de mal à concevoir des appareils qui ont à la fois un bon facteur de puissance, une faible consommation en veille, un bon rendement et une faible pollution électromagnétique. Une bonne alimentation doit aussi être protégée contre les surtensions, et être convenablement protégée contre toute défaillance pour éviter un risque d’incendie. Ce dernier point n’est pas négligeable comme l’a montré un article du magazine Que Choisir de février 2020 consacré aux chargeurs de smartphones. Les concepteurs d’alimentations ont encore de nombreux défis à relever, c’est un enjeu important pour la transition écologique et nos porte-monnaies. A bientôt pour de nouvelles aventures Voici le fichier XLS en pièce jointe PetitsWattsEtGrandesRivieres.xls
    3 points
  2. Ah! bah excusez ! j'étais pas au courant !!!
    2 points
  3. Bonjour à tous, L'extrudeuse est entièrement construite et fonctionnelle (il ne me reste qu'à recevoir et à installer l'arduino nano, je n'ai donc pas encore fermé le boitier), et j'ai pu réaliser les premiers tests, en extrudant une vingtaine de mètres (sur les photos la machine est à l'arrêt) Tout fonctionne parfaitement bien, et je n'ai casiment aucunes erreurs concernant la conception des pièces Je suis plutôt fier de ce projet, je ne penserai pas que l'extrudeuse allait si bien fonctionner du premier coup. Je posterai les fichiers des pièces, un rapport du projet en .pdf et le firmware sur mon Cults3D ainsi que sur mon Thingiverse une fois que j'aurais terminé quelques petits ajustements (d'ici 1/2 semaine pour la publication du rapport de projet). Je reviendrai sur ce topic pour poster une vidéo de la machine en fonctionnement (une fois que j'aurais installé l'arduino, qui va gérer le capteur de filament). Je n'ai pas l'impression que ce topic intéresse encore grand monde, alors n'hésitez à posez des questions ou à donner vos remarques si vous en avez
    2 points
  4. Bonjour à tous La construction se déroule bien, malheureusement j'ai mal prévu mon coup et il me reste quelques pièces à imprimer (je n'ai pas mon imprimante sous la main) donc je vais devoir attendre la rentrée (ou faire un petit saut à mon appartement)... La partie "motorisation" semble très concluante, il y a beaucoup de couple en sortie du réducteur et l'ensemble est très rigide. J'ai calé une plaque en bois pour isoler l'équerre qui tient le bloc de chauffe au support en PLA+, mais le ventilo destiné à refroidir l'équerre fait très bien son job et le flux d'air est bien concentré sur la partie basse, j'en suis assez content. Pour l'instant tout semble très concluant, et je n'ai pas eu de soucis ou rencontré d'erreurs de conception, espérons que ça continues comme ça ! Cependant les écrous M8 autobloquants (avec un rondelle de nylon) sont une vraie cochonnerie à visser, ils font un peu trop bien leur travail ! J'aurais dû en commander des "normaux" pour ce projet, j'ai passé deux jours à construire la machine tel que sur les photos (j'ai fait passer les écrous dans un taraud M8 pour ronger la rondelle en nylon, ça diminue un peu le frottement en montage sur la tige) À bientôt --- PS: Uniquement la partie "motorisation" est actuellement véritablement montée, j'attends les dernières pièces pour fixer avec les écrous toutes les pièces qui viennent sur la gauche de la machine.
    2 points
  5. Bonjour, Voici un sujet un peu plus anecdotique... Peut être à placer dans la rubrique "divers" plutôt que "électronique" J'ai fait une découverte étrange, cette fois-ci à propos des fameux câbles d'alimentation "informatique" (ceux avec une prise française à un bout et une prise américaine à l'autre bout). On ne devrait plus dire "informatique", car aujourd'hui ces câbles équipent toute sorte d'appareils. La moitié de ceux que je possède sont mal câblés et permutent phase et neutre. Le plus rageant est que mes meilleurs câbles (ceux de plus forte section) ont tous ce défaut. Y compris ceux "haut de gamme" payés assez chers, estampillés avec toutes les normes CE, VDE et NF. Chose curieuse : aucun des câbles "nationaux", c'est-à-dire les rallonges avec deux prises françaises ou deux prises américaines, ne souffre de ce défaut... J'ai pas mal de câbles avec deux prises américaines, ils servaient à alimenter un écran d'ordinateur depuis l'alimentation de l'unité centrale, ils servent aussi à alimenter des appareils informatiques depuis un onduleur avec prises américaines. Ils peuvent aussi servir de rallonge à un câble d'alimentation trop court. Chez moi j'ai veillé scrupuleusement à ce que neutre et phase soient correctement câblés sur mes prises de courant. J'ai testé toutes mes prises et toutes mes rallonges pour vérifier la liaison à la terre et l'absence de permutation phase/neutre. Vous allez me dire : mais pourquoi se préoccuper de l'inversion phase / neutre, car de toute façon : - ils fonctionnent très bien si on inverse phase et neutre - les appareils classe II (avec une fiche sans terre) se branche dans n'importe quel sens Bref une fois de plus electroremy coupe les cheveux en 4 Alors... de nombreux appareils et rallonges possèdent un interrupteur ou un relais coupe-circuit unipolaire qui ne coupe que la phase. Si neutre et phase sont inversés, une petite partie du circuit d'alimentation de chaque appareil éteint "mécaniquement" reste quand même sous tension "phase - terre", en cas de défaut dans l'appareil, le risque d'électrocution et d'incendie persiste, certes c'est extrêmement rare. Mais il peut arriver que certains appareils particuliers fonctionnent mal en cas d'inversion phase / neutre ; c'est assez rare mais ça existe. Ces appareils peuvent être munis d'un voyant signalant le défaut. Il peut arriver notamment que les circuits de protection des alimentations ou des onduleurs ne soient pas symétriques et donc pas conçus pour fonctionner avec une inversion phase / neutre. Si vous avez un tel appareil et qu'il est en défaut, le problème peut venir du câble d'alimentation utilisé, et pas de la prise murale. C'est bon à savoir. J'ai un de mes onduleurs qui est comme ça... et lorsqu'on ne pense pas à mettre en cause le câble d'alimentation... on peut chercher très longtemps Il est surtout très étrange que cette inversion phase / neutre ne concerne que les câbles ayant une fiche européenne à un bout et une fiche US à l'autre. Pourquoi ? Mystère ! À bientôt
    1 point
  6. Bienvenue chez les imprimeurs fous
    1 point
  7. c'est pas pour autant qu'il faut se ranger! faut juste avoir un plan b, un plan c, un plan d, et un parachute au cas ou , j'ai vu quelqu'un tout perdre dans un projet fou qui n'était pas réalisable, car il n'avais pas de plan b. puis de toute façon, je suis sur que tu t'éclate a concevoir tes imprimantes, et ca c'est déjà le principale
    1 point
  8. Salutation ! Pour le code erreur 2171 ("Warning key:2171 Unknown exception") pour la E3V3KE, c'est due a une erreur de syntaxe dans le g-code de démarrage sur une expression de remplacement sous Ultimaker Cura 5.6.0 dans le profil/paramètres de l'imprimante ( y remplacer les '[' et ']' par des '{' et '}' )
    1 point
  9. Bonsoir et bravo pour cette acquisition. J'ai reçu la mienne cet après-midi (commandée le 13 janvier chez Ama...). Fonctionnement parfait avec Creality Print comme slider car Ender3 SE sur Cura 5.6.0 ne convient pas pour la KE et génère une erreur 2171. Je vous souhaite beaucoup de plaisir d'utilisation.
    1 point
  10. Problème Sketchup je crois : https://community.ultimaker.com/topic/44736-problème-de-découpage/
    1 point
  11. il n'y a pas 12 vis qui fixent le plateau, juste 4 comme d'habitude : Artillery Sidewinder X3 Pro, le test | Les Imprimantes 3D .fr
    1 point
  12. merci beaucoup cela fait 6 impression en PLA et PETG pour l'instant pas de soucis à denoter
    1 point
  13. Dans mon message où je disais qu'enfin elle était arrivée, j'avais bien écrit qu'elle était arrivée à pied.... mais au moment d'envoyer le message, j'ai reculé et j'ai supprimé la contrepèterie en espérant que tout le monde y penserait.
    1 point
  14. Dans le même genre (contrepèterie), en plus c'est d'actualité en ces moments de fraicheur : «le plan grand froid»
    1 point
  15. Selon le port d'arrivée cela fait aux alentours de 8000-9000km de plus. soit de 10 à 15 jours de rab et de l'âge du capitaine !! Les liaisons Chine-Europe par trains de marchandises ont nettement baissées ! et à pied c'est pire.
    1 point
  16. Ben non, la K1C est déjà entre les mains de @Motard Geek.
    1 point
  17. Alors l'écart peut être important et il n'est pas constant. L'appareil a 3 sous donne un résultat correct pour une charge puissante et "simple" (typiquement, un radiateur électrique basique). En revanche pour mesurer la consommation d'une petite alimentation à découpage le résultat est très éloigné de la réalité. Le but c'est de comparer les appareils et les alimentations entre eux, et d'évaluer leur qualité sur les points suivants : - consommation / rendement - facteur de puissance (différence VA et WATTS) - CEM / émission de parasites Je l'ai dit, chez moi 17% d'économies Dans un logement où tout est branché en permanence et où l'on a jamais fait attention au choix des appareils sur le critère de la consommation, on peut gagner 30% facilement. Sans faire de mesures, il faut mettre sur interrupteur mécanique (multiprise à interrupteur) tous les appareils qui sont "en veille" lorsqu'ils sont éteints : TV, Hifi, chargeurs en tout genre, cafetière, ... La règle à retenir est simple : "un appareil ne doit être branché que s'il est utilisé" - autre avantage : en plus de gagner sur la facture d'électricité, on prolonge la durée de vie des appareils car une alimentation en veille est une alimentation qui subit une usure, et aussi qui est exposée à des dégâts en cas de surtension. Si vous avez une Freebox, seul le boitier serveur mérite d'être alimenté en permanence (à moins que vous n'ayez pas d'appareils demandant une connection internet permanente ni d'enregistrements TV programmés sur le disque dur du boitier). Le boitier TV peut être débranché lorsque vous ne regardez pas la TV (utiliser simplement une multiprise à interrupteur pour la TV, le boitier TV, la barre de son et les autres accessoires) Il faut également se méfier des "petits" appareils mais qui sont branchés en permanence. Ils doivent être choisi avec soin. Un appareil de 50 watts branché tout le temps consomme autant qu'un appareil de 2400 Watts utilisé une demi heure par jour. Si ces appareils ont une alimentation linéaire, la remplacer si c'est possible par une bonne alimentation à découpage. Chaque watt d'économisé sur un appareil branché en permanence c'est 8,76KWh d'économisé par an. C'est comme le remplacement des ampoules à incandescence et des tubes fluo par des LED, que normalement tout le monde a déjà fait. S'il vous reste des vielles lampes à incandescence ou des vieux tubes fluo, les remplacer sans hésiter. Méfiance avec les spots halogènes avec détecteur souvent utilisés en extérieur, si le détecteur est trop sensible ça peut consommer pas mal. Méfiance aussi avec les ampoules à incandescence laissées dans la cave ou le grenier "parce que ça ne sert pas souvent" ; il ne faut surtout pas oublier de les éteindre et que ça reste allumé des jours ou des mois ! L'installation d'un voyant visible depuis le logement pour signaler que la lampe du grenier ou de la cave est allumée est extrêmement utile. Exemple vécu : dans mon village, l'association qui utilise le local vestiaire du stade avait oublié d'éteindre le chauffage après le dernier entrainement de la saison. Le résultat : une facture EDF de 6000 euros !
    1 point
  18. Merci pour ce retour - j'apprécie que tu le trouves accessible j'avais peur que ce soit trop technique. J'avais écrit cet article pendant le confinement COVID (une période où j'ai eu du temps pour me remettre à l'électronique) Je l'avais envoyé aux magazines d'électronique auxquels je suis abonné mais ils n'ont pas donné suite. Content d'avoir pu trouver quelques lecteurs sur ce forum. Je regrettes juste que les mesures ne soient pas faisables facilement par tout le monde : les mesures sur secteur sont dangeureuses, la fabrication de l'adaptateur n'est pas si facile que ça et tout le monde n'a pas un oscilloscope numérique. Il serait pourtant possible de fabriquer pour pas trop cher un boitier de mesure 230V de qualité, avec pourquoi pas une sortie des résultats en Wifi ou bluetooth. Les économies d'électricité possibles ne sont pas négligeables. Après, dans le doute, ne laisser brancher en permanence que ce qui est vraiement nécessaire ; les multiprises à interrupteurs sont vos amies En tout cas c'est génial, en 2020, d'avoir pu acheter pour quelques centaines d'euros un oscilloscope numérique qui fait autant de choses que le banc de mesure à 100.000 Francs de mon école d'ingénieur que j'ai utilisé il y a 25 ans. Ce "retour à l'électronique" grâce au confinement m'a fait prendre conscience de l'évolution énorme des appareils de mesures, outils de dévellopements et microcontrôleurs. Si j'avais une machine à remonter le temps, je m'enverrais au moi lycéen du passé le matos d'aujourd'hui
    1 point
  19. Bonjour’ sujet très intéressant, bien documenté, détaillé et écrit pour qu’il soit accessible. merci @electroremy JM
    1 point
  20. La différence provient du courant de polarisation de l'étage de puissance, tu dois être en classe AB. Entre un classe A, le plus gourmand, et un classe D le plus économique, on peut avoir un facteur 10 de différence. Lorsque j'étais en multi-amplification active avec 6 blocs mono classe A, je ne pouvais pas démarrer tous les amplis en même temps, je faisait sauter le disjoncteur.
    1 point
  21. ah oui 400€ le litre Je n'ose pas imaginer le prix Des limitations importantes que l'on peut lire sur le site de Musou Black : A reserver pour des usages esthétiques sur des objets bien protégés des agressions (ça ira pour un diorama ou une peinture dans un cadre, mais pas pour un objet devant être manipulé ou à l'extérieur) Noir c'est noir, Il n'y a plus d'espoir
    1 point
  22. Tant mieux elle est arrivée, bah il y a aussi des petits évènements actuellement aux larges de cotes pas très claires, et nombre de bateaux font le tour de l'Afrique, ça prend quand même un poil plus de temps.
    1 point
  23. Les PRO ne seront absolument pas intéressés par une telle machine pour de très nombreuses raisons dont : - machine inutilisable avec des matériaux techniques - Pas de SAV reconnu - capacités "ordinaires" - Aucune garantie que l'entreprise existe encore quelques mois après l'achat de la machine.
    1 point
  24. salut @logane alors tu peux utiliser ces filament pla comme tu le souhaite bien sur, après ce kit est un kit conçu pour la lithophanie car il reprend les couleur de base utiliser en impression traditionnel pour obtenir la totalité du spectre c'est particulièrement saisissant dans des cas comme la montrer mon ami @PPAC avec la litho starwars. Dans le cas du filament painting il peux y avoir aussi des cas d'utilisation mais dans 90% des cas il te faudra aussi du noir qui sera la couleur de départ, la ou la litho utilisera le blanc pour la transmission de lumière qui fera apparaitre la scène une fois rétroéclairé. Mais encore une fois rien ne t'empêche d'imprimer des objet diverse et varié.
    1 point
  25. Alors il me faut compléter ma précédente réponse. Si avec la A1, tu as l'AMS Light, tenter des Lithophanie multi-couleurs ( https://makerworld.com/en/models/search?keyword=Litohanie+CMYK une vidéo pour voir le potentiel ) ou encore si tu n'a pas l'AMS Lite il y a les trucs fait avec HueForge ( qui permet de faire des modèles 3D pour des Lithophanies multi-couleure, mais aussi de "filament painting" avec de fines couches, cela exploite les effets de transparence / transmissivité des filaments, on arrive a des dégradés plutôt jolie avec peut de changement de filaments lors d'une l'impression donc sans forcement avoir besoins d'un AMS. exemple https://makerworld.com/en/models/search?keyword=HueForge Edit > Et si tu n'as pas vu le test de la A1 Combo ( avec des astuces quand on débutes ) https://www.lesimprimantes3d.fr/test-bambu-lab-a1-combo-20240115/
    1 point
  26. Bonjour, Tu parles d'abord de 300 x 300 mm (dans le titre), puis 350 x 350 mm. Le choix de la machine n'est plus le même As-tu déjà regardé les Qidi X-Max 3 (fiche et test) et Creality K1 Max (fiche, test et vidéo) ? Pour le SAV et la formation, tu peux trouver une solution complète auprès de revendeurs tels que Polyfab3D ou Makershop, en France.
    1 point
  27. tu n'en gâchera pas plus qu'en imprimant des cylindres qui ne servent à rien
    1 point
  28. Salut Pommeverte. Je comprend le problème de la vis trop longue sur le rouleau et c'est tout a fait plausible, mais je n'ai pas eu ce soucis car j'ai installer un rail à la place du support a galet. Tu peux le voir sur la photo. Encore merci.
    1 point
  29. Bonjour à tous et meilleur vœux 2024, j'ai enfin fini de dessiner, imprimer et monter le système de renfort de ma X1 avec deux tubes raidisseurs. J'ai commencé par le coté de droite (premier plan) et cela a nécessité environ 3 à 5 itérations pour finaliser les raidisseurs ( le coté gauche est obtenu par miroir / symétrie dans le sclicer). Les raidisseurs sont bien // et dans le même plan contrairement à l'effet de perspective des photos A terme ils seront raccourcis d'un coup de meuleuse. Les angles arriérés inférieurs droites et gauche ne sont pas strictement strictement identiques sur la X1 car il y a le bouton power à main droite du coup pensant que ce serait comme la pièces du portique qui sont purement symétriques je me suis fait avoir car la dimension et perçages des tôles de la X1 manque de précision (euphémisme ...) il y a un décalage de 3 à 5mm -> le carter de protection de la X1 sous le bed est pas centré et il s'agit d'une erreur de fabrication probablement de série ... du coup j'ai du repercer et faire un oblong à la mano direct sur la pièce imprimée en PETG. Je modifierai la version finale avant upload sur mon github et autre dépôts avec un passage oblong propre pour compenser les trop « fortes tolérance » de fabrication du carter. Je vais aussi revoir la pièce de l'angle en bas à gauche qui est plus simple que celle de droite afin de la simplifier. Initialement j'avais prévu de pouvoir passer 2 tiges filetés sous la X1 pour travailler en compression pour faire un montage tirefond mais je pense à terme une seule sera nécessaire car c'est déjà très rigide et maintenue par les angles. Avec ce montage aucun perçage de la x1 n'est nécessaires j'ai juste eu besoin de 6 écrous rail pour le portique. J'ai ajouré avec un motif la pièce du bas pour gratter de la matière car j’étais super juste en petg (j'ai gratté la fin de bobine) sauf que du coup le nettoyage des supports prend plus de temps ... esthétiquement c'est pas trop moche après les goûts et les couleurs ... Pour le renfort j'ai recyclé des tubes Dout 19mm d'un vieux portant à manteaux HS (truc de chez action). Ces tubes sont super pratiques légers, fins anodisé et surtout gratuit bref idéal pour limiter le ballant du portique surtout si on compare à des tiges filetées chère lourdes .... qui n'apportent mécaniquement rien dans ce genre de montage. Les tubes sont pincées par serrage dans une pince c'est simple et efficace et cela accepte des tubes de diamètres plus ou moins 1mm voire moins si on rajoute une bague ouverte mais il vaut mieux éviter d'utiliser un tube de moins de 15mm de diam pour avoir une certaine rigidité. Ces pièces sont imprimées avec un remplissage à 70 % et 5 couches périphériques mécaniquement c'est très « costaud ». Malgré les congés chanfreins renforts j'ai eu un seul PB un petit début de flambage (petite fente partielle de 1cm ) coté portique gauche liée à un vissage excessif (avec les gants, le froid ...) et qui est principalement du à une impression par température trop basse même pas 8°c dans l’atelier avec le chauffage hors gel (obligatoire pour les machines outils) . Bref ce pb n'a pas d'influence et n'est pas grave mais ça fout les glandes âpres 12 heures de print de voir une pièces poser pb juste pour un défaut température homogène liée à une absence d’enceinte thermique ! Le décalage sur le portique à l'extrême droite est nécessaires pour éviter une collision avec la tête lorsque l'on exploite le max de la course en Z 400mm. Il n'est pas nécessaire au verso coté courroie des axes Z. Je n'imprimerai pas d'autre version pour ma X1 pour l'instant car : 1) je suis en rade de PETG (commande en cours mais pb de livraison ...) 2) je voudrais tester le comportement de la X1 suite à mes nouvelles modifications. Vous trouverez ci-joint 2 pdf raidisseur_Bas.pdf raidisseur_Haut.pdf pour directement visionner en 3D ( requiers adobe Acrobat Reader à jour > V10). Ci-dessous quelques captures d'écrans du système de raidisseur à rectifier. BAS Haut La face de dessous est ajourée pour intégrer la plaque de maintien et tension de l'axe Z : SUDSUD Concernant le capot de protection de la tête je vais essayer de dessiner une V01 pour pouvoir facilement y fixer un palper dédié faut que je trouve un petit modèle sur Ali les miens pour le tour / fraiseuse sont lourds et de grande taile) , mesurer et vérifier l’alignent portique / plateau mais également le jeux retour des axes X,Y,Z car on peu intégrer la médiane des ces valeurs dans le firmware de Marlin. Faut aussi que je bloque cette nappe sur X pour limiter les faux contact. Le truc c'est qu'il faut démonter l'ancien capot et enlever et remettre cette satanée nappe plate plusieurs fois ... Sachant qu'il faudrait en plus imprimer le nouveau capot en ABS je me tâte et me demande si je vais pas simplement modéliser et attendre d'avoir une autre imprimante avec en enceinte fermée avant d'essayer de remplacer le capot et faire des nouvelles modifs car j'ai pas du tout envie de me retrouver sans imprimante fonctionnelle ... SUDSUD
    1 point
  30. Un pokemon Dragon (Dracaufeu) de 35cm de haut pour 40cm de large. Beaucoup de complication avec ces tirages d'impression... modèle probablement réservé au imprimante résine, et re-slicé par l'auteur de ce stl avec probablement Luban3D par contre le slice a été trop mal pensé pour l'impression FDM ce qui a beaucoup compliqué son impression. Les ailes ont subit un post-traitement "rapide" Mastic, ponçage , Sous-couche et enfin peinture, et la peinture ma posé des soucis d’irrégularité à cause des stries, et j'avais opté pour un Vert Canard, mais il s'est avéré beaucoup plus foncé que ça a la limite du Noir. J'avais hâte d'en finir avec ce print qui ma pris en tout et pour tout une semaine, traitement inclus.
    1 point
  31. Je parle sans savoir. Je n'ai jamais testé. Mais ... "Musou Black" ? ( une peinture acrylique, qui semble coûter dans les 40€ les 100 ml ) Source image https://blackblack1.com/ ) Ou de l'ultra top technologie de l’aérospatial, une peinture "Vantablack" ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Vantablack ) ? probablement extrêmement coûteux et pas simple a obtenir sauf si tu bosse par exemple a la NASA. cf https://www.google.com/search?q=vantablack+peinture ->
    1 point
  32. 1 point
  33. 1 point
  34. Je vais rester neutre dans ce débat mais en phase avec tous les intervenants ....
    1 point
  35. Bonjour, Voici un sujet d'électronique "générale" mais qui pourrait vous arriver avec votre imprimante 3D, graveuse laser ou fraiseuse. Lorsque votre nouvelle imprimante/graveuse/machine se met en route, vous entendez des parasites dans votre chaîne Hifi. Le fautif n'est peut être pas votre nouvelle acquisition mais vos câbles audios. Il y a quelques années j'ai installé une pompe à chaleur chez moi. J’ai eu la désagréable surprise d’entendre un sifflement aigu dans une de mes installations audio lorsque le compresseur fonctionne. J’ai essayé de nombreuses solutions, plus couteuses les unes que les autres, sans succès : - création d’une prise de terre dédiée à la pompe à chaleur, au plus près de celle-ci (possible car la pompe à chaleur est alimenté via un disjoncteur différentiel qui lui est dédié) ; - alimentation de la pompe à chaleur par un câble 3G6 blindé ; - installation d’un filtre CEM sur la pompe à chaleur. L’installation audio concernée était le petit ampli qui est dans ma cave qui me sert d’atelier, il reçoit le signal audio à amplifier depuis la chaine hifi du salon via un câble audio d’une dizaine de mètres. Une solution, que je n’avais pas essayée, aurait été de passer cette liaison audio en symétrique. Cette solution est onéreuse et peut dégrader le signal qu’il faut convertir deux fois. Depuis, j’avais oublié ce problème. Ces derniers jours, j’ai acheté un Raspberry PI et un « hat » Hifiberry DAC, pour réaliser un lecteur multimédia pour toute la maison. Grâce à la distribution Linux RuneAudio, il se connecte en WiFi à mon réseau local, permet de lire mes fichiers audio et des radios en streaming. RuneAudio se pilote via une interface web ; aussi, un smartphone connecté en WIFI sur mon réseau local devient alors une télécommande qui fonctionne partout dans la maison. Il reste à relier la sortie audio du DAC connecté au Raspberry PI à mes installations audio. Il va falloir plusieurs mètres de câbles audio. J’en ai plusieurs en stock, de différentes sortes. J’ai alors décidé de tester la qualité de ces câbles audio. Comment faire ? - trouver un générateur de parasites dont la masse est reliée à la terre et la sortie reliée à un long fil faisant office d’antenne ; - placer les câbles audio à tester le long de ce fil d’antenne ; - mesurer avec un oscilloscope le niveau de parasite dans chaque câble audio à tester. Mon générateur de parasite est un générateur de signaux carrés que j’avais réalisé il y a 25 ans, avant d’avoir les moyens d’équiper mon labo d’électronique de matériel de mesure. La qualité n’est pas très bonne, et il dispose d’une sortie puissance pouvant délivrer de 0 à 10V et jusque 1A. Comme générateur de parasites, il est parfait. Les photos suivantes montrent le dispositif de mesure – le générateur est réglé sur environ 10 kHz J’ai alors découvert des différences de qualité énormes entre les câbles. Regardez l’oscillogramme ci-dessous : La sensibilité de la voie 1 est de 100 mV/div, celle de la voie 2 est de 2 mV/div Autrement dit, le câble connecté voie 1 à un niveau de parasites en tension 50 fois supérieur à celui du câble connecté voie 2. Ces deux câbles audio blindés font la même longueur. Surprise : le meilleur câble est le plus fin ! J’ai fait d’autres mesures comparatives avec d’autres câbles… Il y a une différence très nette entre les câbles « mauvais » et les « bons ». J’ai eu l’idée de remettre en route ma pompe à chaleur et de faire des mesures « acoustiques », en branchant les câbles à mesurer à l’entrée d’un amplificateur audio dont le volume est poussé au maximum. Ces mesures « acoustiques » confirment les mesures faites à l’oscilloscope. C’est même pire que ce que j’avais imaginé : 30 cm de mauvais câble (à gauche) apportent bien plus de parasites que 10 mètres de bon câble (à droite) : Le fameux câble audio qui délivrait le signal à l’amplificateur de mon atelier était mauvais. Je l’ai remplacé par un bon câble, plus aucun sifflement. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut couper et dénuder les câbles : À gauche un mauvais câble, à droite un bon câble : À gauche un mauvais câble, à droite un bon câble : Voici l’explication : la qualité du blindage. Les bons câbles ont un blindage intégral qui couvre bien la circonférence de l’isolant de l’âme. Les mauvais câbles ont un blindage insuffisant. Là où la situation se complique, c’est qu’il est impossible de distinguer à l’œil nu un bon câble d’un mauvais. Pire : certains bons câbles sont très fins, et des câbles épais d’apparence professionnelle, payés assez chers sont mauvais. Voyez les photos suivantes. Voici une photo de mauvais câbles : Voici une photo de bons câbles : Vous l’avez vu par vous-même : impossible de distinguer les bons câbles des mauvais à l’œil nu ! Sommes-nous en présence d’une arnaque ou d’un défaut de fabrication ? J’ai fait une remarque : tous les câbles audio que j’ai fabriqués moi-même sont bons. La raison est simple : quand on fait un câble audio soi-même, on se rend compte de la qualité du câble, car il faut bien le dénuder avant de le souder aux connecteurs. Nous sommes bien en présence d’une arnaque. Ni le prix d’un câble, ni son épaisseur, ni l’aspect des connecteurs ne présument de sa qualité. Je ne sais pas quelle économie réalisent les fabricants en fabriquant un mauvais blindage. Un mauvais câble audio coute presque aussi cher à fabriquer qu’un bon câble : il faut les mêmes connecteurs, la même quantité d’isolant. J’ai une caisse pleine de mauvais câbles, je ne peux rien en faire, ils sont bons pour la poubelle. La solution la plus efficace pour lutter contre les parasites sans se ruiner c’est de fabriquer soi-même ses câbles audio. Il faut faire attention à blinder l’intégralité du trajet du signal, j’ai constaté qu’un mauvais blindage sur 30 cm sur le parcours du signal suffit pour recueillir des parasites. C’est aussi valable pour les liaisons entre le circuit imprimé et les connecteurs en façade dans les équipements audio. Une autre remarque : les équipements audio « vintage » peuvent souffrir d’un manque de blindage en interne. Dans un logement des années 1960, la seule source de parasites était la tension du secteur de 50 Hz, il n'y avait pas d'alimentation à découpage ni de téléphones portables. Les appareils de cette époque n’étaient pas conçus pour répondre aux normes CEM d’aujourd’hui. Lors de la restauration d’un appareil ancien, ou de la fabrication d’une réplique, il faut en tenir compte. Il y a aussi une autre solution : les liaisons à basse impédance. Si vous devez relier la sortie de votre carte son à un amplificateur éloigné, cette solution est possible. En effet, une carte son a une impédance de sortie assez basse, pour alimenter un casque sans amplificateur. Ainsi, l’impédance de sortie de ma carte son est de 32 Ohms. L’impédance d’entrée d’un amplificateur audio est élevée, souvent de l’ordre de 10 K Ohms. La solution consister à « charger » le câble côté amplificateur ; concrètement, souder au niveau des connecteurs du câble audio côté amplificateur une résistance de 330 Ohms entre la masse et l’âme de chaque câble audio, le droit et le gauche. La perte de signal est minime, et le rapport signal bruit est grandement amélioré. Actuellement, mon Raspberry PI alimente tous les amplis de la maison avec au total plus de 20 mètres de câble audio, mais de bonne qualité. Même lorsque ma pompe à chaleur est en route, le Raspberry PI sur pause et le volume des amplificateurs au maximum, je n’entends aucun parasite. Il reste encore une chose à faire pour éviter les fameux parasites des GSM : installer un petit tore de ferrite à l’extrémité de chaque câble audio : Voilà, cela peut vous aider si vous ne savez pas quoi faire face à ces maudits parasites et sifflements !
    1 point
  36. Triple banc ! Ca fait longtemps que je prône ça. Le connecteur est la source majeure de panne, dans tous les domaines où il y en a. Tous ceux qui ont eu une bécane anglaise ou italienne jusque dans les années 70 savent de quoi je parle. Mes filtres passif home made d'enceintes acoustique n'ont aucune prise, tous est soudé. Canare est la seule marque au monde à fabriquer des cinch RCA en 75 Ω pour le numérique. Malheureusement, même si les prises son très peu chères, il faut une pince à sertir spéciale qui coûte un bras. Ce qui signifie que hors Canare il n'existe pas de cordon coaxial numérique en 75 Ω. Sauf en BNC. Mais ça ne pose un problème que sur plus de 1 ou 2 mètres. Au delà on utilise l'AES EBU, c'est la version symétrique, comme en modulation, avec une impédance de 110 Ω et jusqu'à 5 volts de niveau.
    1 point
  37. C'est ce que dit l'étape 2 de ce document
    1 point
  38. Je le pensais mais comme tu le dis, ça m'évite d'utiliser le terme «capillotracté»
    1 point
  39. Très bon article de quelqu'un qui sait de quoi il parle. Les câbles audio, vaste sujet. C'est mon domaine. La première précaution à prendre lorsqu'on a des câbles secteur et modulation mélangés, les croiser à 90°. Ce n'est pas miraculeux mais ça aide. Les professionnels n'utilisent pas de coaxial pour la modulation mais des liaisons symétrique. Pour faire (très) court le signal passe par deux conducteurs, le point chaud et le point froid, pas plus ou moins ce n'est pas du continu. Le signal étant référencé par rapport à un masse constituée par le blindage, il y a donc trois conducteurs. Ca veut dire que le signal ne passe pas par la masse, le niveau est d'environ 5 fois celui en symétrique. Idéal pour les grandes longueurs. Comment faire si l'on a pas de matériel pro en XLR avec liaison symétrique mais des cinch RCA en asymétrique. Deux possibilités. La plus simple est de prendre un câble à double blindage. On câble comme un câble standard et ont relie la masse externe à la masse interne d'un seul coté. C'est un système à masse fantôme. L'autre solution, meilleur à l'écoute, est d'utiliser du câbles symétrique, deux conducteurs et un blindage. Les deux conducteurs centraux relient les deux cinch et la tresse est relié au point froid d'un seul coté. C'est aussi une masse fantôme mais la modulation ne passe pas par la tresse. C'est la qualité de la prise qui fait le résultat pas le matériau. Le plaquage à l'or, si il est bien fait ne sert qu'à empêcher la corrosion. Il n'est pour rien dans l'écoute. L'argent est encore meilleur, sachant que c'est le seul métal donc son oxyde est conducteur. J'utilise depuis plusieurs décennies des câbles et des prises Canare, c'est japonais. Les prix sont très raisonnable et les pro l'utilisent pour câbler les studios d'enregistrement ou les sonos mobiles. Pour le particulier le mieux c'est Neutrik pour les prise et Sommercable pour les câbles, c'est allemand et on en trouve très facilement. Voir Audiophonics en France ou Thomann en Allemagne. Pour donner une idée, le câble assymétrique le plus haut de gamme chez Sommercable c'est le Stratos qui vaut 17.90 euros le mètre. Pour le symétrique c'est l'Albedo à 8,50 € le mètre. Ces deux câbles sont à réservés à ceux qui maitrisent parfaitement la soudure. l'Onyx à 2€ est très bon et plus facile à manipuler. Comme l'a bien résumé @electroremy le meilleur moyen de réaliser un câble irréprochable c'est de la fabriquer soi-même avec du bon câble.
    1 point
  40. Salutation ! Donc tu as plusieurs couches d'imprimées correctement, puis le Z qui décroche ? ou tu ne retrouves même pas la couche initiale sur le plateau mais seulement la ligne de purge ? A tu le même problème si tu tranches avec Creality Print ? (Éventuellement, peux tu avec ta config Ultimaker Cura nous trancher un cube de test (plugin Calibration part sous Ultimaker Cura) et nous mettre le .gcode en .zip ici ? si pour lui aussi l'impression ne se déroule pas correctement. ) Personnellement, cela me fait penser à un défaut/problème de carte SD (genre le fichier d'impression si retrouve corrompus ou partiellement écrit (bien éjecter le périphérique sous Windows avant de retirer la carte SD ... ) ). Donc tenter de la formater ou d'en changer pour une de qualité. Edit > Aussi l'adaptateur USB lecteur de carte SD fourni m'a lâché rapidement. Peut-être le mettre en question et donc, si tu a un autre lecteur de Carte SD pour ton PC, ne plus utiliser celui fourni.
    1 point
  41. C'est vrai qu'avec les tiges filetées, on dirait qu'elles font partie de la même famille (ça devrait rentrer dans 2/3 boites à pizza, pas de soucis ) Dans mon rapport je compte faire une partie "théorie" et une autre partie "conception", avec le détail de l'ensemble de mes choix et de mes pièces, avec un BOM et un partie avec les pistes d'améliorations envisageables. (j'avais commencé un "rapport" pour la construction de mon caisson qui est toujours en cours, et celui-ci fait déjà environ 15/20 pages, je n'ai aucune idée de la taille du rapport pour ce projet d'extrudeuse, ni du délai que je vais mettre pour le terminer...) - Je vous remerci pour tous vos retours ! J'espère que ma phrase ne vous a pas paru "agressive ou renfrognée", enfaite c'est surtout qu'au vu du temps que ce projet me prends et de mes autres projets en cours, je me demandais si ça valait la peine que je termine ce projet à 200% avec la rédaction du rapport, ou que je fasse des posts un peu plus "complets" en rentrant vraiment dans les détails techniques. Je vous dit donc à bientôt pour une prochaine maj du topic !
    1 point
  42. Bonjour à tous, J'imprime régulièrement des objets avec la technique expliquée dans le post suivant : Mais finalement j'ai trouvé une meilleure façon de faire. La technique initiale consistait à imprimer "normalement" une pièce en ayant laissé sur le banc des impressions couleurs correspondant à du texte ou des motifs. Mais il se produit un "bourrage" de filament à travers les couches du motif et du texte, et ce n'est parfois pas très joli. Du coup il vaut mieux modéliser dans la pièce finale les marquages "en creux" dans la face inférieure pour éviter ce bourrage. Le résultat est meilleur je trouve. Je précise que j'imprime en ABS dans un caisson chauffé, avec une Prusa I3 MK2s. Voici quelques photos : Impression des marquages en couleur : Impression de la pièce principale en blanc par dessus, mais sans "bourrage" : Le résultat : La pièce est un "passant de sangle" pour une petite sacoche, avec un monogramme décoratif. Quelques remarques : - L'épaisseur des motifs est celle de la première couche (0.20mm) - Il peut être utile d'augmenter le débit pour l'impression des motifs - j'avais recommencé car sur la première photo on peut voir que ce n'est pas assez "dense" - La largeur du trait des motifs doit permettre à la buse de bien remplir l'intérieur (ne pas faire des motifs trop fins) - Dans PrusaSlicer, j'ai modifié mon GCODE de fin pour qu'après l'impression de chaque couleur, la buse et le banc restent en chauffe. Car sinon il faut surveiller et tout de suite remettre le banc en chauffe pour que les motifs ne se décollent pas du banc (surtout avec de l'ABS) - Avec les matières adhérent mal (ABS), bien nettoyer le banc avant l'impression des motifs (en cas de soucis, avec mon bed en PEI : éponge avec eau + liquide vaisselle, bien "rincer" avec une éponge légèrement humide et nettoyée entre chaque passe, puis enfin très léger coup de chiffon propre avec un peu d'acétone) - Certains filaments sont translucides, aussi un marquage clair sur une pièce foncée aura un aspect moins bon ; il vaut lieux faire du marquage foncé sur une pièce claire. A bientôt
    1 point
  43. Bonjour à tous, voici des "news" Contrairement aux apparences, ce projet est toujours en cours: J'en profite pour poster de meilleures photos de l'écran (bon c'est relatif, branché en USB donc le rétro-éclairage est faiblard), auquel j'avais déjà intégré le logo du projet: J'ai refait entièrement mon assemblage sous SolidWorks de manière "clean", mon assemblage sous Fusion360 était désastreux... J'ai aussi fait quelques modifications sur certaines pièces, et refait de A à Z le boitier destiné à la carte-mère, qui pourra aussi accueillir une arduino nano (ainsi qu'un régulateur LM2596 12V vers 5V) pour la gestion de ruban leds en fonction de la température. Malheureusement, j'ai commandé de l'ASA pour imprimer mes dernières pièces sans regarder les conditions d'impressions, je suis donc entrain de me monter en vitesse un caisson "Lack" avec plexiglass, régulé par un thermostat W1209, avant de pouvoir imprimer les dernières pièces (motorisation et un nouveau boitier pour la carte-mère). J'ai du mal à avancer rapidement dû à mes études, et à mon peu de temps d'accès à mon imprimante, j'espère que je réussirai à imprimer les dernières pièces durant les vacances de Noël. A bientôt
    1 point
  44. @Jean-Claude Garnieraurait dit «avec des tringles et bouts de ficelles» Projet intéressant, comme tes précédents. Ne te laisse pas arrêter par «ceusses» (® le pseudo précédemment cité) qui disent que ce n'est pas rentable… OSEF, le plus intéressant, c'est la démarche, les tests, les essais, les erreurs et l'expérience qu'on en tire. PS: J'espère que tu as fait partie des bacheliers 2022 et si c'est le cas (je n'en doute aucunement) toutes mes félicitations, jeune impétrant (que de chemin parcouru depuis ton arrivée «enflammée» sur ce forum quand tu n'étais encore qu'en quatrième)
    1 point
  45. Bonjour, J'ai imprimé une lampe lithophanie, c'est la première que je réalise. J'ai utilisé de l'ABS white perl pour la lithophanie, et de l'ABS noir pour les pièces "techniques", avec une Prusa I3 MK2s montée dans un caisson. Pour la lithophanie, j'ai utilisé cette pièce : https://www.thingiverse.com/thing:2382800 qui est un cylindre comportant un motif issu de la Petite Sirène de Disney J'ai dessiné moi-même les autres pièces de manière à obtenir une lampe de chevet. Voici les pièces, de gauche à droite : - l'écrou moleté supérieur - le flasque supérieur - la lithophanie - la colonne qui supporte des morceaux de rubans à led et la partie électronique - la base, qui sert de capot de protection pour la partie électronique - les trois vis M6 avec tête fraisée, qui sont les seules pièces mécaniques non imprimées en 3D, elles servent à fixer la colonne sur la base Chaque pièce en détail : J'ai passé les pièces à l'acétone smoothing : En détail : Pour la partie électronique, j'ai utilisé l'alimentation vendue avec le ruban à led, et je l'ai intégré dans la lampe : La lampe est alimentée avec un cordon 220V de lampe de chevet comportant un interrupteur. De cette façon, l'alimentation n'est jamais alimentée en permanence ce qui est préférable. Voici la fixation des morceaux de ruban et de la partie électronique : J'ai prévu pas mal de trous dans la base de la colonne pour passer des rilsans de fixation pour la carte d'alimentation et pour le cordon secteur. Il est important que le câble soit bloqué si on tire dessus. Cette partie socle + colonne + électronique n'est pas démontable sans outil (tournevis plat) : Alors que le reste de la lampe : la lithophanie, le flasque supérieur et l'écrou sont démontable à la main. C'est mieux, la lithophanie peut être changé sans outil sans pour autant rendre les parties sous tension secteur accessibles : On pose la lithophanie : On pose le flasque : Et enfin l'écrou : Voici le résultat : On peut tourner la lithophanie pour ajuster sa position angulaire : Je suis satisfait du rendu ; il y a des petits défauts mais il faut regarder de très près pour les voir. La lampe est jolie et ressemble à un objet acheté dans le commerce et pas à un bricolage amateur. Ca donne envie d'essayer d'autres choses en lithophanie Remarque : la lithophanie doit être imprimée avec un remplissage de 100% (les autres pièces le sont avec un remplissage classique de 15%) A bientôt
    1 point
  46. Pré-montage du shredder, éssai concluant, reste, à finir le boitier, les rondelles de centrage des lames, des guides, pour limiter la taille des plastiques pouvant passer, hors des lames, monter l'ensemble sur un support, rigide, remettre les lames et les axes, dans le sens qui permet, d'avoir un auto-serrage de l'écrou, ce qui n'est pas le cas sur la photo .... Bon actuellement, ça fonctionne déjà, juste à fignoler ...... Ensuite, ....... finir, le système de production de fil, qui est bien avancé .......
    1 point
×
×
  • Créer...